📌 À 114 ans, la « Tornade en turban » meurt dans un accident tragique après avoir couru jusqu’à 101 ans

Posted 15 juillet 2025 by: Admin
Une Légende Du Marathon S’éteint Tragiquement À 114 Ans
L’Inde pleure aujourd’hui Fauja Singh, figure emblématique du sport mondial, décédé à 114 ans dans des circonstances dramatiques. Celui qui était considéré comme le plus vieux marathonien de la planète a été renversé par une voiture lundi, alors qu’il traversait une route dans son district natal de Jalandhar, dans l’État du Penjab.
La nouvelle a été annoncée ce mardi par son biographe Khushwant Singh, qui n’a pas caché son émotion sur les réseaux sociaux. « Ma tornade en turban n’est plus », a-t-il écrit sur son compte X, utilisant le surnom qui avait rendu l’athlète célèbre dans le monde entier. « Repose en paix mon cher Fauja », a-t-il ajouté, marquant la fin d’une existence hors du commun.
La « Tornade en turban » s’est éteinte brutalement dans cette région du nord-ouest de l’Inde qui l’avait vu naître plus d’un siècle auparavant. Un accident de la route qui prive le monde du sport de l’une de ses figures les plus inspirantes, celle qui avait défié les lois du temps et de l’âge.
Cette disparition soudaine marque la fin d’une épopée sportive unique, celle d’un homme qui avait révolutionné la perception du vieillissement et de la performance athlétique.
Un Parcours Sportif Hors Du Commun Débuté À 89 Ans
Cette épopée sportive unique avait débuté de manière tout à fait inattendue. Fauja Singh n’avait découvert le marathon qu’à 89 ans, inspiré par des retransmissions télévisées qui l’avaient fasciné depuis son salon. Un âge où la plupart des mortels songent au repos, lui choisissait de chausser ses premières chaussures de course.
Le barbu en turban avait rapidement fait sensation dans le monde entier, défiant toutes les conventions sur les limites de l’âge. Sa détermination et sa longévité exceptionnelle lui avaient valu un honneur rare : porter la flamme olympique lors des Jeux de 2004 à Athènes, puis à nouveau en 2012 à Londres. Ces moments symboliques avaient consacré sa transformation en icône mondiale du sport.
L’homme aux performances hors norme avait continué à courir bien au-delà de son centième anniversaire. Son dernier marathon officiel remontait à 2013 à Hong Kong, où il avait bouclé les 42,195 kilomètres à l’âge de 101 ans. Un exploit qui résonnait comme un défi lancé aux lois de la nature et au temps qui passe.
Cette carrière sportive tardive mais fulgurante avait inspiré des millions de personnes à travers le globe. Pourtant, derrière ces performances légendaires se cachait une réalité administrative complexe qui allait limiter sa reconnaissance officielle.
Des Records Non Officiels Mais Une Performance Légendaire
Cette réalité administrative avait pour nom l’absence de certificat de naissance. Fauja Singh n’avait jamais pu présenter de document officiel attestant de son âge véritable, une situation courante pour sa génération née sous l’Empire britannique. Sa famille affirmait qu’il était né le 1er avril 1911, une date symbolique qui semblait presque trop parfaite pour être vraie.
Cette lacune documentaire avait privé le coureur de turban de la reconnaissance qu’il méritait. Le Guinness des Records, malgré ses exploits spectaculaires, n’avait jamais pu lui décerner officiellement le titre de plus vieux marathonien du monde. Les règles strictes de l’organisation exigeaient des preuves irréfutables que l’athlète indien ne pouvait fournir.
Pourtant, les faits parlaient d’eux-mêmes. En 2013 à Hong Kong, Fauja Singh avait bouclé son dernier marathon à 101 ans, un âge où la plupart des centenaires célèbrent simplement d’être encore en vie. Cette performance finale résonnait comme un testament sportif, un dernier défi lancé aux limites humaines.
L’absence de reconnaissance officielle n’avait jamais terni l’admiration mondiale pour ses exploits. Dans le cœur des coureurs du monde entier, Fauja Singh restait le détenteur incontesté d’un record que personne ne pourrait lui disputer. Sa légende dépassait largement les frontières administratives.
Ces performances extraordinaires trouvaient leur source dans un mode de vie qui défigurait tous les codes de la longévité moderne.
Les Secrets De Longévité D’Une Icône Centenaire
La légende raconte que le secret de Fauja Singh résidait dans une simplicité déconcertante. Chaque matin, l’homme au turban arpentait les chemins de terre de la campagne indienne, ses pas réguliers traçant une routine immuable depuis des décennies. Ces marches quotidiennes, loin du tumulte urbain, constituaient le socle de sa vitalité extraordinaire.
Son régime alimentaire définirait tous les nutritionnistes modernes. Fauja Singh puisait son énergie dans la consommation régulière de laddu, cette pâtisserie locale riche en sucre et en ghee, accompagnée de lait caillé traditionnel. Des aliments que les diététiciens contemporains classeraient sans hésitation dans la catégorie « à éviter ».
Cette philosophie de vie active n’avait jamais faibli, même à 114 ans. L’athlète centenaire avait conservé ses habitudes rurales malgré sa renommée mondiale, refusant les compromis de la modernité. Pas de compléments alimentaires sophistiqués, pas de programmes d’entraînement élaborés, juste l’authenticité d’un mode de vie ancestral.
La science pourrait débattre indéfiniment des vertus réelles de ce régime atypique. Mais les faits demeuraient irréfutables : cet homme avait traversé plus d’un siècle en gardant une forme physique qui définirait les plus jeunes.
Cette longévité exceptionnelle avait fait de lui bien plus qu’un simple coureur.