📌 À 83 ans, ce retraité balance une vérité sur l’immigration qui dérange : « Arrêtons de nous emmerder avec ça »

Posted 27 septembre 2025 by: Admin
Un Coup De Gueule Qui Fait Le Buzz Sur BFMTV
Le 16 septembre 2025, BFMTV organisait un grand rendez-vous télévisuel autour d’une question volontairement provocante : « Immigration : faut-il dire stop ? » Dans une France où le sujet alimente quotidiennement plateaux télévisés et débats citoyens, la chaîne d’information continue tentait de donner la parole aux citoyens sur cette thématique sensible.
C’est dans ce contexte que Alain Forêt, un retraité de 83 ans, a pris le micro pour exprimer sa lassitude. Loin des discours policés habituels, cet octogénaire a choisi la franchise totale. « Je suis un tout petit peu fatigué avec l’immigration, vous m’excuserez », a-t-il lancé d’un ton ferme, provoquant quelques sourires dans l’assemblée.
Mais c’est sa phrase suivante qui a marqué les esprits et fait le tour des réseaux sociaux : « Arrêtons de nous emmerder avec les migrations ». Une formulation cash, sans filtre, qui tranche avec la rhétorique habituelle des débats télévisés. Cette intervention spontanée résonne comme le ras-le-bol d’un citoyen face à l’omniprésence médiatique du sujet.
L’authenticité de ce coup de gueule a immédiatement captivé l’attention. Dans un paysage médiatique saturé de déclarations calculées, la spontanéité d’Alain Forêt offrait un moment de vérité brute qui allait bien au-delà de la simple provocation.
Une Leçon D’Histoire En Direct
Cette vérité brute s’est accompagnée d’une démonstration historique saisissante. Pour étayer son propos, Alain Forêt a puisé dans ses souvenirs d’enseignant face à un groupe de jeunes Européens. « Un jour, j’avais un groupe de jeunes Européens devant moi, à peu près 80, et on parlait d’immigration », a-t-il expliqué, plantant le décor de sa réflexion pédagogique.
L’octogénaire a alors déroulé sa méthode : prendre du recul historique sur deux millénaires de mouvements migratoires. « J’ai pris simplement depuis l’année zéro de notre ère, comme on dit, et aujourd’hui », précise-t-il, avant de lancer sa question rhétorique qui résume tout : « Il y a combien parmi nous ici qui sont des purs Celtes ? »
Cette interrogation frappe par sa simplicité et son efficacité. En quelques mots, le retraité remet en perspective des siècles de brassages de populations qui ont façonné la France contemporaine. Sa conclusion tombe comme un couperet : « On a eu des vagues de migrations. Tout le temps, tout le temps, tout le temps ».
Cette répétition martelée souligne l’évidence historique qu’Alain Forêt veut faire admettre : la migration n’est pas un phénomène récent mais une constante de l’histoire française. Son approche pédagogique transforme le plateau télévisé en salle de classe, offrant une leçon d’histoire accessible qui relativise les crispations contemporaines.
L’Intégration À Travers Les Époques
Cette perspective historique prend tout son sens quand Alain Forêt évoque les réalités concrètes de l’intégration française. L’octogénaire aborde frontalement la question musulmane, sujet sensible s’il en est, avec une franchise déconcertante. « Notre pays, il est certes judéo-chrétien, tant mieux, très bien. Alors c’est vrai que les musulmans, c’est un peu plus compliqué à intégrer, mais on y arrive », déclare-t-il sans détour.
Son témoignage se fait alors précis, ancré dans les réalités économiques du passé : « On a des musulmans depuis 1963, quand Citroën est allé chercher en Algérie ». Cette référence directe aux besoins de main-d’œuvre de l’industrie automobile française rappelle que l’immigration n’était pas seulement tolérée, mais activement recherchée pour soutenir la croissance économique.
Le retraité énumère ensuite les vagues migratoires qui ont façonné la France contemporaine. « Vous êtes Polonais, il y a eu les Espagnols, il y a eu les Italiens, il y a tout ce qu’on veut », martèle-t-il, soulignant la diversité des origines qui composent aujourd’hui la population française.
Cette énumération méthodique débouche sur une interrogation centrale : « Pourquoi cette émigration est devenue un problème, alors que ça fait des siècles qu’on absorbe des vagues d’émigration ? » La question résonne comme un paradoxe : comment expliquer que ce qui fut pendant des décennies une nécessité économique soit devenu un enjeu politique majeur ?
Le Paradoxe Français Selon Un Octogénaire
Cette interrogation touche au cœur d’un paradoxe contemporain que l’octogénaire décortique avec la lucidité de celui qui a traversé les époques. Pour Alain Forêt, la transformation d’un phénomène historique constant en enjeu politique explosif révèle une amnésie collective troublante.
« On a toujours eu des difficultés, mais on s’en est toujours sortis », observe-t-il, rappelant que l’intégration ne fut jamais un long fleuve tranquille. Les Italiens du début du XXe siècle subissaient déjà les mêmes reproches, les mêmes méfiances que celles exprimées aujourd’hui envers d’autres communautés.
L’homme de 83 ans pointe du doigt une mutation des mentalités qu’il peine à comprendre. Là où ses contemporains voyaient des bras supplémentaires pour reconstruire la France, les générations actuelles perçoivent une menace identitaire. « Avant, on regardait ce qu’ils pouvaient apporter. Maintenant, on regarde ce qu’ils vont nous prendre », résume-t-il avec une formule saisissante.
Cette évolution reflète selon lui un changement profond de rapport à l’autre, aggravé par la médiatisation permanente du sujet. « À force de toujours parler du problème, on finit par créer le problème », conclut-il, suggérant que l’obsession médiatique contribue elle-même à cristalliser les tensions.
Son témoignage résonne comme un appel au pragmatisme face à une réalité que la France a toujours su gérer.