📌 À 95 ans, il agresse sexuellement sa voisine de 89 ans : « Je voulais juste faire un câlin… »

Posted 18 septembre 2025 by: Admin
Un Crime Sans Témoins : L’Agression Dans Le Salon
L’après-midi du 18 février 2022 à Martigues commence par un appel téléphonique banal. Robert B., 92 ans, contacte sa voisine Colette, 89 ans, pour organiser une rencontre. Rien dans cette conversation ne laisse présager le piège qui se referme déjà sur la septuagénaire.
Quelques heures plus tard, Robert B. se présente au portail de Colette. Les deux voisins entretiennent de bonnes relations, elle lui ouvre naturellement sa porte. Dans le salon, ils prennent place sur deux fauteuils distincts, configuration qui respecte encore la distance et les convenances sociales entre voisins.
C’est alors que la situation bascule brutalement. Subitement, Robert B. saisit Colette par le cou. Les mots qu’il prononce révèlent toute la préméditation de son geste : « On va faire un câlin ». Cette phrase, apparemment anodine, masque une manipulation calculée. L’emploi du pronom « on » suggère une complicité inexistante, transformant une agression en prétendu moment de tendresse partagée.
La réaction de Colette est immédiate et sans équivoque. Elle manifeste son « refus catégorique », selon ses propres termes rapportés lors de son dépôt de plainte. Mais Robert B. ignore totalement ce premier signal d’alarme. Maintenant fermement sa main, il lui ordonne de se lever. Face à un nouveau refus de sa victime, l’homme de 92 ans révèle ses véritables intentions.
La Violence Déplacée : De La Contrainte Au Lit
Ses véritables intentions se matérialisent par un déplacement forcé vers l’intimité du foyer. Colette manifeste une nouvelle fois son refus, déclarant aux enquêteurs que Robert B. avait « des intentions malhonnêtes ». Mais l’homme de 92 ans maintient fermement sa prise et dirige sa victime vers la chambre, située à quatre mètres du salon.
Cette distance de quatre mètres devient la mesure de sa détermination. Malgré la résistance répétée de Colette, malgré ses protestations claires, Robert B. poursuit méthodiquement son agression. Il la pousse sur le lit, transformant l’espace le plus privé de la septuagénaire en théâtre de son crime.
Couchée sur le dos, Colette crie de la « laisser tranquille ». Ses supplications résonnent dans le silence de la maison isolée. Robert B. tente alors de soulever sa robe de chambre, puis sa chemise de nuit. Il glisse la main par le dessous pour toucher sa poitrine, franchissant définitivement la ligne de l’agression sexuelle.
Dans cette chambre, les rôles sont clairement définis : d’un côté une femme de 89 ans qui implore qu’on la laisse tranquille, de l’autre un homme qui persiste dans sa violence malgré les cris et les refus. La vulnérabilité de l’âge devient l’instrument même de l’agression.
Heureusement, cette escalade va être interrompue par une intervention providentielle.
L’Intervention Salvatrice De L’Infirmière
Cette intervention providentielle porte un nom : l’infirmière de Colette. Habituée aux appels réguliers de sa patiente de 89 ans, elle s’inquiète de son silence inhabituel au téléphone. Un pressentiment inexplicable la pousse à abandonner sa tournée habituelle pour se rendre directement au domicile de Colette.
Son geste instinctif sauve littéralement la situation. Sans cette démarche spontanée, motivée par une simple rupture dans la routine téléphonique, l’agression aurait pu connaître une issue bien plus dramatique. L’infirmière franchit le portail, pénètre dans la maison silencieuse et découvre une scène qui la glace : Robert B. et Colette dans la chambre, en pleine agression.
Cette découverte interrompt net les gestes de l’agresseur. La présence d’un témoin oculaire transforme instantanément la dynamique : Robert B. doit cesser ses attouchements et mettre fin à son crime. Pour Colette, cette arrivée inespérée représente la délivrance après des minutes d’angoisse et de violence subie.
L’infirmière devient malgré elle le témoin déterminant de cette affaire. Son témoignage permettra d’établir formellement les faits, de corroborer les déclarations de la victime et de confondre les dénégations de l’agresseur. Sans sa présence fortuite, cette agression aurait pu rester un secret entre quatre murs, laissant Colette seule face à son traumatisme et à l’impunité de son bourreau.
Justice Rendue : Condamnation À 95 Ans
Ce témoignage capital aboutit finalement devant le tribunal correctionnel d’Aix, dans une salle d’audience singulière. Ni Robert B., ni la famille de Colette ne sont présents. L’agresseur, désormais âgé de 95 ans, ne peut plus se déplacer, ses vieux os l’ayant définitivement cloué chez lui. Quant à Colette, elle ne connaîtra jamais la sentence : elle s’est éteinte avant le procès de son bourreau.
La présidente Véronique Jabron dresse un bilan médical accablant. Dix jours d’ITT avaient été prescrits à la victime, accompagnés de 21 jours de soins à domicile. Plus grave encore, l’agression avait déclenché des troubles dépressifs durables chez cette femme de 89 ans déjà fragilisée par le décès de son époux.
Face à ces éléments, la défense tente une stratégie déconcertante. Me Caroline Faure minimise la violence en invoquant l’âge : « À 92 ans, j’imagine qu’on n’est pas trop violent ». Elle souligne l’absence de traces physiques au certificat médical et évoque la petite taille de son client, 1m66.
Arguments qui ne convainquent pas le tribunal. La procureure Karina Garcia confirme le statut de victime de Colette et l’exercice de contrainte, malgré le « faible risque de récidive » lié à l’âge du prévenu. La sentence tombe : 2000 euros d’amende et six mois d’emprisonnement avec sursis simple. Une condamnation symbolique pour un homme qui ne purgera jamais sa peine.