📌 Affaire Lola : les révélations glaçantes des médecins légistes qui contredisent l’accusée

Posted 21 octobre 2025 by: Admin
L’Accusée Face À Ses Contradictions
Depuis le début de cette affaire, Dahbia Benkired multiplie les versions contradictoires avec une constance troublante. Celle qui avait initialement reconnu avoir tué Lola, puis admis des attouchements sexuels lors de sa garde à vue, adopte désormais une stratégie de déni systématique face aux magistrats.
« Je ne l’ai jamais touchée », répète-t-elle obstinément à la barre, reniant ses propres aveux d’atteinte sexuelle formulés deux ans plus tôt. Cette volte-face spectaculaire intervient pourtant alors que les preuves médico-légales s’accumulent contre elle. L’accusée reconnaît certes avoir « imposé un cunnilingus » à la fillette, mais conteste fermement toute forme de pénétration ou d’acte de torture volontaire.
Face aux questions insistantes du président sur l’incompatibilité flagrante entre ses déclarations actuelles et les constatations médicales irréfutables, la jeune femme de 27 ans se retranche derrière une formule lapidaire : « Je n’en ai aucune idée. » Cette attitude défensive révèle une stratégie judiciaire risquée, où le déni remplace l’explication.
Les observateurs du procès notent cette propension de l’accusée à remodeler constamment sa version des faits, comme si la réalité médico-légale pouvait s’effacer sous le poids de ses dénégations répétées.
Le Calvaire De Lola Révélé Par La Médecine Légale
Les preuves médico-légales que l’accusée prétend ignorer dressent pourtant un tableau implacable de l’horreur subie par la petite Lola. Au troisième jour d’audience, les experts médicaux ont détaillé méthodiquement les résultats de l’autopsie, révélant l’ampleur terrifiante des violences infligées à la fillette de 12 ans.
Trente-huit plaies au total ont été répertoriées sur le corps de l’enfant. Le docteur Isabelle Sec a précisé qu’il s’agissait de « plaies par objets piquants et coupants », notamment concentrées dans le dos et au niveau cervical. Détail particulièrement révélateur : aucune plaie de défense n’a été constatée sur les mains de Lola, indiquant qu’elle n’a pas pu se protéger ni résister.
Les expertises révèlent un schéma de violences progressives d’une cruauté inouïe. Deux plaies pénétrantes ont même perforé jusqu’à la cage thoracique, provoquant un pneumothorax partiel. Les médecins légistes ont également découvert des marques de pression digitale sur le cou, des zones d’agrippement sur les bras et un détail troublant : les chiffres « 0 » et « 1 » écrits au marqueur sur ses pieds.
Cette reconstitution médico-légale précise dessine les contours d’un calvaire qui dépasse l’entendement, où chaque blessure témoigne d’une violence délibérée et organisée.
Une Agonie De Plusieurs Minutes
Cette violence délibérée a culminé dans un acte d’une cruauté absolue : l’asphyxie progressive de la fillette. Les experts médicaux ont établi avec certitude la cause du décès de Lola Daviet. La petite fille est morte d’asphyxie mécanique provoquée par le ruban adhésif méticuleusement enroulé autour de son visage, obstruant simultanément le nez et la bouche.
Le docteur Isabelle Sec a livré un témoignage particulièrement saisissant sur les derniers instants de l’enfant. « Avant la perte de connaissance, l’asphyxie est en soi très anxiogène, c’est au-delà de la douleur physique », a expliqué l’experte devant la cour. Cette précision médicale révèle toute l’horreur des derniers moments : Lola a vécu une terreur psychologique intense, consciente de son étouffement progressif.
L’expertise a permis d’estimer la durée de cette agonie à deux à trois minutes interminables. Trois minutes pendant lesquelles la fillette a lutté contre la mort, dans une détresse respiratoire absolue. Les marques de pression digitale relevées sur son cou confirment que l’asphyxie n’était pas le fruit du hasard, mais bien un acte volontaire et contrôlé.
Cette reconstitution technique de la mort de Lola confronte directement les dernières déclarations de Dahbia Benkired, qui persiste à nier toute intention homicide malgré l’évidence médico-légale.
Des Preuves Médico-Légales Accablantes
Cette confrontation entre science et déni se révèle encore plus saisissante concernant les violences sexuelles infligées à Lola. L’expertise anatomopathologique du professeur Patrick Barbet a formellement établi des lésions traumatiques rectales et vaginales d’une précision implacable. « Il y a eu un traumatisme hémorragique à différentes parties du corps, notamment au niveau ano-rectal », a confirmé l’expert devant la cour.
Ces blessures intimes, survenues dans les minutes ou heures précédant la mort, sont parfaitement compatibles avec des actes de pénétration forcée. L’analyse médico-légale ne laisse aucune place à l’interprétation : les traumatismes constatés résultent d’une violence sexuelle délibérée et répétée.
Pourtant, face à cette évidence scientifique irréfutable, Dahbia Benkired persiste dans ses contradictions. « Je ne l’ai jamais touchée », répète-t-elle obstinément, malgré ses propres aveux initiaux d’agression sexuelle. Quand le président de la cour souligne l’incompatibilité flagrante entre ses déclarations et les constatations médicales, l’accusée se retranche derrière un déni absolu : « Je n’en ai aucune idée ».
Elle admet uniquement avoir « imposé un cunnilingus » à la fillette, mais conteste fermement toute autre forme d’agression. Cette stratégie de minimisation acharnée se heurte à l’objectivité implacable des preuves médico-légales, révélant l’ampleur véritable des sévices endurés par Lola.