📌 Alain Duhamel se met en colère dans C à vous : « Eh bien faites-le ! », Patrick Cohen ne sait plus où se mettre

Posted 11 septembre 2025 by: Admin
Le Plateau De C À Vous S’embrase : Duhamel Face À Ses Contradicteurs
Le décor était planté pour un débat politique classique ce mardi 10 septembre sur France 5. Alain Duhamel, figure tutélaire du journalisme politique français, était convié sur le plateau de C à vous pour décrypter l’actualité gouvernementale brûlante : la nomination surprise de Sébastien Lecornu à Matignon, succédant à François Bayrou après sa démission éclair.
Mais dès les premières minutes, l’atmosphère s’est électrisée. Autour de la table, François Ruffin, député La France insoumise au verbe incisif, et Patrick Cohen, journaliste aguerri aux questions frontales, n’entendaient visiblement pas laisser l’essayiste développer sereinement ses analyses. Les signes avant-coureurs d’une soirée explosive se multipliaient : interruptions répétées, regards appuyés, répliques sèches.
L’agacement était palpable chez Duhamel, habitué aux plateaux plus feutrés où ses développements trouvent traditionnellement un écho respectueux. Face à lui, Ruffin et Cohen semblaient déterminés à bousculer les codes, transformant ce qui devait être un décryptage politique en véritable joute verbale.
L’ambiance cordiale des débuts d’émission a rapidement cédé la place à une tension électrique, annonçant une soirée mémorable sur le service public. Les téléspectateurs allaient assister à un spectacle rare : celui d’un éditorialiste renommé acculé dans ses retranchements.
Démission De Macron : Quand Ruffin Fait Exploser Duhamel
Le premier clash ne s’est pas fait attendre. François Ruffin a rapidement orienté le débat vers un terrain miné en évoquant une possible démission d’Emmanuel Macron. Une hypothèse qui a immédiatement fait bondir l’essayiste, déclenchant la première salve d’une joute mémorable.
« D’abord, c’est de la politique-fiction. Ensuite, ce serait la fin de la logique de la Ve République », a répliqué Duhamel d’un ton ferme, avant de développer son argumentation sur les dangers d’une instabilité présidentielle. Mais c’est la comparaison hasardeuse du député insoumis qui a mis le feu aux poudres.
« Il faudrait qu’il le fasse de lui-même, comme le général De Gaulle en 1969, monsieur Duhamel », a lancé Ruffin, provoquant une réaction explosive de l’éditorialiste. Interrompant brutalement son interlocuteur, Duhamel a explosé : « Je termine ce que je disais ! Ça n’a rien à voir avec de Gaulle en 69, alors là, vraiment, rien du tout ! »
L’escalade verbale a atteint son paroxysme lorsque Duhamel a vertement critiqué l’éloquence de Ruffin sur « les gens » avant de démolir ses « conséquences politiques ». Face à cette charge directe, le député n’a pas reculé : « Ce que je cherche en premier, ce n’est pas l’admiration de monsieur Duhamel ! »
La réponse de l’essayiste, cinglante et sans filtre, a claqué comme un coup de fouet : « C’est réciproque ! » Un échange qui venait de franchir le point de non-retour de la courtoisie télévisuelle.
Proportionnelle : Duhamel Défie Laurent Wauquiez Via Patrick Cohen
L’agacement de l’essayiste ne s’est pas limité à son face-à-face avec François Ruffin. Plus tôt dans l’émission, Patrick Cohen avait déjà fait les frais du tempérament volcanique de Duhamel sur un autre dossier explosif : la réforme de la proportionnelle.
L’éditorialiste avait pourtant commencé calmement en plaidant pour cette réforme : « Je pense qu’il faut se dépêcher, comme première loi — pas comme première mesure, les premières mesures doivent être budgétaires et sociales — mais comme première loi : la proportionnelle. Ça libère des liens et ça donne une véritable autonomie aux différents partis politiques. »
Mais Patrick Cohen a rapidement douché cet enthousiasisme en rappelant la position inflexible des Républicains : « Ligne rouge fixée par LR et rappelée ce matin par Laurent Wauquiez. ‘Nous ne soutiendrons pas un gouvernement qui instaure la proportionnelle’. »
Cette intervention a déclenché une nouvelle explosion de Duhamel, qui n’a pas hésité à défier directement le président des Républicains via son confrère : « Absolument, il n’y a qu’à le mettre au défi. Qu’est-ce que vous voulez ? Pas de changement de loi et le gouvernement est en l’air, et c’est vous qui portez, vous, Républicains, qui appartenez à la majorité […] c’est vous qui le mettez en l’air ? Eh bien, faites-le. »
Face au silence gêné de Patrick Cohen, l’essayiste a enfoncé le clou avec un sarcasme acerbe : « Non mais on a bien compris à qui je m’adressais. »
Un Essayiste Sans Filtre : Les Petites Phrases Qui Marquent
Ce malaise palpable autour de Patrick Cohen illustre parfaitement le nouveau visage d’Alain Duhamel : un éditorialiste qui a visiblement décidé de ne plus prendre de gants en plateau. Tout au long de cette émission du 10 septembre, l’essayiste a multiplié les répliques cinglantes, assumant pleinement un style polémique décomplexé.
Face à François Ruffin, sa répartie finale « C’est réciproque ! » en réponse au député qui déclarait ne pas chercher son admiration, témoigne d’une spontanéité rare à la télévision. Plus révélateur encore, son agacement lors des interruptions : « Je termine ce que je disais ! » suivi d’un catégorique « Ça n’a rien à voir avec de Gaulle en 69, alors là, vraiment, rien du tout ! »
Cette émission révèle un Duhamel libéré de toute retenue diplomatique. Ses sarcasmes assumés, particulièrement ce « Non mais on a bien compris à qui je m’adressais » lancé après le silence embarrassé de Patrick Cohen, démontrent une nouvelle approche du débat télévisé.
L’atmosphère tendue qui s’est installée sur le plateau n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’une stratégie délibérée d’un éditorialiste qui semble avoir fait le choix de dire le fond de sa pensée, quitte à bousculer les codes habituels de la courtoisie télévisuelle. Une évolution qui interroge sur l’avenir du débat politique dans les médias.