📌 Assistante maternelle de 47 ans : elle avoue enfin avoir cassé les jambes et le bras du petit Mathys

Posted 26 septembre 2025 by: Admin
Un Père Injustement Accusé Avant La Révélation De La Vérité
L’enquête avait d’abord pris une direction aussi cruelle qu’erronée. Quand Mathys, six mois à peine, avait été transporté à l’hôpital avec des fractures aux deux jambes et à un bras, les soupçons s’étaient immédiatement portés sur son père. Une accusation d’autant plus douloureuse que ce dernier, secouriste de métier, avait justement été le premier à déceler l’anomalie.
Ce professionnel du secours, habitué à identifier les blessures, avait immédiatement remarqué que la jambe de son nourrisson ne bougeait plus. Son instinct médical l’avait alerté sur la gravité de la situation. Pourtant, au lieu de reconnaissance pour sa vigilance, il s’était retrouvé dans le box des accusés.
La justice avait alors pris une décision radicale : interdire à ce père de voir son propre enfant. Une mesure qui avait plongé la famille dans un cauchemar supplémentaire, alors que le véritable responsable des sévices continuait d’exercer son activité d’assistante maternelle.
Les faits remontant au 15 mai 2019, cette erreur judiciaire avait perduré jusqu’à ce que la véritable coupable, Sylvie Lheureux, 47 ans, craque enfin devant les magistrats du tribunal de Compiègne. Ses aveux complets allaient totalement innocenter le père et révéler l’ampleur des maltraitances subies par le petit Mathys chez sa nounou.
Les Aveux Accablants De L’Assistante Maternelle Au Tribunal
Face aux magistrats de Compiègne, Sylvie Lheureux n’a eu d’autre choix que de tout avouer. Les preuves présentées par l’accusation étaient trop accablantes pour continuer à nier. Cette femme de 47 ans, confrontée aux évidences médicales et aux témoignages, a fini par craquer sous la pression judiciaire.
Le premier élément à charge révélait déjà son état d’esprit ce matin du 15 mai 2019. Avant même l’arrivée du petit Mathys, elle avait envoyé un message sans équivoque à sa fille : « J’aurais bien dormi encore, mais le gueulard vient d’arriver. » Ce texto, conservé dans son téléphone, trahissait son agacement face à cet enfant de six mois qu’elle devait garder.
L’assistante maternelle a reconnu son épuisement après un week-end de mariage qui l’avait privée de sommeil. Cette fatigue n’excusait rien, mais expliquait peut-être sa perte de contrôle face aux pleurs du nourrisson en pleine poussée dentaire.
Selon les parents de Mathys, leur fils réclamait effectivement plus d’attention à cette période difficile de sa croissance. Mais rien ne justifiait la violence qui allait suivre. Les aveux de Sylvie Lheureux dévoileraient bientôt l’enchaînement tragique d’actes maltraitants qui avaient conduit aux multiples fractures du bébé.
La Succession De Maltraitances Sur Le Nourrisson De 6 Mois
Cet enchaînement tragique que Sylvie Lheureux a fini par détailler devant le tribunal révèle une succession d’actes de violence sur un bébé de six mois en détresse. Le calvaire de Mathys avait commencé lorsque sa jambe s’était retrouvée coincée entre les barreaux de son lit. Au lieu de libérer délicatement le membre du nourrisson, l’assistante maternelle avait brutalement tiré dessus, provoquant les premiers hurlements de douleur.
La situation s’était rapidement dégradée. Épuisée et agacée par les pleurs incessants liés aux poussées dentaires, la nounou avait perdu tout contrôle. Le petit Mathys était tombé de la table à langer, puis de sa poussette où il n’était même pas attaché, pendant que sa garde dormait au lieu de le surveiller.
L’aveu le plus glaçant concernait la violence directe exercée sur l’enfant. Sylvie Lheureux a reconnu avoir « jeté le bébé dans le canapé en tentant de fermer sa mâchoire pour arrêter les cris ». Cette confession, prononcée devant les magistrats stupéfaits, illustrait parfaitement son incapacité totale à gérer un nourrisson en souffrance.
Ces multiples traumatismes avaient provoqué les fractures aux deux jambes et au bras qui avaient nécessité l’hospitalisation d’urgence. Six ans après ces faits, la justice allait enfin rendre son verdict.
Une Condamnation Exemplaire Et Un Enfant Qui Va Bien Aujourd’hui
Ce verdict tant attendu est tombé ce mardi au tribunal de Compiègne. Face à la gravité des faits avoués et à l’accumulation des preuves, les magistrats ont condamné Sylvie Lheureux à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis probatoire. Cette peine s’accompagne d’une mesure de protection cruciale : l’interdiction d’exercer toute activité en lien avec des mineurs pendant dix ans.
La justice a ainsi reconnu l’ampleur des traumatismes infligés au petit Mathys, aujourd’hui âgé de sept ans. Malgré les fractures multiples subies à six mois, l’enfant a heureusement surmonté ces blessures physiques et va bien aujourd’hui. Cette nouvelle constitue le seul réconfort dans cette sombre affaire qui aura marqué à vie une famille entière.
Car six ans après les faits du 15 mai 2019, la douleur des parents reste palpable. Lors du procès, leur souffrance était encore perceptible, témoignant de cicatrices psychologiques qui dépassent largement les séquelles physiques. Le père, initialement suspecté à tort, porte encore les stigmates de cette double peine : voir son enfant martyrisé et être injustement accusé.
Cette condamnation ferme un chapitre judiciaire mais ouvre des questions sur la surveillance des assistantes maternelles et la protection des enfants les plus vulnérables.