📌 Blagnac : un corps momifié des années 1970 découvert dans un cimetière, voici pourquoi il était si bien conservé

Posted 9 décembre 2025 by: Admin
Découverte Macabre En Plein Procès Jubillar
Le 29 septembre dernier, une découverte troublante secoue Blagnac, commune située à quelques kilomètres de Toulouse. Un terrassier exhumant une vieille sépulture tombe sur un corps. La coïncidence frappe immédiatement : cette révélation intervient en plein procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, disparue en décembre 2020.
L’hypothèse d’un lien avec l’affaire Jubillar surgit naturellement dans les esprits. La justice réagit rapidement. Frédéric Cousin, vice-procureur de la République de Toulouse, tranche sans ambiguïté : « L’autopsie permet a priori d’exclure tout lien avec celui de Delphine Aussaguel épouse Jubillar. »
Malgré cette clarification, la macabre trouvaille soulève des questions inédites. Le parquet de Toulouse décide de lever le voile sur cette affaire parallèle auprès de nos confrères d’Ici Occitanie. Les révélations du procureur de la République dévoilent une situation bien plus complexe qu’une simple découverte fortuite. L’état du corps et les circonstances de son exhumation témoignent d’une histoire enfouie depuis des décennies, prête à resurgir du passé.
Un Corps Partiellement Momifié Aux Caractéristiques Inhabituelles
Le procureur de la République livre des détails saisissants. « Les restes accrochés par le tractopelle n’étaient pas entièrement décomposés. Ce n’était pas un squelette, il restait de la matière musculaire et des éléments de vêtements », précise-t-il. Cette conservation partielle surprend : après des décennies sous terre, on s’attend généralement à une décomposition complète.
Le corps présente un état qualifié de « momifié » par les autorités. Les vêtements encore visibles sur la dépouille témoignent d’une préservation exceptionnelle. Cette momification naturelle intrigue les enquêteurs initialement, avant que l’autopsie ne révèle une explication rationnelle.
Le légiste consulté ne manifeste aucune surprise face à cet état de conservation. « L’aspect du corps n’a pas choqué le légiste outre mesure, car il pourrait s’expliquer par le mode de conservation utilisé au moment du décès », rapporte le parquet. Les techniques funéraires d’autrefois, différentes des méthodes actuelles, ont permis cette préservation inhabituelle de la dépouille. Les éléments recueillis lors de l’autopsie orientent désormais les experts vers une datation précise, révélant l’ancienneté insoupçonnée de cette sépulture oubliée.
Un Décès Remontant Aux Années 70, Voire Avant
L’autopsie révèle une ancienneté stupéfiante. Le décès remonterait « aux années 70, voire avant », selon l’estimation du parquet de Toulouse. Cette datation repose sur un indice médical précis : les traces laissées par une intervention chirurgicale identifiée sur le corps. Les techniques opératoires de l’époque permettent aux experts de situer temporellement cette sépulture oubliée.
Cette ancienneté éclaire d’un jour nouveau l’état de conservation du corps. Les méthodes funéraires utilisées il y a plusieurs décennies différaient radicalement des pratiques actuelles. Certains modes de préparation des défunts, courants dans les années 70 et antérieures, favorisaient une conservation prolongée des tissus. Le parquet souligne que « l’aspect du corps n’a pas choqué le légiste outre mesure, car il pourrait s’expliquer par le mode de conservation utilisé au moment du décès ».
Les vêtements retrouvés sur la dépouille confirment cette datation. Leur style et leur composition textile correspondent à une époque révolue, corroborant les conclusions de l’expertise chirurgicale. Plus d’un demi-siècle après l’inhumation, cette découverte fortuite soulève une question troublante : qui était ce défunt dont la sépulture a traversé les décennies dans l’anonymat ? Face à cette énigme, le parquet adopte une position sans équivoque sur les suites de l’enquête.
Une Énigme Destinée À Rester Non Résolue
Face à cette découverte vieille de plus d’un demi-siècle, le parquet de Toulouse adopte une position définitive. « Il est peu probable que l’identité du défunt soit connue, on n’aura jamais la certitude de ce qu’il s’est passé », déclare le procureur de la République. L’ancienneté extrême du cas, combinée à l’absence de registres exploitables, condamne cette affaire à demeurer un mystère non résolu.
Les enquêteurs ne poursuivront pas leurs investigations. Le parquet justifie cet arrêt par une constatation essentielle : « sans infraction et sans crime », aucun élément ne permet d’engager des recherches approfondies. L’expertise médico-légale n’a révélé aucune trace de violence ni de circonstances suspectes. Ce corps momifié appartient désormais au passé, prisonnier d’une époque où les archives funéraires n’offraient pas la traçabilité actuelle.
Cette découverte rappelle un précédent troublant en Haute-Garonne. En 2007, l’affaire Viguier avait conduit les enquêteurs à creuser le cimetière de Cugnaux, suite aux révélations d’un informateur suggérant que le corps de Suzy pourrait y être dissimulé. Les fouilles s’étaient révélées infructueuses. Aujourd’hui encore, Suzy Viguier n’a jamais été retrouvée, rejoignant la liste des disparitions non élucidées qui hantent la région toulousaine.










