Les Dernières Volontés De Brigitte Bardot Révélées

« Elle l’a souhaité et ce sera respecté. » Au lendemain de la disparition de l’icône du cinéma français, morte à 91 ans, Wendy Bouchard a levé le voile sur un secret longuement gardé. La journaliste d’ICI, amie de longue date de la star, a confirmé ce lundi une information aussi intime qu’exclusive : Brigitte Bardot reposera dans sa propriété de La Madrague, à Saint-Tropez, ce sanctuaire varois acquis au début des années 1960.

L’ancienne actrice sera enterrée « dans son jardin près de la mer », a précisé Wendy Bouchard. Pas de cérémonie grandiose, pas de cortège national. BB a fait le choix radical d’une inhumation « dans le dénuement et dans la simplicité la plus totale ». Un ultime geste qui reflète une volonté profonde : celle de reposer « près de ceux qu’elle a chéris, ses animaux ».

Cette décision funéraire porte une charge symbolique puissante. La nonagénaire souhaitait « refaire corps avec cette terre qui a vu souffrir beaucoup d’êtres, mais qui avait aussi vu son combat ». Un combat mené durant des décennies, loin des projecteurs qui l’ont rendue célèbre, au service d’une cause qui est devenue sa raison d’être. Son dernier repos aux côtés de ses compagnons à quatre pattes scelle définitivement l’histoire d’une femme qui a transformé sa gloire en engagement.

Une Sépulture Auprès De Ses Compagnons Les Plus Chers

Ce choix d’être inhumée aux côtés de ses animaux n’a rien d’anodin. Il cristallise des décennies d’une relation fusionnelle que Brigitte Bardot a toujours placée au-dessus de tout. « Les animaux l’ont sauvée », confie Wendy Bouchard. Une affirmation qui éclaire d’un jour nouveau le parcours de cette femme aux mille visages.

Depuis l’enfance, la star a grandi entourée d’animaux. Cette tendresse inconditionnelle qu’ils lui offraient compensait, selon la journaliste, un manque affectif familial. « Cette tendresse, qu’elle n’avait peut-être pas eue dans le giron de la famille, lui a été offerte par les animaux », explique-t-elle. Une révélation qui éclaire autrement la trajectoire d’une icône souvent incomprise.

Brigitte Bardot elle-même résumait ce basculement existentiel avec une lucidité saisissante : « J’ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes. Maintenant je donne ma sagesse et mon expérience et le meilleur de moi-même aux animaux. » Une phrase testament qui scinde sa vie en deux actes distincts. Le premier, éblouissant et tumultueux sous les feux de la rampe. Le second, radical et dévoué, dans l’ombre de La Madrague, où elle a choisi de mener son ultime combat.

Ce dernier repos dans son jardin varois incarne la cohérence absolue d’une existence entièrement reconvertie à la défense de ceux qui ne peuvent se défendre.

Les Animaux, Son Véritable Refuge De Vie

Cette reconversion radicale trouve ses racines dans une enfance marquée par la solitude affective. Wendy Bouchard le confirme sans détour : « Les animaux l’ont sauvée. Depuis toute petite, elle a grandi avec ces animaux. » Une relation thérapeutique qui a structuré toute son existence, bien avant que le monde ne découvre la sex-symbol du cinéma français.

La journaliste décrypte cette bascule existentielle avec une justesse troublante : « Cette tendresse, qu’elle n’avait peut-être pas eue dans le giron de la famille, lui a été offerte par les animaux. » Un manque originel qui explique l’intensité de son engagement ultérieur. Là où d’autres auraient cherché la reconnaissance dans les relations humaines, Brigitte Bardot a trouvé sa véritable famille ailleurs.

Sa phrase testament résume cette trajectoire en quelques mots : « J’ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes. Maintenant je donne ma sagesse et mon expérience et le meilleur de moi-même aux animaux. » Un partage qui délimite deux vies distinctes. La première, offerte à un public qui l’idolâtrait. La seconde, consacrée à ceux qui lui ont tout donné sans rien exiger.

Cette fidélité absolue traverse aujourd’hui la mort elle-même. En choisissant de reposer auprès d’eux à La Madrague, Brigitte Bardot scelle définitivement l’alliance qui a donné sens à ses dernières décennies. Un testament dont la portée dépasse largement la dimension personnelle.

L’Héritage Pérenne D’Une Combattante

Cette alliance posthume s’inscrit dans une œuvre qui lui survivra. La Fondation Brigitte Bardot, créée en 1986, célébrera ses quarante ans l’an prochain. Un anniversaire symbolique qui coïncide avec la disparition de celle qui l’a portée pendant quatre décennies. L’organisation a d’ores et déjà annoncé sa détermination : elle « continuera, plus que jamais, à porter l’œuvre de Brigitte Bardot ».

Ce communiqué publié dimanche dessine les contours d’un héritage structuré. Loin de s’éteindre avec sa fondatrice, la protection des animaux sauvages et domestiques en France et dans le monde demeure la mission cardinale. Une continuité assumée qui transforme le deuil en mobilisation.

Sur le plan mémoriel, la question d’un hommage national divise. Le député UDR Éric Ciotti a lancé ce lundi une pétition réclamant une reconnaissance officielle. Une initiative qui ravive les tensions autour de l’engagement politique controversé de l’icône, proche de l’extrême droite durant ses dernières années.

Entre reconnaissance culturelle et débats idéologiques, la France peine à unifier son regard sur cette figure complexe. Mais au-delà des polémiques, un constat s’impose : Brigitte Bardot aura marqué deux époques. Celle du cinéma français triomphant, et celle d’un militantisme animalier radical qui a redéfini les contours de la cause en France. Son corps reposera à La Madrague, mais son combat continuera d’irriguer une fondation désormais orpheline de sa voix la plus puissante.