📌 Brigitte Macron face à 10 accusés : le profil troublant de cette « médium » de 51 ans révélé

Posted 25 octobre 2025 by: Admin
L’Affaire Qui Secoue L’Élysée : Dix Personnes Devant La Justice
Une première en France. Dix personnes comparaissent ces lundi 27 et mardi 28 octobre 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement sexiste visant directement Brigitte Macron. Une affaire inédite qui révèle l’ampleur des attaques numériques subies par la Première dame.
Les prévenus, âgés de 41 à 60 ans, forment un groupe hétéroclite aux profils surprenants. Huit hommes et deux femmes se retrouvent sur le banc des accusés : un élu local, un galeriste, un enseignant, un informaticien et même une médium autoproclamée. Tous accusés d’avoir orchestré une campagne numérique coordonnée contre l’épouse du président de la République.
Cette procédure judiciaire fait suite à la plainte déposée par Brigitte Macron le 27 août 2024. Face à l’intensification des attaques sexistes et diffamatoires, l’Élysée a décidé de porter l’affaire devant la justice. L’enquête, confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), a permis d’identifier précisément les auteurs des publications incriminées.
Le parquet de Paris reproche aux accusés d’avoir diffusé des contenus malveillants ciblant le « genre », la « sexualité » et la relation du couple présidentiel. Certains messages allaient jusqu’à assimiler la différence d’âge entre Emmanuel et Brigitte Macron à de la « pédophilie ».
Cette affaire s’inscrit dans un phénomène plus large de harcèlement numérique alimenté par une rumeur persistante.
La Rumeur Infondée Qui A Enflammé Les Réseaux Sociaux
Cette rumeur persistante trouve ses racines dans une infox particulièrement toxique née en 2017, peu après l’élection d’Emmanuel Macron. La désinformation prétend que Brigitte Macron serait une femme transgenre, née sous le prénom « Jean-Michel ». Une allégation totalement infondée qui a pourtant trouvé un terreau fertile dans les sphères complotistes françaises.
Initialement propagée par des figures marginales, cette rumeur a connu une amplification dramatique en 2024. L’influenceuse d’extrême droite américaine Candace Owens s’en est emparée, produisant une série de vidéos baptisées Becoming Brigitte. Ces contenus insinuent que l’épouse du président français vivrait sous une fausse identité.
L’impact a été immédiat et massif. Sur X, anciennement Twitter, les publications se sont multipliées à une vitesse vertigineuse. Des montages photographiques aux commentaires dégradants, une véritable machine à harcèlement s’est mise en marche. Les hashtags virulents, les détournements d’images et les publications à caractère sexiste et transphobe ont submergé les plateformes.
Cette mécanique de désinformation illustre parfaitement comment une rumeur peut échapper à tout contrôle sur les réseaux sociaux. De simples allégations deviennent des « preuves » partagées massivement, créant un climat d’hostilité permanent contre la Première dame.
Un phénomène qui a poussé des individus aux profils variés à franchir la ligne rouge.
Profils Des Accusés : Du Publicitaire À La Médium
Ces individus aux profils variés révèlent la diversité troublante de ceux qui ont alimenté cette campagne de harcèlement. Dix personnes âgées de 41 à 60 ans comparaissent aujourd’hui : huit hommes et deux femmes issus d’horizons professionnels disparates.
Parmi eux, un élu local, un galeriste, un enseignant, un informaticien ou encore une médium autoproclamée. Une hétérogénéité qui démontre comment la désinformation traverse toutes les catégories sociales.
Le nom d’Aurélien Poirson-Atlan, alias « Zoé Sagan », figure en bonne place dans ce dossier. Ce publicitaire n’en est pas à son coup d’essai : il était déjà impliqué dans la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux en 2020. Son compte X, aujourd’hui suspendu, entretenait des liens étroits avec les sphères complotistes.
Autre figure marquante : Delphine J., connue sous le pseudonyme d’« Amandine Roy ». Se présentant comme médium et journaliste indépendante, elle aurait contribué à propager la rumeur sur l’identité de Brigitte Macron. Son avocate affirme qu’elle s’est « contentée de rebondir sur l’actualité » sans s’adresser directement à la Première dame.
Le parquet reproche à ces prévenus d’avoir tenu des propos malveillants sur le « genre », la « sexualité » et la relation du couple présidentiel. Certains sont allés jusqu’à assimiler la différence d’âge entre Emmanuel et Brigitte Macron à de la « pédophilie ».
Un faisceau d’accusations qui révèle l’ampleur des dégâts causés par cette campagne orchestrée.
Enjeux Judiciaires Et Précédent Pour La Lutte Contre Le Cyberharcèlement
Face à l’ampleur de cette campagne orchestrée, la justice française entend marquer les esprits. Les dix prévenus encourent jusqu’à deux ans d’emprisonnement, une peine qui reflète la gravité accordée au cyberharcèlement sexiste visant les femmes publiques.
Ce procès parisien s’inscrit dans une démarche plus large de lutte contre l’impunité numérique. Parallèlement, le couple Macron a engagé une procédure judiciaire aux États-Unis contre Candace Owens, l’influenceuse d’extrême droite américaine qui a donné une dimension internationale à cette campagne de désinformation. Cette double approche judiciaire illustre la complexité de combattre un phénomène transfrontalier.
L’affaire dépasse le simple cas personnel de Brigitte Macron. Elle cristallise une volonté politique de protéger plus fermement les femmes exposées médiatiquement contre les violences numériques sexistes et transphobes.
Le verdict attendu pourrait établir un précédent juridique majeur. Il s’agit de redéfinir les limites entre liberté d’expression et discours haineux sur les réseaux sociaux, un équilibre délicat dans une société numérique où la frontière s’estompe rapidement.
Les avocats de la défense plaident pour la plupart la liberté d’opinion, arguant que leurs clients ont simplement « rebondi sur l’actualité ». Mais la justice examine désormais l’intentionnalité derrière ces publications et leur impact cumulatif sur la dignité des personnes ciblées.
Cette jurisprudence en devenir pourrait transformer l’approche judiciaire du harcèlement numérique en France.










