📌 Chasse dans le Gard : un sanglier blesse gravement un père et son fils, le plus jeune héliporté en urgence

Posted 7 décembre 2025 by: Admin
L’Attaque Soudaine : Quand La Nature Reprend Ses Droits
Samedi 6 décembre, vers 15 heures, une partie de chasse familiale bascule dans le drame à Saint-Nazaire-des-Gardies. Un père de 54 ans et son fils de 30 ans, venus traquer le gibier dans les collines gardoises, se retrouvent eux-mêmes sous l’assaut d’un sanglier qui charge avec une violence inattendue. L’animal transforme en quelques secondes cette sortie père-fils en urgence vitale.
L’alerte est immédiate. Le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Gard déploie des moyens exceptionnels : unité spécialisée IMP et renfort aérien s’élancent vers le lieu de l’attaque. Sur place, les secours découvrent deux victimes aux traumatismes préoccupants, frappées aux membres inférieurs par les défenses de l’animal.
La situation impose une réponse graduée. Le quinquagénaire, blessé au mollet, sera transporté par voie terrestre vers le centre hospitalier d’Alès. Son fils, percuté à répétition et gravement touché à la hanche, nécessite une évacuation prioritaire : le Dragon 13, hélicoptère de la Sécurité Civile, s’envole vers le CHU Carémeau de Nîmes. Deux destinations, deux pronostics, une même violence primitive révélée en plein après-midi gardois.
Le Père : Une Blessure Impressionnante Au Mollet
Lorsque les pompiers du SDIS 30 parviennent sur les lieux, ils constatent l’ampleur des dégâts. Le chasseur de 54 ans présente une plaie de près de 15 centimètres au mollet gauche, lacération profonde témoignant de la puissance des défenses du sanglier. La chair déchirée, l’hémorragie maîtrisée par les premiers gestes de secours, le quinquagénaire reste conscient malgré la violence du choc.
Les équipes médicales sécurisent rapidement la blessure avant d’organiser son évacuation. Contrairement à son fils, son état permet un transport terrestre : direction le centre hospitalier d’Alès, à quelques kilomètres du site de l’accident. Les sapeurs pompiers stabilisent la victime dans l’ambulance, surveillant attentivement l’évolution de ses constantes vitales durant le trajet.
Cette plaie de 15 centimètres, bien que spectaculaire, n’engage pas le pronostic vital. Le traumatisme reste localisé au membre inférieur, sans atteinte des structures vasculaires majeures. Mais à quelques mètres de là, son fils vit une tout autre réalité : percuté à plusieurs reprises, le trentenaire subit l’assaut répété de l’animal avec des conséquences autrement plus graves.
Le Fils : Percuté À Répétition, Un Pronostic Plus Sombre
La violence de l’attaque atteint son paroxysme avec le trentenaire. Le sanglier ne s’est pas contenté d’une seule charge : percuté à plusieurs reprises, le jeune homme subit l’assaut furieux de l’animal qui revient à la charge, transformant l’accident en véritable cauchemar. Chaque impact aggrave son état, la bête sauvage frappant avec une détermination implacable.
Les secours découvrent un traumatisme autrement plus préoccupant. La hanche porte les stigmates de cette furie animale : blessures multiples, déchirures profondes, hémorragie massive. Face à l’urgence absolue, les pompiers n’ont d’autre choix que de poser un garrot – geste technique réservé aux situations où le pronostic vital est engagé. Cette compression extrême des vaisseaux sanguins témoigne de la gravité exceptionnelle de son état.
Le temps compte désormais en minutes. Impossible d’envisager un transport terrestre : seule l’évacuation héliportée peut sauver le chasseur. Le Dragon 13, hélicoptère de la Sécurité Civile, se pose dans un vacarme assourdissant. Les équipes médicalisées stabilisent le blessé avant de l’embarquer d’urgence vers le CHU Carémeau de Nîmes, seul établissement équipé pour gérer un polytraumatisme de cette ampleur.
Cette double évacuation – père vers Alès, fils vers Nîmes – révèle la mobilisation exceptionnelle déclenchée par cet accident hors norme.
Déploiement Exceptionnel : La Machine De Secours En Action
Cette double évacuation révèle l’ampleur du dispositif déployé par les sapeurs-pompiers du Gard. Dès l’alerte donnée à 15 heures, le SDIS 30 active ses protocoles d’urgence les plus lourds. « De nombreux moyens ont été immédiatement mobilisés dont l’unité spécialisée IMP et un moyen aérien », précise le service départemental. Cette réactivité exemplaire transforme un coin reculé de Saint-Nazaire-des-Gardies en véritable base opérationnelle de secours.
L’unité IMP – Infirmiers Médecins Pompiers – constitue l’élite des interventions traumatiques. Ces équipes spécialisées maîtrisent les gestes techniques avancés : pose de garrot, stabilisation de polytraumatisés, décisions d’évacuation prioritaire. Leur présence sur les lieux témoigne de la gravité initiale de l’accident, détectée dès l’appel d’urgence.
La coordination entre moyens terrestres et aériens illustre la complexité de l’opération. Pendant que les véhicules de secours prennent en charge le père direction Alès, le Dragon 13 effectue son ballet aérien pour héliporter le fils vers Nîmes. Deux blessés, deux trajectoires médicales, une seule chaîne de survie parfaitement orchestrée.
Ce déploiement inhabituel pour un accident de chasse souligne une réalité méconnue : la dangerosité réelle des sangliers lorsqu’ils se sentent menacés. L’animal, réputé pour sa puissance et son agressivité défensive, vient de le démontrer avec une brutalité dévastatrice.










