📌 Décédé à 76 ans, Thierry Ardisson avait fait polémique deux mois avant sa mort : « Mes mots ont dépassé ma pensée… »

Posted 14 juillet 2025 by: Admin
La Disparition D’Une Figure Emblématique Du PAF
Le petit écran français perd l’une de ses personnalités les plus marquantes. Thierry Ardisson s’est éteint à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du foie, ce lundi 14 juillet 2025. L’annonce de sa disparition a été communiquée par son attachée de presse et sa femme, Audrey Crespo-Mara, auprès de BFMTV et l’AFP.
Dans un témoignage poignant, la journaliste de TF1 a rendu hommage à l’homme qui a partagé sa vie : « Thierry est parti comme il a vécu. En homme courageux et libre. Avec ses enfants et les miens, nous étions unis autour de lui. Jusqu’à son dernier souffle ». Ces mots traduisent l’émotion d’une famille unie dans l’épreuve, mais aussi l’image d’un homme resté fidèle à ses convictions jusqu’au bout.
Figure incontournable du paysage audiovisuel français pendant plusieurs décennies, Thierry Ardisson avait bâti sa réputation sur un style unique, provocateur et sans concession. Sa capacité à susciter des polémiques en tout genre était devenue sa signature, faisant de lui un animateur redouté autant qu’admiré.
Pourtant, sa dernière apparition télévisée, deux mois avant sa mort, avait déclenché une tempête médiatique d’une ampleur particulière.
Deux Mois Avant Sa Mort, La Polémique Qui Enflamme Les Réseaux
Cette tempête avait pour épicentre le plateau de « Quelle époque ! » sur France 2. Invité pour présenter son livre « L’Homme en noir », Thierry Ardisson s’était retrouvé face à Léa Salamé dans une séquence qui allait marquer ses derniers mois.
L’animateur avait d’abord évoqué son passé, rappelant comment il avait viré Dieudonné de son plateau en 2004 pour antisémitisme. « Soit dix ans avant que Manuel Valls n’interdise ses spectacles », précisait-il. Mais c’est l’intervention d’un médecin, Raphaël Pitti, présenté comme « une sorte de Mère Teresa » selon les mots d’Ardisson, qui avait fait basculer l’échange.
Submergé par l’émotion face au témoignage de ce praticien sur la situation à Gaza, Thierry Ardisson avait alors lâché une phrase qui allait déclencher un tollé : « Gaza, c’est Auschwitz ». Cette comparaison controversée avait immédiatement provoqué une déferlante de critiques sur les réseaux sociaux.
Le lendemain de la diffusion, Twitter s’embrasait. Les internautes dénonçaient massivement ces propos jugés inappropriés, créant une polémique d’ampleur nationale. Face à cette tempête, l’animateur avait dû réagir rapidement pour tenter de limiter les dégâts.
Dans Les Coulisses De La Polémique : Les Révélations D’Ardisson
Ces dégâts, Thierry Ardisson avait tenté de les expliquer dans une interview exclusive accordée au Point quelques jours plus tard. L’animateur y livrait sa version des faits, révélant les coulisses méconnues de cette séquence explosive.
« Je pensais que cette phrase allait être coupée au montage », avouait-il sans détour. Une révélation qui éclairait d’un jour nouveau cette polémique. Sur le plateau, personne n’avait réagi. « Ni Léa Salamé ni Appoline de Malherbe. Tout le monde est parti après l’émission comme si de rien n’était », précisait Ardisson.
L’animateur dévoilait également un élément crucial : ce médecin Raphaël Pitti, présenté comme « une sorte de Mère Teresa », était en réalité « militant politique au parti Place publique ». Une information que l’équipe de l’émission avait omis de mentionner. « Ce que personne ne nous avait dit », soulignait-il avec amertume.
Cette révélation jetait un éclairage particulier sur l’échange. Ardisson rappelait d’ailleurs qu’il avait viré Dieudonné de son plateau en 2004 pour antisémitisme, soit « dix ans avant que Manuel Valls n’interdise ses spectacles ». Une précision qui témoignait de sa vigilance historique face à ces dérives.
Submergé par l’émotion face au témoignage du praticien, l’animateur avait prononcé cette phrase fatale. Une déclaration qui allait nécessiter une réaction immédiate et exceptionnelle de sa part.
Les Excuses Exceptionnelles D’Un Homme Qui Ne S’Excuse Jamais
Cette réaction fut immédiate et surprenante. Dès le lendemain de la diffusion, Thierry Ardisson présentait ses excuses publiques, brisant ainsi l’une de ses règles les plus ancrées. « Je me suis immédiatement excusé », confirmait-il au Point.
Un geste qui avait son importance. « Ce qui a un peu calmé les choses, car je ne m’excuse jamais. Et donc, quand je le fais, ça se remarque », analysait lucidement l’animateur. Cette rareté conférait un poids particulier à sa démarche auprès du public et des médias.
Ardisson avait également envoyé un communiqué officiel à l’AFP pour clarifier sa position. Mais une nouvelle frustration l’attendait : « Ils n’en ont publié que la moitié, va savoir pourquoi », déplorait-il. Une censure partielle qui l’empêchait de s’expliquer pleinement.
L’animateur tenait à rétablir trois vérités essentielles. D’abord, son intégrité : « Je ne suis pas antisémite, tout le monde le sait ». Ensuite, sa conscience géopolitique : « Je sais aussi très bien ce qui se passe à Gaza ». Enfin, sa sincérité : « Mes propos ont dépassé ma pensée ».
« Nos enfants nous reprocheront un jour de ne pas l’avoir dénoncé plus fort », ajoutait-il, révélant ses véritables convictions sur le conflit. Une ultime mise au point qui témoignait de sa complexité, loin des caricatures véhiculées par la polémique.