📌 « Elle mange du plâtre et se tape la tête contre les murs » : les révélations troublantes sur l’état de Dahbia Benkired en prison

Posted 15 octobre 2025 by: Admin
La Reconstitution D’Un Crime Glaçant
Le vendredi 14 octobre 2022 restera gravé dans les mémoires comme le jour où l’impensable s’est produit. Lola, 12 ans, ne rentrait pas du collège alors qu’elle terminait ses cours en milieu d’après-midi. L’adolescente, fille des concierges de l’immeuble parisien où elle résidait, n’arriverait jamais à destination.
Les images de vidéosurveillance révèlent un détail crucial : Lola en compagnie d’une femme, qui monte dans l’ascenseur. Ces enregistrements constituent la preuve vidéo déterminante qui permettra d’identifier rapidement Dahbia Benkired, cette Algérienne sous OQTF depuis deux mois au moment des faits.
La macabre découverte aura lieu dans la cour intérieure du bâtiment. Le corps de l’adolescente est retrouvé démembré, dissimulé dans une valise en plastique. L’horreur de cette mise en scène contraste violemment avec l’innocence d’une jeune fille qui rentrait simplement de l’école.
Cette reconstitution minutieuse des dernières heures de Lola révèle comment un trajet quotidien s’est transformé en tragédie. Les autorités disposent désormais d’éléments tangibles pour comprendre le déroulement des événements, mais le mobile de cette violence extrême demeure encore flou. L’appréhension rapide de Dahbia Benkired marque le début d’une enquête qui révélera des aveux aussi troublants qu’incompréhensibles.
Aveux Troublants Et Profil Psychologique Alarmant
Face aux enquêteurs, Dahbia Benkired ne cherche pas à nier l’évidence. Ses aveux tombent avec une froideur déconcertante : « Je l’ai scotchée, je l’ai tuée, et puis voilà ». Cette confession brutale révèle l’ampleur de la violence subie par l’adolescente.
Selon Laure Beccuau, procureure de Paris, l’accusée reconnaît avoir « imposé de se doucher avant de commettre sur elle des atteintes à caractère sexuel et d’autres violences ayant entraîné la mort ». Ces détails sordides dessinent le portrait d’un crime d’une cruauté inouïe, perpétré sur une enfant de 12 ans.
Pourtant, malgré ces aveux détaillés, le mobile demeure énigmatique. Les experts peinent à comprendre ce qui a pu pousser cette femme à commettre un acte si barbare. L’expertise psychologique révèle des traits psychopathiques chez Dahbia, sans pour autant établir une psychopathie sévère qui pourrait expliquer rationnellement son geste.
Cette contradiction intrigue les spécialistes : comment une personne peut-elle avouer si facilement un crime aussi abject tout en gardant le silence sur ses motivations ? Dahbia souffre de troubles de la personnalité qui compliquent l’analyse de son profil psychologique.
Alors qu’elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité, ces zones d’ombre alimentent les interrogations sur son état mental réel. Son comportement carcéral apportera bientôt de nouveaux éléments troublants à ce dossier déjà complexe.
Comportements Extrêmes En Détention
Ces interrogations trouvent un écho glaçant dans les révélations sur le quotidien carcéral de Dahbia Benkired. Incarcérée à la prison de Fresnes sous haute surveillance, l’accusée manifeste des comportements qui alarment le personnel pénitentiaire.
Selon nos confrères du Parisien, elle « se rase les cheveux, mange du plâtre, se dénude et se tape la tête contre les murs ». Ces actes d’auto-mutilation répétés témoignent d’un état mental particulièrement dégradé. L’ingestion de plâtre, pratique dangereuse pouvant causer des lésions internes graves, révèle une forme de détresse psychologique extrême.
Les épisodes d’exhibitionnisme et les coups portés contre sa propre tête interrogent sur sa capacité à distinguer la réalité. Ces manifestations s’ajoutent aux troubles de la personnalité déjà identifiés par les experts, compliquant davantage l’évaluation de sa responsabilité pénale.
Le personnel de surveillance doit constamment adapter ses protocoles face à ces comportements imprévisibles. Cette instabilité psychique soulève des questions cruciales sur l’état mental de Dahbia au moment des faits.
Ces révélations carcérales éclairent d’un jour nouveau les confessions troublantes de l’accusée. Car au-delà des aveux, c’est tout un univers mental chaotique qui se dessine, où la frontière entre réalité et délire semble définitivement effacée.
Hallucinations Et Récit Glaçant Du Meurtre
Ces confessions prennent une dimension encore plus troublante lorsque Dahbia Benkired détaille sa vision des événements de cette nuit fatale. L’accusée livre aux autorités un récit où réalité et délire s’entremêlent dans une narration saisissante.
Elle évoque d’abord n’avoir eu « ni chaud ni froid » avant de qualifier les faits de « cauchemar ». Mais c’est dans la description de ses hallucinations que le trouble mental se révèle le plus clairement. Dahbia raconte l’apparition d’un fantôme et affirme que l’œil de Lola a « changé » sous ses yeux.
« C’était comme dans un film d’horreur […], ce n’était pas un être humain », confie-t-elle aux enquêteurs. Cette vision déformée de sa victime illustre la rupture totale avec la réalité. Selon ses dires, voyant « le diable en personne », elle aurait scotché l’adolescente jusqu’à l’asphyxier.
Le rituel macabre ne s’arrête pas là. Dahbia révèle avoir marqué Lola au rouge à lèvres, comparant ce geste au marquage des moutons sacrifiés à l’Aïd. Elle avoue également des agressions sexuelles : « Je l’ai abusée un peu jusqu’à prendre mon plaisir », précisant ensuite « regretter ».
Ces révélations dévoilent un univers mental fragmenté où les références religieuses se mêlent aux pulsions les plus sombres, questionnant une fois encore la responsabilité pénale de cette femme au profil si complexe.