📌 Face aux 70€ de frais réclamés par Ryanair, il a une idée radicale : « J’ai préféré détruire ma valise… »

Posted 19 novembre 2025 by: Admin
L’Incident Qui Fait Le Buzz : Quand Ryanair Refuse Un Bagage Cabine
Une simple valise peut-elle devenir l’objet d’un bras de fer viral entre un passager et une compagnie aérienne ? C’est exactement ce qui s’est produit avec Daniel Gálvez, ce touriste espagnol dont la mésaventure a transformé un vol de retour en spectacle digne des réseaux sociaux.
Tout commence à l’embarquement de son vol retour entre Palma de Majorque et Malaga. Le personnel de bord de Ryanair refuse catégoriquement son bagage cabine, invoquant des dimensions qui dépasseraient les règles autorisées. Une décision qui laisse le voyageur perplexe : cette même valise avait pourtant été acceptée sans sourciller lors de son vol aller, avec la même compagnie, sur le même trajet.
La vidéo diffusée sur X capture parfaitement cette situation paradoxale. Face aux caméras de téléphones portables des autres passagers, Daniel Gálvez découvre l’inflexibilité du personnel de bord. Aucune négociation possible, aucun arrangement envisageable. Son bagage doit soit partir en soute contre un supplément de 70 euros, soit rester au sol.
Cette incohérence révèle une réalité que connaissent bien les voyageurs réguliers : les contrôles peuvent varier drastiquement d’un vol à l’autre, transformant chaque embarquement en loterie administrative. Une situation qui va pousser le jeune Espagnol vers une solution pour le moins inhabituelle.
La Solution Radicale : Arracher Les Roulettes Sous Les Yeux Du Personnel
Face à cette impasse administrative, Daniel Gálvez refuse catégoriquement de céder aux 70 euros réclamés pour l’enregistrement en soute. Sa réaction va stupéfier l’ensemble de l’équipage : plutôt que de payer un supplément qu’il juge abusif, le voyageur espagnol décide tout simplement de modifier sa valise sur place.
La scène, filmée par plusieurs passagers, révèle un spectacle pour le moins inhabituel. Sous les yeux ébahis du personnel de bord, Daniel s’agenouille et commence méthodiquement à s’attaquer aux roulettes de son bagage. Pas question de lâcher prise face à ce qu’il considère comme une arnaque pure et simple.
Les autres voyageurs, d’abord interloqués, comprennent rapidement la stratégie. Les applaudissements fusent progressivement tandis que l’Espagnol persévère dans son entreprise de démontage. Pendant une dizaine de minutes, sous l’objectif des caméras de téléphones portables, il s’acharne sur les fixations avec une détermination qui force l’admiration.
Le pari audacieux finit par porter ses fruits. Une fois les roulettes retirées, sa valise respecte parfaitement les dimensions autorisées par Ryanair. Certes moins pratique à transporter, mais désormais conforme au règlement, le bagage peut enfin embarquer en cabine. Une victoire qui soulève une question plus large sur les pratiques tarifaires des compagnies low-cost.
Les Révélations Du Voyageur : « Ma Valise Coûtait Moins Cher Que Les Frais »
Cette victoire inattendue a rapidement dépassé les frontières de l’aéroport. La vidéo, devenue virale en mai 2024, cumule désormais plus de 5 millions de vues sur les réseaux sociaux. Face à ce succès médiatique, le journal britannique The Sun a retrouvé Daniel Gálvez pour recueillir son témoignage exclusif.
Les révélations du voyageur espagnol mettent en lumière l’absurdité économique de la situation. « J’ai eu la valise pendant trois ou quatre ans et elle m’a coûté environ 30 ou 40 euros », confie-t-il au quotidien britannique. Une déclaration qui prend tout son sens lorsqu’on la compare aux 70 euros réclamés par la compagnie aérienne.
L’Espagnol justifie sa démarche par un calcul implacable : « J’ai dit à Ryanair que je n’allais pas payer les 70 € qu’ils me demandaient, enregistrer ma valise m’aurait coûté plus cher que le vol lui-même ». Cette phrase résume parfaitement le paradoxe des compagnies low-cost, où les services annexes peuvent rapidement dépasser le prix du billet d’avion initial.
Son geste, certes radical, soulève des questions légitimes sur la politique tarifaire des transporteurs aériens. Quand les frais accessoires représentent le double du coût d’un bagage neuf, la frontière entre service et racket commercial devient floue. Une problématique qui touche quotidiennement des milliers de passagers confrontés aux règles changeantes des compagnies aériennes.
Le Piège Des Règles Variables : Quand Les Compagnies Changent Leurs Dimensions
Cette mésaventure révèle un problème systémique qui dépasse le simple cas de Daniel Gálvez. Les voyageurs naviguent aujourd’hui dans un labyrinthe réglementaire où chaque compagnie impose ses propres standards, créant une confusion généralisée.
L’Association internationale du transport aérien (IATA) établit pourtant des normes claires : « le bagage cabine ne doit pas dépasser en moyenne les dimensions de 56 x 45 x 25 cm, poignées et roulettes comprises et le poids les 10 kg ». Mais Ryanair s’affranchit de ces recommandations, imposant ses propres critères plus restrictifs.
La situation devient encore plus perverse avec l’évolution constante de ces règles. En 2024, la compagnie low-cost autorisait « un petit bagage en cabine de 40 x 20 x 25 cm maximum ». Depuis 2025, nouveau changement : les bagages personnels doivent mesurer 40 x 30 x 20 cm, et les bagages cabine 55 x 40 x 20 cm. Une valise parfaitement conforme une année devient soudainement hors-norme l’année suivante.
Cette instabilité réglementaire transforme chaque voyage en loterie. Les passagers, comme Daniel lors de son vol aller Palma-Malaga, peuvent voir leur bagage accepté dans un sens puis refusé au retour, sans modification aucune des dimensions. Une stratégie commerciale qui génère des revenus annexes considérables, au détriment de la transparence et de la confiance des clients.
L’impact viral de cette histoire témoigne d’une frustration collective face à ces pratiques opaques.










