📌 Gérard Carreyrou sort de ses gonds après les attaques : « Si on est tous des fachos, moi je suis fier d’être un facho à ses yeux »

Posted 3 octobre 2025 by: Admin
L’Offensive Du Service Public Contre CNews
La tension monte d’un cran dans le paysage audiovisuel français. Le 18 septembre 2025, Delphine Ernotte franchit une ligne rarement traversée par les dirigeants du service public. Dans les colonnes du Monde, la présidente de France Télévisions lâche une déclaration qui fait l’effet d’une bombe : « Il faut admettre que CNews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite ! »
Cette sortie sans précédent ouvre la voie à une escalade verbale. Quelques jours plus tard, Eric Dupond-Moretti enfonce le clou sur RTL. L’ancien Garde des Sceaux ne mâche pas ses mots : « CNews est une chaîne de désinformation continue et d’évangélisation ». Mais c’est sa charge suivante qui provoque l’onde de choc : « Il fait appel aux quatre ou cinq fachos qui sont autour de lui. Et qui sont grassement payés pour confirmer ses propos », assène-t-il sans détour.
Ces attaques coordonnées marquent un tournant inédit. Jamais les plus hautes instances du service public n’avaient affiché une telle virulence contre un concurrent privé. L’utilisation du terme « fachos » par un ex-ministre sonne comme une déclaration de guerre ouverte, préparant le terrain à des ripostes qui ne vont pas tarder.
Gérard Carreyrou Sort De Ses Gonds
La riposte ne se fait pas attendre. Six jours après les propos incendiaires de l’ancien ministre, Gérard Carreyrou monte au créneau sur Europe 1. L’ex-directeur de la rédaction de TF1, habituel chroniqueur de Pascal Praud, affiche une colère froide qui traduit l’ampleur du malaise provoqué par les accusations de Dupond-Moretti.
« Il nous a insultés tous collectivement en nous traitant de fachos », lâche-t-il d’entrée, la voix tremblante d’indignation. Pour Carreyrou, ces mots résonnent comme un camouflet personnel qui entache des décennies d’engagement politique. L’homme de 70 ans sort alors l’artillerie lourde pour défendre son honneur bafoué.
« J’ai passé la moitié de ma vie, c’est-à-dire plus de 40 ans à gauche », martèle-t-il au micro d’Europe 1. Et de dérouler son pedigree progressiste avec la précision d’un homme qui refuse de voir son passé sali : « J’ai été membre d’un seul parti dans ma vie, c’était le Parti Socialiste Unifié de Michel Rocard. J’étais de ceux qui étaient contre l’OAS pendant la guerre d’Algérie. J’étais à la Sorbonne, je faisais des gardes de nuit pour éviter les bombes de l’OAS ».
Cette défense acharnée révèle la blessure profonde infligée par l’ex-Garde des Sceaux. Mais Carreyrou ne compte pas en rester là.
L’Attaque Personnelle Contre Dupond-Moretti
Loin de s’arrêter à cette défense, Carreyrou passe à l’offensive avec une virulence qui surprend. L’ex-directeur de TF1 vide son sac contre celui qu’il présente désormais comme un adversaire personnel. « Ça me fait rigoler de la part d’un homme comme Dupond-Moretti. Je l’ai connu avant avant qu’il devienne obsessif », attaque-t-il sans ménagement.
Le chroniqueur de Pascal Praud développe alors une analyse psychologique impitoyable de l’ancien ministre. « Il y a eu une sorte d’obsession chez lui qui l’a pris à la gorge : c’est d’être l’homme de Macron contre le Front National », assène-t-il au micro d’Europe 1. Une accusation lourde qui dépeint Dupond-Moretti comme un homme dévoré par ses ambitions politiques.
Carreyrou enfonce le clou en dressant le bilan d’échec de cette stratégie supposée : « le vecteur qui allait permettre à Macron d’éviter que le Front National monte ». Une mission ratée selon lui, qui aurait transformé l’avocat en homme amer.
« Mais par contre, il a tout le fiel qui ressort et il nous traite de fachos », conclut-il avec amertume. Cette charge personnelle révèle l’ampleur de la rancœur accumulée et prépare le terrain à un dérapage encore plus retentissant.
Le Dérapage En Direct Qui Fait Polémique
Ce dérapage tant redouté ne tarde pas à survenir. Emporté par sa colère, Gérard Carreyrou franchit une ligne rouge qui provoque immédiatement la stupeur sur Europe 1. Face aux accusations répétées d’Eric Dupond-Moretti, le chroniqueur opère un retournement rhétorique aussi surprenant que controversé.
« Si on est tous des fachos à ses yeux, moi je suis fier d’être un facho à ses yeux », lâche-t-il en direct, transformant l’insulte supposée en étendard de fierté. Cette déclaration, prononcée dans un moment d’exaspération, résonne comme un aveu involontaire qui dépasse largement le cadre du simple dérapage verbal.
L’impact médiatique est immédiat. Cette phrase choc, captée en direct par les auditeurs d’Europe 1, cristallise toutes les tensions autour de CNews et de ses chroniqueurs. Elle offre surtout à ses détracteurs l’arme parfaite pour valider leurs accusations initiales.
Carreyrou, qui tentait initialement de démonter les accusations de fascisme par son parcours personnel, se retrouve paradoxalement à les endosser publiquement. Un retournement de situation qui illustre parfaitement les pièges de la communication à chaud et révèle l’ampleur des clivages qui traversent le paysage médiatique français.
Cette sortie malheureuse transforme une défense légitime en combustible pour une polémique qui enfle désormais bien au-delà des studios parisiens.