📌 Gérard Miller, la figure médiatique interpellée à son domicile pour ces accusations qui remontent à 10 ans

Posted 1 octobre 2025 by: Admin
L’Interpellation D’Une Figure Médiatique
L’annonce a provoqué un séisme dans le milieu médiatique et psychanalytique français. Gérard Miller, figure emblématique des plateaux de télévision et des studios de radio, a été placé en garde à vue mardi à la Brigade de protection des mineurs de Paris. À 77 ans, le psychanalyste médiatique se retrouve au cœur d’une enquête judiciaire pour des accusations de viols et d’agressions sexuelles.
Cette interpellation marque un tournant décisif dans l’affaire qui secoue depuis des mois l’entourage de cette personnalité publique reconnue. Chroniqueur influent sur les ondes et les écrans, Miller s’était bâti une réputation de commentateur politique avisé, notamment comme soutien fidèle de Jean-Luc Mélenchon depuis 2012. Sa voix familière du paysage audiovisuel français résonnait régulièrement dans les débats politiques et sociétaux.
L’enquête préliminaire, ouverte en février 2024 par le parquet de Paris, franchit aujourd’hui une étape cruciale avec cette garde à vue. Les accusations portées contre le praticien concernent des faits présumés de violences sexuelles qui auraient eu lieu lors de séances d’hypnose, tant dans son cabinet professionnel qu’à son domicile personnel.
Cette procédure judiciaire place désormais sous les projecteurs de la justice une figure qui avait su construire sa notoriété sur l’analyse des comportements humains et l’engagement politique.
La Chronologie Des Accusations
Cette enquête judiciaire trouve ses origines dans les révélations fracassantes du magazine Elle en janvier 2024. C’est à cette date que l’affaire a véritablement éclaté au grand jour, brisant le silence qui entourait jusqu’alors les agissements présumés du psychanalyste.
La première accusatrice à prendre la parole publiquement a raconté un épisode traumatisant survenu en 2004. Âgée de 19 ans à l’époque des faits, elle accuse Gérard Miller de l’avoir violée lors d’une séance d’hypnose. Ce témoignage initial a eu l’effet d’une déflagration, libérant la parole d’autres victimes présumées.
Dans les semaines qui ont suivi cette première révélation, l’ampleur des accusations s’est révélée considérable. Plus d’une cinquantaine de femmes ont rejoint la première accusatrice, dénonçant des comportements allant du déplacé aux violences sexuelles les plus graves. Ces témoignages, recueillis par Elle et Mediapart, dressaient un tableau accablant des pratiques présumées du praticien.
Face à cette avalanche de témoignages, le parquet de Paris a officiellement ouvert une enquête préliminaire en février 2024. Cette décision judiciaire a marqué le passage d’accusations médiatiques à une procédure pénale formelle, ouvrant la voie à l’interpellation de mardi.
L’Ampleur Des Accusations Et Victimes
Cette procédure pénale formelle révèle toute la gravité des faits reprochés. Les investigations du parquet portent sur des accusations d’une ampleur exceptionnelle : plus d’une cinquantaine de femmes ont témoigné contre le psychanalyste, dressant un panorama accablant de violences présumées s’étalant sur une décennie.
La spécificité la plus troublante de cette affaire réside dans le profil des victimes présumées. Parmi les témoignages recueillis figurent ceux de femmes mineures au moment des faits, ce qui a conduit le parquet à qualifier les accusations de « viols et agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures ». Cette dimension particulièrement grave explique l’intervention de la Brigade de protection des mineurs dans l’enquête.
Les violences dénoncées auraient eu lieu dans un cadre thérapeutique détourné. Les victimes présumées décrivent des agressions survenues lors de séances d’hypnose, tant au cabinet professionnel qu’au domicile personnel de Gérard Miller. Cette utilisation présumée d’une technique thérapeutique à des fins criminelles constitue un élément central des accusations.
La période examinée par l’enquête s’étend de 1995 à 2005, soit dix années durant lesquelles ces violences auraient été commises. Cette longue chronologie soulève des questions sur les mécanismes qui ont permis la perpétuation présumée de ces agissements dans la durée.
La Défense Et Les Démentis
Face à cette déferlante d’accusations, Gérard Miller a établi une ligne de défense catégorique dès les premières révélations. Le psychanalyste conteste fermement l’ensemble des accusations portées contre lui et réfute totalement la version des faits présentée par ses accusatrices.
Sa stratégie défensive s’articule autour d’un déni technique précis concernant ses pratiques professionnelles. Sur le réseau social X, Miller a ainsi réfuté avoir jamais pratiqué l’hypnose dans un cadre privé, affirmant que ces séances se déroulaient « toujours en public ». Cette précision vise directement le cœur des accusations, puisque les victimes présumées dénoncent des agressions survenues lors de séances d’hypnose à huis clos.
Concernant les interactions en tête-à-tête avec ses patientes, le psychanalyste propose une explication alternative. Il qualifie ces moments de « tests élémentaires » et assure que « celui ou celle qui acceptait de s’y livrer n’était absolument pas hypnotisé, il restait parfaitement conscient, en totale possession de ses moyens ». Cette version contredit frontalement les témoignages recueillis.
Depuis l’ouverture de l’enquête préliminaire, Miller adopte une posture de coopération judiciaire. « Certain de n’avoir commis aucune infraction et prêt à répondre sur chacun des faits reprochés, je souhaite désormais réserver ma parole à l’institution judiciaire », avait-il déclaré, privilégiant désormais le silence médiatique au profit de la procédure pénale.