Disparition Mystérieuse Au Bord De L’Orb En Crue

Depuis le 23 décembre 2025, Dominique Belloc, 65 ans, demeure introuvable. La sexagénaire s’est volatilisée à Hérépian, sur la route des Aires, dans des circonstances qui soulèvent de nombreuses questions. Ce lundi après-midi là, elle revenait d’un week-end paisible à Lamalou-les-Bains avec son mari lorsque leur trajet de retour a basculé dans l’inexplicable.

Le couple s’était arrêté sur une aire de covoiturage pour une pause cigarette. Rien d’inhabituel en apparence. Pourtant, alors que son époux fumait près du véhicule, Dominique a pris une décision déroutante : repartir à pied en empruntant le chemin qu’ils venaient de parcourir en voiture. Quelques minutes plus tard, face à son absence, son mari a démarré pour la rejoindre. Vaines recherches. La femme s’était évaporée.

Le contexte ajoute à l’inquiétude : l’Orb était en crue ce jour-là, transformant les abords de la rivière en zone à risque. Quatre jours sans nouvelles, sans contact, sans le moindre signe de vie. Les autorités considèrent désormais cette disparition comme préoccupante, d’autant que Dominique aurait semblé désorientée lors de ses derniers instants observés. Une femme partie pour une simple promenade qui ne revient jamais.

Les Circonstances Précises De La Disparition

L’aire de covoiturage route des Aires, à Hérépian, n’avait rien d’un lieu hostile. Pourtant, c’est là que Dominique Belloc a disparu sans laisser de trace. Les enquêteurs ont reconstitué ces derniers instants avec une précision clinique : le couple stationne, allume une cigarette. Le mari reste près du véhicule. Dominique, elle, décide de rebrousser chemin à pied.

Cette décision intrigue les gendarmes. Pourquoi revenir sur ses pas en marchant alors qu’ils venaient de parcourir ce tronçon en voiture ? Aucune explication logique n’émerge. Son époux, inquiet après quelques minutes d’attente, reprend le volant pour la retrouver. Il parcourt la zone méthodiquement, scrute les abords, appelle. Rien. Comme si elle s’était dissipée dans l’air hivernal.

La proximité de l’Orb en crue transforme cette énigme en urgence vitale. Les berges gonflées, le courant violent, la visibilité réduite : autant de facteurs qui ont pu précipiter un drame. Les militaires de la gendarmerie de Bédarieux ont immédiatement saisi la gravité de la situation. Chaque heure écoulée diminue les chances de retrouver la sexagénaire saine et sauve, surtout si elle présentait des signes de désorientation comme le suggèrent les témoignages. Une femme, une pause, un chemin familier. Et puis plus rien.

Moyens De Recherche Déployés Par La Gendarmerie

Face à l’urgence, les militaires de Bédarieux ont actionné l’arsenal des opérations de grande envergure. L’hélicoptère du groupement de gendarmerie a survolé la zone dès les premières heures, scrutant les berges de l’Orb et les secteurs adjacents. Du ciel, aucune trace de la disparue n’a pu être identifiée malgré une reconnaissance méthodique du terrain.

Au sol, l’équipe cynophile spécialisée dans la recherche de pistes a ratissé les abords de l’aire de covoiturage. Les chiens, formés pour détecter les odeurs humaines même dans des conditions difficiles, n’ont relevé aucun indice exploitable. Une impasse troublante qui épaissit le mystère autour de cette disparition.

Vendredi matin, les gendarmes ont intensifié leurs efforts avec un ratissage massif sur deux kilomètres le long de l’Orb, toujours en crue. Des dizaines d’hommes ont progressé méthodiquement sur les berges boueuses, inspectant chaque recoin où le corps aurait pu être emporté ou retenu. La rivière gonflée complique considérablement les recherches : la visibilité dans l’eau reste nulle, le débit empêche toute plongée sécurisée.

Malgré ces moyens exceptionnels, aucun élément matériel n’a été découvert. Ni vêtement accroché aux branches, ni effet personnel abandonné, ni témoignage d’un automobiliste qui aurait croisé la sexagénaire. Cette absence totale d’indices oriente désormais les investigations vers d’autres hypothèses.

Appel À Témoins Et Signalement

L’absence de résultats concrets pousse les autorités à solliciter la vigilance de la population. Dominique Belloc, 65 ans, née le 15 février 1961 à Montauban, mesure entre 1,60 m et 1,70 m. Sa peau bronzée et ses cheveux noirs grisonnants constituent des traits distinctifs, tout comme son tatouage : une lettre M entourée d’un cœur sur l’avant-bras gauche.

Le jour de sa disparition, elle portait des vêtements facilement repérables : un pantalon rouge, une veste noire, un chemisier jaune orné de taches noires et des baskets mauves. Cette tenue colorée aurait dû attirer l’attention, pourtant aucun témoin ne s’est manifesté jusqu’à présent.

Les enquêteurs explorent une piste troublante : Dominique Belloc aurait semblé désorientée lors de sa disparition. Habituée à fréquenter les bars pour y fumer et prendre des cafés, elle aurait pu partir faire de l’auto-stop dans un état de confusion. Cette hypothèse expliquerait pourquoi son mari ne l’a retrouvée nulle part sur le chemin qu’elle avait emprunté à pied.

La gendarmerie de Bédarieux lance un appel pressant : toute personne ayant aperçu la sexagénaire depuis le 23 décembre doit contacter immédiatement les services par mail à cob.bedarieux@gendarmerie.interieur.gouv.fr ou composer le 17. Chaque minute compte pour retrouver cette résidente de Frontignan, dont la famille attend désespérément des nouvelles depuis quatre jours.