📌 Il attend 5 ans que l’assassin de son fils sorte de prison, puis l’abat d’une balle dans le dos : « Je savais où le trouver… »

Posted 13 septembre 2025 by: Admin
La Tragédie Originelle : Un Meurtre Pour 25 Euros
Vingt-cinq euros. Le prix d’un menu dans un restaurant, d’un plein d’essence ou d’une bouteille de vin. Une somme dérisoire qui, en juin 2020, a pourtant coûté la vie à Giuliano Palozzi. Cette dette insignifiante s’est transformée en sentence de mort pour le jeune homme, passé à tabac avec une violence inouïe par Franco Lollobrigida.
L’absurdité de cette tragédie révèle l’escalade dramatique qui peut naître du plus petit différend. Giuliano Palozzi n’imaginait sans doute pas, ce jour fatidique, que sa vie s’arrêterait pour si peu. Les coups portés par son agresseur l’ont emporté, laissant derrière lui un père rongé par la douleur et l’injustice.
Pour Guglielmo Palozzi, éboueur de 62 ans, la perte de son fils représente bien plus qu’un deuil ordinaire. Elle incarne l’effondrement de toute logique, la preuve que la violence peut surgir des motifs les plus futiles. Cette mort marque le début d’une obsession qui ne quittera plus le sexagénaire : celle d’obtenir justice pour Giuliano.
Cinq années durant, cette blessure béante n’a cessé de grandir dans l’esprit du père endeuillé. Une plaie que la suite des événements judiciaires ne fera qu’attiser davantage.
L’Échec De La Justice : Une Libération Qui Enflamme La Colère
Cette plaie qui rongeait Guglielmo Palozzi trouve sa source dans les méandres d’un système judiciaire défaillant. En mai dernier, Franco Lollobrigida écopait de dix années de détention en appel pour homicide involontaire aggravé. Une peine qui semblait enfin rendre justice à Giuliano, mort cinq ans plus tôt sous les coups de son bourreau.
Mais la justice italienne réservait une cruelle surprise au père endeuillé. Après avoir interjeté un pourvoi devant la Cour de cassation, l’assassin présumé obtenait sa remise en liberté. Une décision technique, froide, qui anéantissait d’un trait de plume l’espoir de voir le meurtrier de son fils payer pour ses actes.
Pour Guglielmo, cette libération constitue un second assassinat : celui de sa foi en la justice. Comment accepter qu’un homme ayant ôté la vie pour vingt-cinq euros retrouve sa liberté ? Comment supporter que les rouages administratifs effacent la souffrance d’une famille détruite ?
Cette défaillance judiciaire transforme la douleur du sexagénaire en rage froide. La colère remplace progressivement le chagrin, nourrissant une obsession vengeresse qui ne connaîtra bientôt plus de limites. Dans l’esprit tourmenté de l’éboueur romain, une idée fixe germe : si la justice officielle échoue, il faudra faire justice soi-même.
La Vengeance Froide : Un Meurtre Prémédité En Plein Jour
Cette idée fixe ne reste pas longtemps à l’état de projet. Guglielmo Palozzi se transforme en chasseur méthodique, traquant sa proie avec la patience d’un prédateur. L’éboueur de soixante-deux ans mobilise toute son énergie pour retrouver la trace de Franco Lollobrigida, récemment libéré des geôles italiennes.
Le mardi 8 juin, dans la matinée, la traque touche à sa fin. Palozzi localise enfin celui qu’il considère comme l’assassin de son fils dans les jardins publics de Rocca di Papa, au sud-est de Rome. Un cadre paisible qui va devenir le théâtre d’une exécution sommaire.
La confrontation débute par quelques palabres tendues entre les deux hommes. Mais Guglielmo n’est pas venu pour négocier. Quand Franco Lollobrigida tourne les talons, pensant mettre fin à cette altercation, le père vengeur sort un revolver de sa poche. Une détonation claque dans l’air matinal.
La balle atteint sa cible en plein cœur par le dos. Franco Lollobrigida s’effondre sous les yeux médusés des témoins présents dans le parc. Il décède quelques instants plus tard, victime d’une justice privée implacable.
Guglielmo Palozzi ne tente aucune fuite. Les passants le maîtrisent sans qu’il oppose la moindre résistance, comme si l’accomplissement de sa vengeance avait libéré toute la tension accumulée durant ces années d’attente.
L’Émotion Populaire : Quand Les Réseaux Sociaux Soutiennent Le Vengeur
Les policiers arrivent rapidement sur les lieux du crime. Guglielmo Palozzi se laisse menotter sans broncher, l’arme encore chaude à ses pieds. Son arrestation pour homicide volontaire marque officiellement la fin d’une vengeance qui aura duré cinq longues années.
Mais l’affaire prend une tournure inattendue dès que les premiers détails filtrent dans la presse italienne. Sur Facebook, Twitter et Instagram, les commentaires se multiplient à une vitesse vertigineuse. Loin de condamner le geste du sexagénaire, des milliers d’internautes lui manifestent leur soutien.
« Un père qui venge son fils, c’est de la légitime défense », écrit une utilisatrice. « La justice a échoué, il a pris le relais », ajoute un autre. Les messages de compassion affluent sous les articles relatant l’affaire, transformant Guglielmo Palozzi en symbole d’une justice populaire que beaucoup jugent plus efficace que celle des tribunaux.
Cette vague de solidarité révèle une fracture profonde entre l’opinion publique et le système judiciaire italien. Pour nombre d’Italiens, le père vengeur incarne la frustration collective face à une justice perçue comme trop clémente envers les criminels.
L’avocat de Guglielmo Palozzi confirme que son client a reçu des centaines de lettres de soutien depuis sa détention. Un phénomène qui interroge sur la frontière entre justice et vengeance dans une société en quête de repères.