📌 Il avoue le meurtre de son fils : « C’est monstrueux ce que j’ai fait… »

Posted 3 août 2025 by: Admin
Un Crime Familial D’Une Rare Violence
Le 31 juillet 2025, à Gemona, près d’Udine dans le nord de l’Italie, une découverte macabre bouleverse cette commune tranquille proche de la frontière slovène. Alessandro, 35 ans, est retrouvé mort, découpé en morceaux dans un sac-poubelle abandonné devant son propre domicile. Une horreur qui contraste violemment avec l’image paisible que renvoyait cette famille aux yeux du voisinage.
Selon les témoignages recueillis, Alessandro menait une existence en apparence ordinaire. Père d’une petite fille de quelques mois née de sa relation avec sa compagne colombienne, il cohabitait avec cette dernière et sa propre mère dans ce qui semblait être un foyer stable. Les voisins décrivent une famille « tranquille », loin de laisser présager un tel drame.
Pourtant, derrière cette façade de normalité se cachait une réalité autrement plus sombre. Le corps de la victime avait été recouvert de chaux, une tentative délibérée de masquer l’odeur de décomposition et de retarder la découverte du cadavre. Cette précaution révèle une planification minutieuse qui interroge sur les véritables circonstances de ce meurtre familial.
L’ampleur de la violence exercée et les méthodes employées suggèrent un acte prémédité d’une brutalité exceptionnelle, bien loin de l’accident ou de la dispute qui aurait mal tourné.
Le Mode Opératoire Révélé Par L’Enquête
Cette préméditation soupçonnée trouve aujourd’hui sa confirmation dans les premiers éléments révélés par l’enquête judiciaire. Selon les informations du Corriere Del Veneto, Alessandro aurait d’abord été drogué avant d’être étouffé avec une cordelette. Une méthode qui témoigne d’une volonté délibérée de neutraliser la victime avant de passer à l’acte fatal.
Le découpage du corps et son placement dans un sac-poubelle, puis la dissimulation sous la chaux, révèlent une logistique macabre pensée pour retarder au maximum l’identification du crime. Ces gestes techniques contrastent avec l’image d’un acte passionnel et renforcent l’hypothèse d’une exécution méthodique.
Parallèlement, l’enquête dévoile un profil troublant de la victime qui complexifie l’affaire. Alessandro était connu des services de police et présentait des comportements inquiétants : amateur d’armes, exhibitionniste et violent envers les animaux. Ces révélations, bien qu’elles ne justifient en rien l’horreur du crime, apportent un éclairage nouveau sur la personnalité de l’homme et les tensions qui pouvaient régner au sein du foyer.
Les enquêteurs s’attachent désormais à comprendre si ces traits de caractère ont pu constituer un élément déclencheur dans la décision meurtrière des deux femmes.
Les Aveux Spontanés Des Meurtrières
Ces interrogations ont trouvé une réponse aussi inattendue que troublante. Contrairement à ce que laissait supposer la sophistication du crime, ce sont les meurtrières elles-mêmes qui ont contacté les forces de l’ordre quelques jours après les faits, brisant le silence qui entourait la disparition d’Alessandro.
Dans un retournement saisissant, Lorena Venier, la mère de 61 ans, et la compagne colombienne se sont rendues spontanément aux autorités. Lors de son interrogatoire, la mère a livré des aveux glaçants au magistrate : « C’était moi et je sais que ce que j’ai fait est monstrueux ». Cette confession, diffusée par Radio1 Rai, révèle une prise de conscience brutale de l’horreur commise.
Ce comportement paradoxal interroge : comment concilier la préméditation apparente du crime avec cette démarche volontaire de dénonciation ? Les enquêteurs notent que l’appel initial à la police provenait des suspectes elles-mêmes, suggérant un possible effondrement psychologique face à la réalité de leur acte.
Les deux femmes, désormais poursuivies pour homicide volontaire, seront entendues dans les prochains jours. Leur silence actuel sur les véritables motivations du crime laisse planer une zone d’ombre sur les circonstances exactes qui ont conduit à cette tragédie familiale sans précédent.
Les Zones D’Ombre Du Mobile
Cette zone d’ombre que soulignent les enquêteurs cache en réalité des tensions familiales profondes qui commencent à émerger au fil des investigations. Si les deux femmes persistent dans leur silence sur les véritables raisons de leur geste, plusieurs pistes se dessinent pour comprendre ce qui a pu conduire à un tel déchaînement de violence.
Selon les éléments recueillis par les enquêteurs, la mère et la compagne d’Alessandro craignaient que ce dernier retourne seul en Colombie, abandonnant sa famille italienne. Cette angoisse de l’abandon semble avoir cristallisé des tensions déjà existantes au sein du foyer.
Plus troublant encore, certains médias locaux évoquent le refus présumé d’Alessandro de reconnaître sa propre fille, âgée de seulement quelques mois. Cette paternité contestée aurait pu constituer un point de rupture définitif dans un couple déjà fragile. L’enfant, désormais orpheline de fait, a été prise en charge par les autorités italiennes dans l’attente des développements judiciaires.
Paradoxalement, les enquêteurs ont écarté la piste d’une simple dispute qui aurait dégénéré. La sophistication du mode opératoire et la préméditation apparente suggèrent une décision mûrement réfléchie, alimentée par des rancœurs accumulées. Le mystère demeure donc entier sur l’élément déclencheur qui a fait basculer ces deux femmes dans l’irréparable.