📌 Ils venaient pour les rhinocéros, c’est un groupe de lions qui les a surpris

Posted 25 octobre 2025 by: Admin
L’Embuscade Mortelle Dans La Réserve Shibuya Game
Le 2 juillet 2018, la réserve animalière privée Shibuya Game devient le théâtre d’un retournement de situation aussi brutal qu’inattendu. Trois braconniers s’introduisent illégalement sur le site sud-africain, armés de leurs intentions criminelles et d’un objectif précis : abattre des rhinocéros pour s’emparer de leurs cornes.
Mais cette partie de chasse planifiée va basculer en cauchemar. Les chasseurs vont devenir les proies dans un twist du destin que nul n’aurait pu anticiper.
Au cœur de leur mission illégale, le trio tombe nez à nez avec un groupe de six lions. L’issue ne fait aucun doute : les fauves attaquent immédiatement et dévorent complètement les intrus. Nick Fox, propriétaire de la réserve, livre un témoignage glaçant à l’AFP : « Ils se sont retrouvés au milieu d’un groupe de six lions, et ils n’ont pas eu beaucoup de temps pour réagir. »
La violence de la scène dépasse l’entendement. « Nous ne savons pas exactement combien ils étaient, il n’en reste pas grand-chose », poursuit le propriétaire avec une froideur factuelle. « Des restes humains étaient aussi clairement identifiables. »
Cette tragédie révèle l’ironie cruelle d’une nature qui reprend ses droits de la manière la plus implacable. L’enquête qui suit va dévoiler l’ampleur réelle de cette opération criminelle.
Les Preuves D’Une Opération De Braconnage Organisée
L’intervention de l’unité anti-braconnage sur les lieux révèle rapidement l’ampleur de cette mission criminelle. Dispersés autour des restes humains, des vêtements déchirés et un arsenal complet témoignent d’une opération minutieusement planifiée.
L’inventaire dressé par les enquêteurs glace le sang. Une carabine de gros calibre équipée d’un silencieux trône parmi les découvertes macabres, accompagnée d’une hache, de pinces coupantes et de provisions pour plusieurs jours de survie en brousse.
Nick Fox, propriétaire de la réserve, ne laisse planer aucun doute sur la nature de cette expédition : « Ils avaient une carabine de gros calibre équipée d’un silencieux avec eux, ainsi qu’une hache, des pinces coupantes et de la nourriture pour plusieurs jours. »
Cette panoplie révèle une stratégie rodée. Le silencieux devait permettre d’abattre les rhinocéros sans alerter les gardes, tandis que les outils de découpe visaient à prélever rapidement les cornes avant de disparaître. Les provisions attestent d’un séjour prolongé prévu dans la réserve.
« Tout cela indique qu’il s’agissait d’un gang venu dans le parc avec l’intention de tuer des rhinocéros pour leurs cornes », conclut le propriétaire dans les colonnes du journal RNEWS.
Cette découverte illustre la professionnalisation croissante des réseaux de braconnage qui sévissent en Afrique du Sud, où se concentre la plus importante population mondiale de rhinocéros.
L’Afrique Du Sud, Sanctuaire Assiégé Des Rhinocéros
Cette concentration exceptionnelle de rhinocéros en Afrique du Sud n’est pas fortuite. Le pays abrite près de 80% des rhinocéros de la planète, soit environ 19 000 rhinocéros blancs sur les 20 000 recensés mondialement. Cette population colossale fait du territoire sud-africain l’ultime bastion de ces géants préhistoriques.
Pourtant, cette richesse naturelle attise les convoitises criminelles. En 2024, pas moins de 420 rhinocéros ont été abattus par des braconniers selon le ministère de l’Environnement, confirmant l’ampleur d’un massacre systématique.
La source de cette hécatombe trouve ses racines en Asie, où les cornes se négocient à 60 000 dollars le kilogramme sur le marché noir. L’Afrique du Sud concentre ainsi 66% du volume mondial des saisies de cornes, principalement destinées au Vietnam et à la Malaisie.
Cette demande asiatique explosive s’explique par l’essor économique du Vietnam, où la corne transcende désormais son usage traditionnel en médecine. Elle devient un symbole de statut social, un trophée de richesse que s’arrachent les nouvelles élites.
Face à cette pression commerciale implacable, chaque réserve sud-africaine se transforme en zone de guerre. Les propriétaires comme Nick Fox voient leurs sanctuaires infiltrés par des commandos armés, prêts à tout pour s’emparer de l’or blanc des rhinocéros.
Cette escalade criminelle pousse désormais scientifiques et conservateurs à explorer des solutions radicales pour protéger ces survivants d’une autre époque.
La Riposte Scientifique Contre Le Fléau Du Braconnage
Ces solutions radicales émergent face à une croyance tenace qui alimente le carnage. En médecine traditionnelle asiatique, la corne de rhinocéros est considérée comme un remède miracle, capable de traiter fièvres, convulsions et même cancers. Une superstition millénaire qui génère des profits colossaux malgré l’absence totale de preuves scientifiques.
La composition de cette corne révèle pourtant une vérité décevante : elle contient uniquement de la kératine, la même protéine présente dans nos ongles et cheveux humains. Aucune propriété thérapeutique n’a jamais été démontrée par la science moderne, transformant chaque rhinocéros abattu en victime d’une illusion commerciale.
Face à cette impasse, des chercheurs sud-africains développent des stratégies révolutionnaires. L’initiative la plus audacieuse consiste à rendre les cornes radioactives par injection de matières radioactives. Cette technique révolutionnaire permettrait de détecter instantanément les cornes au passage des frontières grâce aux scanners aéroportuaires.
Cette approche scientifique s’accompagne d’autres innovations : puces électroniques implantées, marquage ADN, et même injection de colorants roses pour rendre les cornes invendables sur les marchés clandestins.
L’objectif est clair : transformer chaque corne en preuve irréfutable de crime, dissuadant définitivement les acheteurs asiatiques et brisant ainsi la chaîne économique qui décime les derniers géants d’Afrique.










