📌 Islam en France : Éric Zemmour défend l’assimilation culturelle contre la visibilité religieuse publique

Posted 8 décembre 2025 by: Admin
Éric Zemmour Relance La Polémique : Sa Position Radicale Sur L’Islam En France
Invité de l’émission Incorrectibles, Éric Zemmour n’a ménagé aucun effort pour réaffirmer sa ligne intransigeante face à l’Islam en France. Le président de Reconquête a profité de cette tribune pour développer longuement sa vision de l’intégration, établissant une frontière qu’il juge infranchissable entre appartenir véritablement à la nation française et simplement résider sur son territoire.
Pour le polémiste devenu politique, la France traverse une crise civilisationnelle majeure qui ne tolère aucune ambiguïté. « Il ne peut y avoir de compromis entre la culture française et certaines pratiques religieuses incompatibles avec la République », martèle-t-il avec une assurance qui ne laisse place à aucune négociation. Cette déclaration s’inscrit dans la continuité de ses prises de position récurrentes sur l’identité nationale, mais elle franchit un cap supplémentaire dans la radicalité du propos.
Le ton adopté est sans détour, presque brutal dans sa clarté. Zemmour refuse tout accommodement entre ce qu’il appelle la psyché française et l’expression visible de la foi musulmane dans l’espace public. Cette intervention télévisée confirme que le député européen n’entend adoucir ni son discours ni ses exigences, malgré les controverses répétées qu’il suscite. Pour lui, la question ne relève pas du débat mais de l’évidence civilisationnelle.
La Distinction Sémantique Au Cœur Du Débat : « Musulman De France » Vs « Français De Confession Musulmane »
Cette vision radicale repose sur une nuance que Zemmour érige en ligne de démarcation fondamentale. Pour lui, la différence entre « musulman de France » et « Français de confession musulmane » ne relève pas d’un simple jeu de mots, mais d’une réalité qu’il juge cruciale pour l’avenir du pays. « Je veux que les musulmans de France deviennent des Français de confession musulmane », déclare-t-il sans détour, résumant en une phrase l’intégralité de son projet politique sur cette question.
Le président de Reconquête détaille ensuite sa définition avec précision. Un « musulman de France », selon lui, désigne une personne qui vit sur le territoire français sans jamais adopter ce qu’il nomme la « psyché française ». « Je suis en France, mais je vis comme un musulman et je ne me soumets pas à la psyché française », explique-t-il pour illustrer cette catégorie qu’il rejette. À l’inverse, le « Français de confession musulmane » ferait passer son appartenance nationale avant toute manifestation religieuse visible, reléguant sa foi à la sphère strictement privée.
Cette distinction, aussi tranchée soit-elle, constitue le pivot central de l’argumentaire zemmourien. Elle établit une hiérarchie claire : l’identité nationale doit primer sur l’identité religieuse, et cette prééminence doit se traduire concrètement dans les comportements quotidiens. Pour Zemmour, accepter de vivre sa foi de manière discrète n’est pas une option mais une condition sine qua non de l’intégration réussie.
Les « Accommodements » Exigés : Voile, Tapis De Prière Et Pratiques Religieuses
Cette hiérarchie se traduit par des exigences concrètes que Zemmour énumère sans ambiguïté. « Ma religion, c’est pour la maison », affirme-t-il, posant ainsi le principe d’un confinement strict de la foi à la sphère privée. Pour le président de Reconquête, les signes religieux ostentatoires n’ont pas leur place dans l’espace public français, qu’il s’agisse de la rue, de l’entreprise ou de toute autre institution.
Le port du voile constitue la première ligne rouge qu’il trace avec fermeté. « Je ne mets pas de voile », martèle-t-il, présentant cette interdiction comme un pilier non négociable de son modèle d’intégration. De même, les tapis de prière en entreprise sont explicitement rejetés : « Je ne mets pas de tapis de prière dans les entreprises », précise-t-il, refusant toute adaptation de l’environnement professionnel aux pratiques religieuses individuelles.
Cette vision dessine les contours d’une République où la religion demeurerait invisible dans l’espace commun. Pour Zemmour, ces « accommodements avec l’âme de la France » ne relèvent pas d’une simple préférence culturelle mais d’une nécessité existentielle. Accepter de reléguer sa foi au domaine domestique et renoncer à toute manifestation publique de son appartenance religieuse deviennent ainsi les conditions indispensables pour prétendre au statut de « Français de confession musulmane ». Une logique qu’il va jusqu’à justifier par son propre vécu.
L’Exemple Personnel De La Kippa : Quand Zemmour Convoque Son Enfance Juive
Cette exigence de discrétion religieuse, Zemmour ne la formule pas de façon théorique. Il l’ancre dans son histoire personnelle, convoquant un souvenir d’enfance qui, selon lui, illustre parfaitement ce qu’il attend des musulmans de France. « Quand j’étais enfant, quand on sortait de la synagogue, on mettait la kippa sur la tête et ma mère nous disait de l’enlever », raconte-t-il avec une précision qui suggère l’importance de cet épisode dans sa construction intellectuelle.
Ce geste maternel devient sous sa plume un modèle d’intégration à reproduire. En demandant à ses fils de retirer leur couvre-chef religieux dès la sortie du lieu de culte, la mère de Zemmour leur enseignait, selon ses mots, « les accommodements avec la France ». Une éducation qu’il revendique et qu’il érige en norme universelle : ce qui valait pour les juifs doit s’appliquer aux musulmans.
Le parallèle établi n’est pas anodin. En mobilisant son propre vécu de Français juif, Zemmour cherche à légitimer sa position et à désamorcer toute accusation de ciblage spécifique de l’islam. « C’est comme ça que j’ai été élevé », martèle-t-il, transformant une anecdote familiale en caution morale et en argument d’autorité. Cette stratégie rhétorique lui permet de présenter ses exigences non comme une discrimination, mais comme l’application cohérente d’un principe qu’il a lui-même intégré. Un témoignage personnel qui, une fois de plus, nourrit la controverse.










