📌 « Je vais t’en coller une ! » : quand Estrosi et Dupond-Moretti faillirent en venir aux mains dans un restaurant niçois

Posted 30 octobre 2025 by: Admin
L’Incident Au Restaurant : Quand La Politique S’Invite À Table
L’atmosphère feutrée d’un restaurant huppé de Nice a brutalement basculé ce soir-là. Selon les révélations du Canard Enchaîné, ce qui devait être un dîner paisible entre amis s’est transformé en théâtre d’une confrontation politique explosive entre deux poids lourds : Éric Dupond-Moretti, ancien garde des Sceaux, et Christian Estrosi, maire de la ville.
L’ancien ministre de la Justice savourait tranquillement son repas, entouré de quelques proches dans cet établissement select. Originaire du Nord mais profondément attaché à la Côte d’Azur où il possède une résidence, Dupond-Moretti ne s’attendait certainement pas à voir débarquer une visite aussi impromptue qu’indésirable.
Car c’est bien sans y être convié que Christian Estrosi a rejoint la table, provoquant un malaise immédiat parmi les convives. Cette intrusion non sollicitée a d’emblée tendu l’atmosphère. Les témoins présents décrivent une gêne palpable dès l’arrivée du maire, comme si chacun pressentait que la soirée allait prendre une tournure inattendue.
Ce qui n’était qu’un simple dîner entre amis allait rapidement se muer en affrontement verbal, révélant des tensions sous-jacentes entre ces deux figures politiques. L’étincelle venait d’être allumée dans ce cadre bourgeois niçois, loin des joutes parlementaires habituelles.
L’Escalade Verbale : Des Échanges De Plus En Plus Violents
Cette étincelle a immédiatement embrasé la table. Christian Estrosi, qui avait contracté le Covid, ouvre les hostilités avec une ironie mordante : « Ici, je suis avec de vrais amis ! » La provocation est directe, visant ostensiblement l’ancien garde des Sceaux et ses convives.
La riposte ne se fait pas attendre. Éric Dupond-Moretti, visiblement agacé par cette intrusion hostile, contre-attaque sans détour : « Toi, t’es surtout un courtisan permanent ! » L’accusation touche en plein cœur l’ego politique du maire de Nice.
L’échange dégénère alors en joute d’insultes personnelles. Estrosi monte d’un cran : « Espèce d’intermittent du spectacle ! » Une pique qui vise les origines d’avocat-comédien de son adversaire. Mais l’ancien ministre ne se démonte pas et renvoie la balle avec la même violence : « Et toi, pas un intermittent de la connerie ! »
Les témoins décrivent une atmosphère explosive. Les voix s’élèvent, la tension devient palpable dans tout l’établissement. C’est alors que le maire de Nice franchit une ligne rouge en proférant une menace physique explicite : « Je vais t’en coller une ! »
L’affrontement verbal a atteint son paroxysme. Dans ce restaurant select, deux poids lourds de la politique française se défient désormais à visage découvert, sous le regard médusé des autres clients.
La Confrontation À Son Paroxysme : Entre Défi Et Reculade
Face à cette menace directe, Éric Dupond-Moretti ne fléchit pas. L’ancien avocat, habitué aux joutes verbales les plus tendues, garde son sang-froid et relève le défi avec un calme déconcertant : « On sort, si tu veux ? »
Cette réponse mesurée mais ferme produit un effet immédiat. Le rapport de force bascule soudainement. Christian Estrosi, qui venait de franchir la ligne rouge en menaçant physiquement son adversaire, se retrouve mis au pied du mur par cette invitation claire au passage à l’acte.
La présence de Laura Tenoudji, épouse du maire de Nice, complique la donne. Les témoins rapportent qu’elle tente discrètement de calmer son mari, consciente que la situation dérape dangereusement. L’atmosphère devient électrique, chacun retenant son souffle dans l’attente de la réaction d’Estrosi.
Mais le maire de Nice, confronté à la détermination tranquille de l’ancien garde des Sceaux, recule finalement. Plutôt que d’accepter l’invitation au combat, il choisit de battre en retraite. L’homme politique, habitué à dominer par sa prestance et ses emportements, se trouve désarçonné par la maîtrise de son adversaire.
Les autres clients et le personnel du restaurant, témoins malgré eux de cette escalade, interviennent alors pour apaiser les tensions. Le moment de bascule est passé, évitant de justesse un incident physique qui aurait pu ternir durablement l’image des deux hommes.
Les Retombées : Une Querelle Qui Marque Les Esprits Politiques
Bien que l’affrontement physique soit évité, Christian Estrosi ne peut s’empêcher d’avoir le dernier mot. En quittant définitivement la table, le maire de Nice lance une ultime provocation particulièrement cinglante à l’adresse d’Éric Dupond-Moretti : « Tu seras bientôt oqtf à Nice ! »
Cette référence à l’Obligation de Quitter le Territoire Français, mesure d’éloignement appliquée aux étrangers en situation irrégulière, constitue un trait d’esprit aussi ironique que venimeux. L’ancien garde des Sceaux, pourtant propriétaire d’une résidence sur la Côte d’Azur, encaisse cette dernière pique sans répondre.
L’incident, bien que clos sans violence physique, fait immédiatement grand bruit dans les cercles politiques azuréens. Les témoins présents ce soir-là ne tardent pas à relater l’épisode, alimentant les conversations dans les milieux influents de la région.
Révélé par Le Canard Enchaîné, cet affrontement verbal expose au grand jour les tensions personnelles qui traversent la classe politique française. Ni Christian Estrosi ni Éric Dupond-Moretti n’ont souhaité commenter publiquement l’épisode, préférant observer un silence prudent sur cette querelle de restaurant.
Malgré cette discrétion officielle, l’onde de choc continue de se propager, témoignant de la vivacité des rivalités qui animent les coulisses du pouvoir.










