📌 Jordan Bardella dénonce un « acharnement » après la perquisition du siège du RN : « Un prétexte pour fouiller mon bureau »

Posted 9 juillet 2025 by: Admin
La Perquisition En Direct : 20 Policiers Au Siège Du RN
Ce mercredi 9 juillet 2025, à 8h50 précises, une opération judiciaire d’envergure frappe le Rassemblement national. Jordan Bardella l’annonce lui-même sur X : une vingtaine de policiers de la brigade financière, armés et en gilets pare-balles, investissent le siège du parti accompagnés de deux juges d’instruction.
L’intervention ne se limite pas aux locaux principaux. Les bureaux des dirigeants font également l’objet de perquisitions systématiques. Une saisie massive s’organise sous les yeux des responsables du parti : mails, documents comptables, éléments électroniques – tout y passe.
« Tous les mails, documents et éléments de comptabilité du premier parti d’opposition sont saisis, sans que nous sachions à ce stade quels sont précisément les griefs qui en sont le fondement », détaille le président du RN, visiblement pris de court par l’ampleur de l’opération.
La perquisition s’inscrit dans le cadre de l’enquête sur le financement des campagnes électorales du parti. L’intégralité des dossiers concernant les dernières campagnes – régionales, présidentielles, législatives et européennes – bascule entre les mains de la justice.
Cette opération judiciaire, que Jordan Bardella qualifie de « spectaculaire et inédite », marque un tournant dans les relations entre le RN et l’appareil judiciaire. Le ton de la riposte politique ne se fait pas attendre.
Jordan Bardella Contre-Attaque : « Un Prétexte Pour Fouiller Mon Bureau »
Face aux caméras de RTL, Jordan Bardella ne mâche pas ses mots. Cette perquisition n’est selon lui « qu’un prétexte pour fouiller mon bureau ». Le président du RN transforme immédiatement l’opération judiciaire en offensive politique, dénonçant un « acharnement » sans précédent.
Sur X, il livre sa version des faits en temps réel, décrivant une « opération spectaculaire et inédite » qui s’inscrit « dans une nouvelle opération de harcèlement ». Bardella maîtrise parfaitement les codes de la communication de crise : victimisation, dramatisation, contre-attaque.
« C’est une atteinte grave au pluralisme et à l’alternance démocratique », s’indigne-t-il, haussant le ton d’un cran. Le leader d’extrême droite franchit un cap supplémentaire en affirmant que « jamais aucun parti d’opposition n’a subi un tel acharnement sous la Ve République ».
Cette rhétorique de la persécution politique n’est pas nouvelle dans l’arsenal communicationnel du RN. Bardella instrumentalise habilement la procédure judiciaire pour nourrir le récit d’un « système » qui s’acharne contre son parti.
La stratégie est claire : transformer une enquête judiciaire en bataille politique. Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée, emboîte le pas sur X : « Un an après avoir volé les élections par ses magouilles et ses mensonges, le Système sombre dans les basses œuvres ».
L’ampleur de cette mobilisation révèle les véritables enjeux de cette perquisition.
Enquête Sur Le Financement : Toutes Les Campagnes Dans Le Viseur
Ces enjeux révèlent l’ampleur exceptionnelle de l’investigation en cours. « L’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes sont aujourd’hui entre les mains de la justice », précise Jordan Bardella. Une saisie massive qui témoigne de l’étendue des soupçons.
« Tous les mails, documents et éléments de comptabilité du premier parti d’opposition sont saisis », détaille le président du RN. Les enquêteurs ne laissent rien au hasard : fichiers informatiques, correspondances, pièces comptables, tout y passe. Cette méthode systématique suggère une enquête de grande envergure.
L’opération s’inscrit dans le cadre de l’enquête sur le financement des campagnes électorales du parti. Mais une coïncidence troublante interroge : la veille même de cette perquisition, le parquet européen avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur la famille politique à laquelle appartenait le RN au Parlement européen avant 2024.
Deux fronts judiciaires s’ouvrent simultanément. Le timing soulève des questions sur une éventuelle coordination des investigations. Les autorités françaises et européennes convergent-elles vers le même objectif ?
« Nous ne savons pas à ce stade quels sont précisément les griefs qui en sont le fondement », reconnaît Bardella. Cette incertitude alimente les spéculations sur la nature exacte des soupçons qui pèsent sur le parti.
La justice avance masquée, laissant le RN dans l’expectative la plus totale.
Le RN Dénonce Une « Atteinte À La Démocratie »
Face à cette expectative, Jordan Bardella transforme l’offensive judiciaire en bataille politique. « C’est une atteinte grave au pluralisme et à l’alternance démocratique », martèle le président du RN. Une stratégie de victimisation qui vise à retourner la situation.
« Jamais aucun parti d’opposition n’a subi un tel acharnement sous la Ve République », assène-t-il. Le dirigeant place délibérément cette perquisition dans une perspective historique, suggérant un précédent inédit. L’« opération spectaculaire et inédite » devient ainsi un symbole de persécution politique.
Cette « nouvelle opération de harcèlement » révèle selon lui une instrumentalisation de la justice. Le RN orchestre méthodiquement sa défense : transformer une procédure judiciaire en combat démocratique. Une rhétorique rodée qui inverse les rôles.
Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée, durcit le ton sur X. « Un an après avoir volé les élections par ses magouilles et ses mensonges, le Système sombre dans les basses œuvres », dénonce-t-il. Les mots claquent, accusateurs.
« Les institutions sont dévoyées par des bandes qui veulent garder le pouvoir à tout prix ! », poursuit-il. Le vocabulaire se radicalise : « Système », « bandes », « basses œuvres ». Une escalade verbale qui témoigne de l’embarras du parti face aux investigations.
La machine de communication du RN s’emballe, transformant chaque procédure en complot politique.