📌 Jordan Bardella face à Apolline de Malherbe : « La France n’est pas une terre d’islam… »

Posted 8 novembre 2025 by: Admin
La Polémique Qui Embrase L’Assemblée Nationale
Une scène inédite vient de bouleverser le temple de la République française. Dans les tribunes de l’Assemblée nationale, lieu sacré de la démocratie où fut notamment votée la loi de 2004 sur la laïcité à l’école, plusieurs jeunes filles voilées ont fait leur apparition, provoquant un tollé sans précédent.
Cette présence controversée a immédiatement enflammé les réseaux sociaux et divisé la classe politique. Car au-delà du simple fait divers, c’est tout le principe fondateur de la laïcité républicaine qui se trouve questionné dans l’enceinte même où il fut consacré.
« Nous n’avions pas été confrontés à cette situation par le passé, c’est donc visiblement la première fois », reconnaît Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, dans une déclaration qui révèle l’ampleur de cette rupture historique. Une situation d’autant plus symbolique qu’elle survient au cœur même de l’hémicycle où les députés débattent régulièrement des questions de laïcité.
Le débat, loin de se limiter aux cercles politiques, cristallise les tensions autour du port de signes religieux ostensibles dans l’espace public. Une polémique qui trouve sa source dans l’interprétation même des valeurs républicaines et de leur application concrète.
Cette controverse inattendue place désormais les institutions face à un dilemme inédit, entre respect des convictions individuelles et préservation des principes fondamentaux de la République.
Yaël Braun-Pivet Sort Du Silence Et Pose Ses Limites
Face à cette situation inédite, la présidente de l’Assemblée nationale n’a pas tardé à prendre position. Sur X, Yaël Braun-Pivet a livré une déclaration sans ambiguïté qui témoigne de sa fermeté institutionnelle.
« Au cœur même de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, où a en particulier été votée la loi de 2004 sur la laïcité à l’école », rappelle-t-elle, avant de poser ses limites républicaines de manière catégorique : « Il me paraît inacceptable que de jeunes enfants puissent porter des signes religieux ostensibles dans les tribunes. »
Cette prise de position marque une rupture claire avec toute forme de tolérance sur ce sujet sensible. La présidente ne se contente pas d’un simple constat : elle exige un changement radical. « J’ai appelé chacun à une extrême vigilance pour que cela ne se reproduise pas », martèle-t-elle, transformant cet incident en ligne rouge institutionnelle.
Son argumentaire s’appuie sur un principe fondamental : la cohérence républicaine. Pour Yaël Braun-Pivet, il devient impossible d’accepter dans l’enceinte parlementaire ce qui est interdit dans les écoles de la République.
Cette sortie officielle a immédiatement polarisé le débat politique, provoquant des réactions en chaîne qui révèlent les fractures profondes de la société française sur ces questions identitaires.
Jordan Bardella Livre Sa Vision Sans Concession
Parmi ces réactions polarisées, celle de Jordan Bardella tranche par sa radicalité. Face à Apolline de Malherbe sur BFMTV, le président du RN n’a pris aucune précaution oratoire pour exprimer son indignation.
« Des gamines de 5 ans ou de 6 ans avec un voile islamique sur la tête », dénonce-t-il en évoquant ces images qui l’ont manifestement marqué. Pour lui, cette situation symbolise un franchissement de ligne rouge inadmissible : « La France n’est pas une terre islamique », assène-t-il sans détour.
Mais Jordan Bardella ne se contente pas de critiquer l’existant. Il dessine les contours de sa vision politique en réclamant une extension des interdictions : « Le port du voile est interdit à l’école. Il devrait être interdit dans les sorties scolaires. »
Sa grille d’analyse dépasse la simple question du symbole religieux. Le trentenaire pointe du doigt l’influence parentale qu’il juge déterminante : « Je ne dis pas qu’à 5 ans, on a un projet politico-religieux. Mais je dis que ce qu’on vous met dans la tête à 5 ans quand vous portez un voile islamique intégral en France. »
Cette déclaration révèle sa conviction profonde : derrière ces enfants voilées se cachent « une conception de la laïcité et une conception de la nation qui est bien particulière », traduisant selon lui un projet familial délibéré de contournement des valeurs républicaines.
L’Offensive Contre La France Insoumise Et Ses Enjeux Électoraux
Ce projet familial de contournement trouve selon Jordan Bardella ses relais politiques les plus zélés du côté de La France Insoumise. La réaction d’Eric Coquerel, qui s’étonne publiquement de la sortie de Yaël Braun-Pivet, lui offre l’occasion d’une offensive frontale contre le parti de Jean-Luc Mélenchon.
« La France insoumise devrait s’appeler la France islamiste », lâche-t-il face à Apolline de Malherbe, dans une formule choc qui résume sa vision du positionnement de LFI. Cette rebaptisation provocatrice ne relève pas du simple trait d’humour politique.
Le président du RN dresse un réquisitoire précis contre ce qu’il présente comme une complaisance systématique : « Ils sont dans la roue des fondamentalistes islamistes. Le burkini, ils sont pour. L’Abaya, ils sont pour. Le voile, ils trouvent ça formidable. Sur des gamines de 6 ans, c’est formidable. »
Cette énumération méthodique vise à démontrer une contradiction idéologique fondamentale : « C’est sans doute ça, la gauche qui défend l’égalité entre les hommes et les femmes », ironise-t-il.
Mais Jordan Bardella va plus loin en dévoilant ce qu’il considère comme la véritable stratégie mélenchoniste. « Ne soyons pas dupes du vrai visage et du vrai projet de M. Mélenchon », prévient-il avant de livrer son analyse la plus accusatrice : « Le projet est d’accélérer l’islamisation de la société, de renforcer l’influence du fondamentalisme islamiste dans notre pays, pour espérer récolter les fruits électoraux. »










