📌 Jordan Bardella face à Léa Salamé et Roselyne Bachelot : la pique sur le « cirage de pompes » qui l’a fait réagir vivement

Posted 16 décembre 2025 by: Admin
L’Incident Du « Photocall » : Quand Bardella Perd Son Inspiration
L’exercice devait être simple : improviser des questions face aux photos de personnalités politiques. Mais lors du jeu du « grand photocall » dans _Quelle Époque !_, Jordan Bardella s’est piégé lui-même par un manque flagrant de spontanéité. Face à l’image de Nicolas Sarkozy, le président du Rassemblement national lance : « Où est-ce qu’il trouve toute cette énergie ? Qui est, objectivement, increvable. »
La photo suivante affiche Donald Trump. Bardella reprend alors mot pour mot : « Où est-ce qu’il trouve toute cette énergie aussi ? » La répétition exacte provoque immédiatement des ricanements sur le plateau. Léa Salamé ne laisse pas passer l’occasion : « Vous vous répétez là, hein », glisse-t-elle avant de porter l’estocade en soulignant « un petit manque d’imagination ».
La remarque cinglante de la présentatrice capture parfaitement le malaise qui s’installe. L’invité, censé briller par sa réactivité politique, se retrouve épinglé pour sa pauvreté d’inspiration. Ce moment embarrassant révèle une certaine mécanique dans le discours du leader du RN, incapable de varier ses formules même dans un contexte ludique censé favoriser l’improvisation.
L’Attaque De Roselyne Bachelot : « Le Cirage Des Pompes »
L’incident du « manque d’imagination » ne s’arrête pas aux remarques de Léa Salamé. Tandis que le malaise s’installe, un murmure traverse le plateau. « Aux secours, le cirage des pompes… » glisse Roselyne Bachelot, suffisamment fort pour être capté par les micros. La présentatrice relève immédiatement : « Il cire les pompes à Donald Trump ? »
La réponse de l’ancienne ministre fuse, sans ambiguïté : « Bah oui, évidemment ! » L’accusation est directe, publique, et vise explicitement l’attitude du président du RN envers le milliardaire américain. La flatterie perçue dans les propos de Bardella devient alors le cœur d’une confrontation ouverte.
La riposte ne se fait pas attendre. « Je vous trouve bien inélégante, madame Bachelot », lance Jordan Bardella d’un ton sec. Le qualificatif choisi traduit une irritation manifeste face à ce qu’il perçoit comme une attaque gratuite. L’échange révèle une tension palpable entre deux figures politiques que tout oppose, transformant un jeu télévisé en affrontement verbal.
Cette escalade marque un tournant dans la séquence. L’exercice ludique initial a basculé vers une forme de procès public, où chaque mot prononcé par l’invité devient matière à critique et moquerie.
La Moquerie Collective Autour De Poutine
Le jeu se poursuit, mais le piège se referme. Une nouvelle photo apparaît : Vladimir Poutine. Avant même que Jordan Bardella n’ouvre la bouche, un chroniqueur le devance. « Où trouve-t-il toute cette énergie », répète-t-il sur un ton volontairement moqueur. La formule initiale du président du RN, déjà épinglée pour Sarkozy et Trump, devient l’objet d’une dérision collective.
L’effet boule de neige est immédiat. Ce qui n’était qu’une remarque de Léa Salamé se transforme en running gag du plateau. La répétition ironique du chroniqueur souligne l’embarras persistant et amplifie le malaise. La séquence a basculé : Bardella n’est plus l’invité politique, mais la cible d’une plaisanterie partagée.
Face à cette tournure, le leader du RN change brusquement de tactique. « Jusqu’où va-t-il aller ? » lance-t-il, optant pour une formulation inédite. La nouvelle question, plus grave, plus stratégique, tente de reprendre le contrôle du récit. Elle marque une volonté de sortir du registre de la flatterie énergétique pour aborder un terrain plus sérieux.
Mais le mal est fait. La moquerie a installé une dynamique dont il peine à s’extraire. L’exercice du « grand photocall », censé valoriser la spontanéité de l’invité, a révélé une fragilité inattendue. Bardella devra affronter d’autres sujets sensibles avant la fin de l’émission.
Le Repositionnement Sur L’Affaire Brigitte Macron
Après les turbulences du « photocall », Jordan Bardella retrouve un terrain plus politique. Léa Salamé l’interroge sur la polémique visant Brigitte Macron, filmée traitant de « sales connes » des militantes féministes ayant interrompu un spectacle d’Ary Abittan. L’occasion pour le président du RN de démontrer une capacité de nuance stratégique.
« Les propos qu’elle a tenus, évidemment, sont virulents », reconnaît-il d’emblée. Mais il refuse d’enfoncer le clou : « La vidéo, sauf erreur de ma part, était une vidéo privée. Donc, je ne veux pas l’accabler. » Cette retenue tranche avec la virulence habituelle du RN envers l’exécutif. Bardella choisit la mesure là où d’autres auraient saisi l’opportunité d’une attaque frontale.
Le leader d’extrême droite élargit rapidement son propos vers un terrain plus confortable : la défense des lieux culturels. « Je n’aime pas la façon dont on perturbe des lieux de culture », affirme-t-il, définissant ces espaces comme des « havres de paix où les querelles des hommes n’entrent pas ». Une posture de gardien de l’ordre culturel qui lui permet de défendre Ary Abittan, bénéficiaire d’un non-lieu, sans attaquer directement l’épouse du président.
Cette séquence révèle une stratégie d’apaisement calculée. Bardella sort du registre de la confrontation pour adopter un positionnement mesuré, presque consensuel. Un changement de tonalité notable après les moqueries essuyées quelques minutes plus tôt.










