📌 Josiane Balasko pointe du doigt l’hypocrisie des expulsions : « Pour les sans-papiers, c’est… »

Posted 4 novembre 2025 by: Admin
L’Icône Du Splendid Sort De Sa Réserve
Lorsque Josiane Balasko débarque sur le plateau de C à vous ce lundi 3 novembre 2025, c’est pour célébrer les souvenirs du mythique Splendid aux côtés de Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel. Le trio présente leur livre Le Splendid par le Splendid, nous nous sommes tant marrés, évoquant avec émotion leurs débuts dans les années 1960 et la brutale disparition de Michel Blanc qui continue de les marquer profondément.
À tout juste 75 ans, l’actrice iconique des Bronzés démontre une vitalité impressionnante, multipliant encore les projets entre cinéma et théâtre. Mais au-delà de son statut de légende du septième art, Josiane Balasko revendique ouvertement une autre facette de sa personnalité : celle d’une artiste engagée qui n’hésite jamais à exprimer ses convictions politiques.
Cette posture militante, elle l’assume pleinement dans les médias. Loin de se cantonner au divertissement, la maman de Marilou et Rudy Berry utilise sa notoriété pour porter des messages forts, quitte à créer la polémique. Sa récente interview accordée à La Dépêche en témoigne parfaitement, révélant une femme déterminée à dénoncer les injustices qu’elle observe dans la société française contemporaine.
Une Dénonciation Frontale Des Expulsions
Dans cette interview révélatrice accordée à La Dépêche, Josiane Balasko livre ses vérités les plus crues sur une réalité sociale qui l’indigne profondément. Sans la moindre diplomatie, l’actrice lâche une déclaration choc qui résume parfaitement sa vision : « Toutes les expulsions me révoltent ».
Cette condamnation catégorique ne fait aucune distinction entre les différentes situations. La star des Bronzés englobe dans sa dénonciation aussi bien « celles des gens qui ne peuvent plus payer leur loyer » que « celles qui concernent les travailleurs étrangers ». Pour celle qui a toujours revendiqué ses convictions de gauche, ces mesures représentent une injustice fondamentale qu’elle ne peut tolérer.
Depuis son confortable appartement parisien de Pigalle, la comédienne de 75 ans refuse de fermer les yeux sur la précarité qui frappe les plus vulnérables. Son indignation touche particulièrement le sort réservé aux travailleurs étrangers sans papiers, une population qu’elle considère comme victime d’un système profondément hypocrite.
Cette prise de position frontale illustre parfaitement la personnalité de Josiane Balasko : une femme qui n’hésite jamais à utiliser sa notoriété pour dénoncer ce qu’elle perçoit comme des aberrations économiques et sociales. Une approche qui révèle sa vision particulièrement critique du système français.
L’Argument Économique Et L’Hypocrisie Dénoncée
Cette vision critique trouve sa justification dans une analyse économique implacable que Josiane Balasko maîtrise parfaitement. L’actrice démonte méthodiquement l’argument financier souvent invoqué pour justifier ces expulsions, révélant une réalité budgétaire bien différente des discours officiels.
« Des gens sont relogés ensuite pendant des années dans des hôtels miteux à des prix incroyables, ça coûte plus de 2 000 € par mois à la collectivité », détaille-t-elle avec une précision redoutable. Une somme astronomique qui contraste violemment avec la prétention d’économies budgétaires : « mais il paraît que c’est moins cher que de construire des logements ».
Concernant les sans-papiers, la comédienne révèle une hypocrisie encore plus flagrante. « Pour les sans-papiers, c’est tout aussi hypocrite. On en trouve partout qui travaillent dans les grands hôtels et dans les grands restaurants où vont ceux qui ont le pouvoir et l’argent », assène-t-elle sans détour.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 200 000 travailleurs sans papiers officiellement recensés en France, une main-d’œuvre omniprésente dans l’hôtellerie-restauration de luxe. Une réalité que connaissent parfaitement les décideurs politiques et économiques, premiers clients de ces établissements prestigieux.
Cette démonstration révèle le paradoxe d’un système qui expulse d’un côté tout en exploitant de l’autre, soulevant des questions dérangeantes sur la cohérence des politiques migratoires françaises.
Un Historique D’Engagement Politique Assumé
Cette cohérence dans la dénonciation des incohérences politiques s’inscrit dans une longue tradition d’engagement public chez Josiane Balasko. L’actrice n’hésite jamais à remettre en question ses propres soutiens lorsque les actes ne correspondent plus aux promesses.
L’exemple le plus frappant remonte à 2012, quand elle célébrait avec ferveur la victoire de François Hollande place de la Bastille. Quelques mois plus tard, sur les ondes d’Europe 1, elle n’hésitait pourtant pas à critiquer ouvertement le nouveau président : « Nous avons un président qui peut faire la guerre très vite, envoyer des troupes au Mali pour défendre la liberté du pays, et c’est tout à fait respectable, mais il faudrait qu’il s’engage à faire la guerre à la misère en France ».
Cette indépendance d’esprit caractérise toutes ses interventions publiques. En février dernier, lors de la 50ème cérémonie des César, Josiane Balasko interpellait directement Rachida Dati, ministre de la Culture présente dans la salle. Son message était limpide : « À l’heure où Trump veut bloquer toutes les formes d’obligations d’investissement dans le cinéma, ce qui serait extrêmement préjudiciable pour le nôtre, il est vital qu’une Europe de la culture soit créée pour pouvoir gagner ce bras de fer ».
Ces prises de position révèlent une personnalité qui refuse les compromissions, utilisant sa notoriété comme un levier d’interpellation constant des pouvoirs publics.










