📌 Julie Gayet interrogée 3 fois en 2024 : les SMS avec le milliardaire indien qui embarrassent Hollande

Posted 8 septembre 2025 by: Admin
L’Affaire Judiciaire Qui Ébranle Le Couple Hollande-Gayet
Depuis 2021, une enquête du Parquet national financier plane comme une épée de Damoclès sur Julie Gayet. La compagne de François Hollande se retrouve au cœur d’un dossier judiciaire explosif qui pourrait redéfinir sa carrière et ternir l’image du couple présidentiel.
Les chefs d’accusation sont lourds : corruption, trafic d’influence, blanchiment, concussion et corruption d’argent public étranger. Un arsenal juridique rare qui témoigne de la gravité des soupçons pesant sur l’actrice-productrice. Au centre de cette tempête judiciaire, un magot de 1,65 million d’euros qui interroge les enquêteurs.
L’étau s’est resserré en octobre 2024 lorsque Julie Gayet a été convoquée pour ses auditions décisives. Face aux magistrats, elle a tenté de se disculper en jouant la carte de l’ignorance totale : « Je n’étais pas du tout au courant » de ce contrat entre Reliance et la France, a-t-elle martelé aux enquêteurs.
Cette défense de la méconnaissance surprend quand on connaît la proximité du couple avec les arcanes du pouvoir. Comment une femme aussi impliquée dans le milieu du cinéma et compagne d’un chef d’État peut-elle ignorer les ramifications d’un financement aussi conséquent pour son propre projet ?
Les investigations révèlent progressivement les zones d’ombre d’un montage financier complexe qui lie intimement création artistique et géopolitique.
Le Conflit D’Intérêt Autour Du Film « Tout Là-Haut »
Ce montage financier complexe trouve son origine dans un projet cinematographique apparemment anodin. Le film « Tout là-haut », coproduit par Julie Gayet, a bénéficié d’un financement providentiel de 1,65 million d’euros de la part de Reliance, géant industriel indien.
L’identité du financeur révèle toute l’ampleur du conflit d’intérêts suspecté. Reliance n’était pas une société de production comme les autres : elle se trouvait alors au cœur des négociations du méga-contrat Rafale entre l’Inde et la France. Un accord stratégique portant sur l’acquisition de 36 avions de combat français, signé en 2016 sous la présidence de François Hollande.
La chronologie interroge : Julie Gayet était déjà la compagne du président français quand ce contrat d’armement historique a été paraphé. Une coïncidence temporelle qui nourrit les soupçons des enquêteurs sur un possible donnant-donnant entre sphères privée et publique.
Plus troublant encore, les investigations révèlent un subterfuge dans le montage financier. Reliance n’apparaît pas directement dans le contrat de coproduction final du film. À sa place figure une société d’investissement française, chargée d’investir en son nom et de masquer ainsi l’origine véritable des fonds.
Cette architecture financière sophistiquée soulève de nouvelles questions sur la transparence des circuits de financement et les véritables motivations du groupe indien.
La Défense De Julie Gayet Face Aux Enquêteurs
Face à ces interrogations pressantes, Julie Gayet a livré sa version des faits lors de ses auditions en octobre 2024. Sa ligne de défense repose sur une ignorance totale des enjeux géopolitiques qui entouraient le financement de son film.
« Je n’étais pas du tout au courant » de ce contrat entre Reliance et la France, a-t-elle affirmé aux enquêteurs. Plus surprenant encore, la productrice assure avoir « découvert par Mediapart cette histoire de Rafale » uniquement après la sortie de son film, comme n’importe quel citoyen français suivant l’actualité.
Cette méconnaissance revendiquée s’étend à l’ensemble de la politique internationale française. « Je n’étais pas au courant de la politique internationale de la France », a martelé Julie Gayet devant les magistrats, dessinant le portrait d’une artiste volontairement tenue à l’écart des arcanes diplomatiques.
La stratégie de défense mise en œuvre par l’actrice vise manifestement à établir une cloison étanche entre sa carrière professionnelle et la fonction présidentielle de son compagnon. En revendiquant cette ignorance, elle tente de désamorcer toute accusation de conflit d’intérêts conscient.
Pourtant, cette version des faits interroge les enquêteurs : comment une femme aussi proche du pouvoir a-t-elle pu ignorer les implications d’un financement aussi conséquent de la part d’un partenaire stratégique de la France ?
La Mise À Distance Du Protocole Officiel
Pour étayer sa défense d’ignorance, Julie Gayet a déployé devant les enquêteurs une stratégie de cloisonnement total avec les activités officielles de l’Élysée. Une ligne de défense qui dessine les contours d’une vie amoureuse soigneusement séparée des enjeux d’État.
« Je n’ai jamais accompagné François Hollande en Inde ou dans aucun de ses voyages officiels », a-t-elle catégoriquement affirmé aux magistrats. Cette absence revendiquée s’étend aux événements protocolaires les plus sensibles : l’actrice assure n’avoir participé « à aucun dîner officiel » susceptible de la mettre en contact avec des représentants étrangers.
La productrice va plus loin en détaillant sa géographie élysienne personnelle : « Je n’avais aucun contact avec la partie officielle de l’Élysée ». Elle précise : « Je suis toujours restée dans les appartements privés, qui sont une aile séparée de l’Élysée ».
Cette cartographie minutieuse de ses déplacements présidentiels vise à démontrer une imperméabilité absolue entre sa présence sentimentale et les décisions politiques de François Hollande. En revendiquant ce confinement volontaire, Julie Gayet tente de neutraliser tout soupçon d’influence ou de connaissance des dossiers sensibles.
Pourtant, les enquêteurs notent que malgré ces précautions affichées, les éléments recueillis suggèrent que Reliance n’avait pas nécessairement besoin de son influence pour décrocher le juteux contrat Rafale.