📌 La confession de Laura Smet sur France Inter : « Pour moi, c’était très naturel de garder… »

Posted 12 septembre 2025 by: Admin
La Révélation De Laura Smet : Pourquoi Elle Porte Le Nom Originel De Son Père
Dans les studios de France Inter, le 8 septembre 2025, Laura Smet lève enfin le voile sur une singularité familiale qui intrigue depuis des décennies. Face à Sonia Devillers, l’actrice de 41 ans dévoile pourquoi elle demeure la seule des enfants de Johnny Hallyday à ne pas porter le patronyme mythique du rockeur.
« Je me suis toujours appelée Laura Smet depuis que je suis née », confie-t-elle avec une assurance tranquille. Une évidence pour elle, mais qui cache en réalité une décision mûrement réfléchie de sa mère, Nathalie Baye. Contrairement à David, Jade et Joy qui portent tous le nom Hallyday, Laura incarne un choix maternel fort : celui de l’authenticité plutôt que de l’image.
Car derrière cette apparente anomalie se cache une volonté de préservation. « Quand je suis allée à l’école, ma mère a tenu à ce que je garde le vrai nom de mon père », révèle Laura Smet. Une démarche qui prend tout son sens quand on connaît les propres mots du Taulier : « Vous me connaissez mieux sous le nom de Johnny Hallyday, mais je suis né Jean-Philippe Smet ».
Pour Laura, cette différence n’a jamais constitué un fardeau. « Pour moi, c’était très naturel de rester avec mon nom », assure-t-elle. Un héritage paternel authentique qui la rattache non pas à la légende, mais à l’homme derrière l’icône.
La Complexe Histoire Du Nom Hallyday : De Clerc À Smet, Puis Au Pseudonyme Légendaire
Cette authenticité que défend Laura Smet révèle en réalité un parcours identitaire chaotique. Car l’histoire du nom « Smet » lui-même cache une première transformation méconnue : Johnny ne naît pas Smet, mais Jean-Philippe Clerc, portant le patronyme de sa mère Huguette faute d’avoir été reconnu par son père biologique.
C’est seulement après la reconnaissance tardive par Léon Smet – qui disparaîtra aussitôt de sa vie – que le futur rockeur devient officiellement « Jean-Philippe Smet ». Un nom qu’il conservera dans l’intimité, même au sommet de sa gloire.
Quant au pseudonyme « Hallyday », son origine relève presque du hasard. Envoyé quelques mois en Angleterre chez sa tante durant son enfance, Jean-Philippe y rencontre Lee Lemoine Ketcham, un danseur américain se produisant sous le nom de Lee Halliday. Cette figure paternelle de substitution inspire non seulement son surnom « Johnny » mais aussi, plus tard, son nom de scène.
Lorsque le jeune chanteur doit choisir une identité artistique, il opte naturellement pour « Johnny Halliday » en hommage à son mentor. Mais une erreur typographique sur la pochette de son premier 45 tours transforme « Halliday » en « Hallyday ». Ce simple lapsus orthographique forge accidentellement l’une des signatures les plus emblématiques de la chanson française, créant une légende à partir d’une faute d’impression.
L’Influence De Lee Halliday : Le Mentor Oublié Derrière La Légende Johnny
Derrière cette erreur typographique providentielle se cache pourtant une figure déterminante : Lee Lemoine Ketcham, alias Lee Halliday. Ce danseur américain, époux de Desta, la cousine de Johnny, devient bien plus qu’un simple nom d’emprunt pour le futur rockeur.
Lorsque Jean-Philippe Smet est envoyé quelques mois en Angleterre chez sa tante durant son enfance, cette rencontre bouleverse sa trajectoire. Lee Halliday incarne tout ce qui manque au jeune garçon : une véritable figure paternelle, stable et bienveillante, dans une vie familiale chaotique marquée par les abandons successifs.
C’est auprès de cet homme que naît « Johnny », diminutif affectueux qui deviendra sa signature artistique. Plus qu’un simple surnom, ce prénom représente une filiation choisie, une paternité de cœur qui comblera le vide laissé par les absences biologiques.
Des années plus tard, quand vient le moment de forger son identité scène, Jean-Philippe n’hésite pas : il puise dans cette période anglaise qui l’a construit. « Johnny Halliday » – avant la faute d’orthographe – constitue un hommage direct à celui qui lui a offert ce que ni Clerc ni Smet n’avaient su donner : une présence paternelle authentique et structurante.
Cette filiation artistique explique peut-être pourquoi Nathalie Baye a choisi de préserver le nom « Smet » pour Laura : ancrer sa fille dans la réalité familiale plutôt que dans l’hommage à un mentor, aussi fondateur soit-il.
Le Choix Maternel De Nathalie Baye : Protéger Laura Des Excès De La Célébrité
Cette intuition se révèle exacte. Nathalie Baye a effectivement orchestré cette décision avec une lucidité remarquable, consciente des dérives du star-système qu’elle connaît intimalement en tant qu’actrice accomplie.
« Quand je suis allée à l’école, ma mère a tenu à ce que je garde le vrai nom de mon père », révèle Laura Smet, dévoilant la stratégie parentale minutieusement réfléchie. Cette démarche dépasse le simple choix administratif : elle constitue un rempart contre l’instrumentalisation de l’enfant par la machine médiatique.
En préservant « Smet » plutôt qu’en adoptant « Hallyday », Nathalie Baye offre à sa fille une identité authentique, déconnectée de l’image publique paternelle. Un nom qui raconte l’homme derrière la légende, Jean-Philippe dans son humanité plutôt que Johnny dans sa démesure.
Cette clairvoyance maternelle trouve sa justification dans les propos de Laura elle-même : « Hallyday, c’est vraiment un nom de scène ». Une distinction fondamentale qui sépare l’artifice artistique de la réalité familiale, protégeant l’enfant des projections fantasmatiques du public sur la dynastie Hallyday.
Aujourd’hui mère d’un petit garçon, Laura Smet mesure pleinement cette sagesse préventive. Le nom « Smet » lui a permis de grandir avec sa propre identité, sans porter le poids écrasant d’un héritage mythifié. Une liberté précieuse dans l’ombre tutélaire d’un père devenu légende de son vivant.