📌 La confession troublante de Véronique Sanson après son cancer : « J’ai perdu ma salive… »

Posted 30 septembre 2025 by: Admin
Véronique Sanson Révèle Les Séquelles Durables De Son Cancer Des Amygdales
Derrière le micro, Véronique Sanson continue de captiver ses audiences, mais son combat contre le cancer des amygdales a laissé des traces invisibles que la chanteuse dévoile avec une franchise rare. Dans une interview récente au Parisien, l’artiste lève le voile sur des séquelles méconnues qui transforment son quotidien depuis ses traitements.
« Les séances de rayons duraient près de quatre heures. C’était douloureux, ça brûlait la peau. Et puis, j’ai perdu ma salive », confie-t-elle sans détour. Cette révélation éclaire d’un jour nouveau les conséquences durables de la radiothérapie, traitement indispensable mais aux effets secondaires persistants. La perte de salive, loin d’être anecdotique, bouleverse chaque geste du quotidien de l’interprète d’« Amoureuse ».
Au-delà de cette sécheresse buccale permanente, Véronique Sanson évoque également la perte du goût, une autre séquelle qui, « revient un peu, mais ce n’est plus comme avant ». Ces témoignages intimes révèlent l’ampleur des sacrifices corporels exigés par les traitements anticancéreux, transformant définitivement la perception sensorielle de l’artiste.
Cette transparence inhabituelle de la chanteuse ouvre une fenêtre sur des réalités médicales complexes, où chaque victoire contre la maladie s’accompagne de compromis durables.
Les Dessous Médicaux Du Traitement : Quand Les Rayons Détruisent Tout Sur Leur Passage
Ces réalités médicales que dévoile Véronique Sanson trouvent leur explication dans la violence nécessaire des protocoles anticancéreux. « Le cancer des amygdales est généralement traité par une combinaison entre chimiothérapie et radiothérapie », explique Ivan Pourmir, médecin oncologue à l’hôpital Georges-Pompidou. Un arsenal thérapeutique redoutable qui ne fait aucune distinction entre cellules malades et tissus sains.
« Le manque de salive est un des effets secondaires classiques du traitement par radiothérapie, lorsque cela touche la sphère ORL », précise le spécialiste. Cette sécheresse permanente résulte d’un mécanisme destructeur implacable : les rayons X anéantissent toutes les cellules sur leur passage, cancéreuses comme saines, sans discernement.
Plus insidieux encore, ces faisceaux thérapeutiques s’attaquent aux cellules souches, ces « remplaçantes » naturelles chargées de renouveler les tissus usés. « Ils détruisent aussi en particulier les cellules souches, qui doivent se différencier et remplacer les cellules en place, lorsqu’elles meurent. Mais comme elles sont détruises par les rayons, ce remplacement ne se fait pas », détaille Ivan Pourmir.
Cette destruction programmée des mécanismes de régénération cellulaire explique pourquoi certaines séquelles persistent bien après la guérison. Face à ces contraintes biologiques, les patients doivent inventer des stratégies d’adaptation pour retrouver un semblant de normalité.
Solutions De Fortune : Du Chewing-Gum Sur Scène Aux Substituts Artificiels
Cette quête d’adaptation prend chez Véronique Sanson des formes surprenantes qui révèlent l’ingéniosité du quotidien face à l’adversité médicale. « C’est pour cela que je mâche toujours un chewing-gum, même sur scène », confie-t-elle sans détour. Une stratégie de survie devenue rituel professionnel, où la gomme à mâcher remplace tant bien que mal la salive disparue.
Cette solution artisanale contraste avec l’arsenal médical officiel, dont l’efficacité reste décevante. « Ce sont des sprays qui humidifient et hydratent la bouche, avec la même viscosité que la salive, mais ce n’est pas une solution parfaite, loin de là », reconnaît Ivan Pourmir. Ces substituts artificiels peinent à reproduire la complexité biologique de la salive naturelle.
Au-delà de l’inconfort, ces séquelles engendrent des répercussions en cascade sur l’existence quotidienne. « J’ai perdu le goût, aussi. Ça revient un peu, mais ce n’est plus comme avant », poursuit la chanteuse. Cette altération sensorielle transforme l’acte alimentaire en défi permanent.
« Généralement, les malades mangent moins, ils perdent du poids car la perte de goût impacte leur alimentation », confirme l’oncologue. Un cercle vicieux où la guérison du cancer laisse place à de nouveaux défis nutritionnels, obligeant les patients à réinventer leur rapport à la nourriture et aux plaisirs sensoriels les plus élémentaires.
L’Ombre Persistante : Entre Surveillance Médicale Et Addiction Au Tabac
Au-delà de ces défis quotidiens, une inquiétude plus sourde plane sur l’avenir de Véronique Sanson. « Le risque dans ce type de cancer est de découvrir un cancer du poumon associé, car ce sont les mêmes facteurs de risque : tabac et alcool, principalement », prévient Ivan Pourmir sans détour. Cette révélation médicale place la chanteuse dans une zone de vigilance permanente où chaque contrôle devient un rendez-vous avec l’incertitude.
« Aujourd’hui, je vais bien. Mais je croise les doigts, parce qu’on ne sait jamais », confie-t-elle avec une lucidité troublante. Cette conscience aiguë du danger contraste avec une réalité paradoxale : malgré l’expérience traumatisante du cancer, Véronique Sanson n’arrive pas à rompre avec ses habitudes nocives.
« Je fume beaucoup », avoue-t-elle sans fard, avant d’ajouter cette phrase qui résume toute la complexité humaine face à l’addiction : « incapable d’arrêter ». Une confession qui révèle la vulnérabilité profonde de l’artiste face à une dépendance plus forte que la peur de la récidive.
Cette contradiction saisissante entre connaissance des risques et incapacité à modifier ses comportements illustre combien la lutte contre le cancer ne s’arrête pas aux dernières séances de radiothérapie. Elle interroge sur la nature même de nos dépendances et leur résistance face aux épreuves les plus extrêmes.










