📌 La déclaration polémique du juriste Amine Elbahi : « À leur arrivée en France, ils font d’abord… »

Posted 30 septembre 2025 by: Admin
Une Déclaration Choc Qui Enflamme Le Débat Public
Ce samedi 27 septembre 2025, le plateau de CNEWS s’embrase. Amine Elbahi, juriste et chroniqueur reconnu pour son franc-parler, lance une phrase qui fait immédiatement réagir : « Les deux premières choses que font les clandestins à leur arrivée en France, c’est de souscrire à l’Aide médicale d’État et d’inscrire leurs enfants à l’école ». Une déclaration percutante qui divise instantanément invités et téléspectateurs.
L’intervention survient dans un contexte particulièrement tendu. En cette rentrée 2025, l’immigration monopolise les débats publics, des plateaux télévisés aux discussions parlementaires. Alors que BFMTV organisait un forum sur le sujet, CNEWS interroge ses experts et obtient cette sortie polémique qui cristallise les tensions.
Les réactions fusent immédiatement. Certains y voient un « appel à la raison » nécessaire, d’autres dénoncent un discours « trop alarmiste ». Amine Elbahi, habitué des analyses juridiques tranchées, assume pleinement sa position. Il entend alerter sur ce qu’il perçoit comme un décalage majeur entre la réalité du terrain et les politiques migratoires actuelles.
Cette phrase choc illustre parfaitement la fracture qui traverse la société française sur la question migratoire, opposant pragmatisme économique et obligations humanitaires dans un débat aux enjeux considérables.
L’AME Au Cœur Des Préoccupations Financières
Cette réalité du terrain qu’évoque Amine Elbahi s’appuie sur des chiffres concrets qui interpellent. L’Aide médicale d’État, ce dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière d’accéder aux soins, représente plus d’un milliard d’euros de dépenses chaque année. Un montant colossal qui alimente régulièrement les débats parlementaires et questionne la soutenabilité financière du système.
Pour le juriste, cette situation pose un problème d’équité fondamental vis-à-vis des citoyens français. « L’AME représente un coût colossal pour la collectivité », martèle-t-il, pointant du doigt un mécanisme qui bénéficie automatiquement à ceux qui se trouvent en situation irrégulière sur le territoire. Cette logique interroge : comment justifier auprès des contribuables français le financement d’un dispositif aussi onéreux ?
Le débat divise profondément. Les défenseurs de l’AME y voient un impératif humanitaire et sanitaire incontournable. Soigner les clandestins permettrait d’éviter la propagation de maladies et de préserver la santé publique. Mais pour ses détracteurs, dont Elbahi fait partie, ce dispositif constitue un véritable facteur d’attractivité pour l’immigration illégale.
Cette tension entre obligations humanitaires et réalisme budgétaire cristallise les enjeux d’un système que certains estiment désormais inadapté aux flux migratoires actuels.
La Scolarisation Obligatoire En Question
Au-delà des soins médicaux, c’est le second pilier évoqué par Amine Elbahi qui soulève tout autant d’interrogations : l’inscription scolaire automatique. La loi française impose que tout enfant présent sur le territoire ait accès à l’école, quel que soit le statut administratif de ses parents. Un principe républicain que beaucoup considèrent comme intouchable, mais qui confronte aujourd’hui le système éducatif à des défis inédits.
Cette obligation légale, si elle s’inscrit dans les valeurs fondamentales de la République, place les communes dans une situation délicate. Les plus petites d’entre elles peinent déjà à absorber l’augmentation constante du nombre d’élèves. « L’inscription scolaire est un droit automatique. Mais à un moment donné, est-ce que notre système est dimensionné pour accueillir un flux illimité ? », s’interroge le juriste.
Le paradoxe est saisissant : alors que l’Éducation nationale fait face à des suppressions de postes et des fermetures de classes dans certaines zones rurales, elle doit simultanément absorber de nouveaux élèves sans moyens supplémentaires. Cette tension met en lumière les contradictions entre les obligations légales et les capacités réelles d’accueil du système.
Pour les défenseurs de ce droit, il s’agit d’un impératif éducatif et d’intégration. Mais cette générosité institutionnelle questionne sur sa viabilité à long terme dans un contexte budgétaire contraint.
Un Appel À Repenser Le Modèle D’accueil Français
Face à ces contradictions béantes entre générosité législative et réalités budgétaires, Amine Elbahi ne prône pourtant pas une remise en cause brutale de ces dispositifs. Sa démarche se veut avant tout pragmatique : provoquer une réflexion lucide sur les conséquences concrètes d’un système qu’il juge à bout de souffle.
« On ne peut pas éternellement faire l’autruche. Il faut avoir le courage de dire que notre modèle d’accueil atteint ses limites », a-t-il martelé sur le plateau de CNEWS. Cette déclaration résume parfaitement le cœur de son argumentation : non pas l’abandon des valeurs humanitaires françaises, mais l’urgence d’un diagnostic sans complaisance.
Le juriste met ainsi le doigt sur une tension fondamentale qui traverse le débat migratoire français. D’un côté, l’impératif humanitaire et sanitaire qui justifie l’AME et la scolarisation universelle. De l’autre, la réalité économique et sociale qui questionne la soutenabilité de ce modèle face à un flux migratoire croissant.
Cette position, loin de tout manichéisme, soulève une question politique majeure : comment concilier les principes républicains d’égalité et de fraternité avec les capacités d’absorption limitées des services publics ? Une interrogation qui dépasse largement le seul cas des migrants clandestins et interroge l’ensemble du pacte social français.
Reste désormais à savoir si cette interpellation trouvera un écho dans les sphères décisionnaires.