📌 La déclaration qui enflamme les propriétaires d’animaux : François Gemenne révèle l’impact que personne ne soupçonnait

Posted 21 septembre 2025 by: Admin
Le GIEC Lance Un Pavé Dans La Mare : « Nos Chiens Et Chats Sont Une Catastrophe Écologique »
Dans l’effervescence post-COP28 de Dubaï, une déclaration inattendue a fait l’effet d’une bombe sur le plateau de LCI. Le 13 décembre, François Gemenne, chercheur et membre du GIEC, a lâché une phrase qui allait enflammer les réseaux sociaux : « Les chats sont une catastrophe pour la biodiversité. Les chiens sont une catastrophe pour le climat ».
La provocation, énoncée sur un ton délibérément léger, a immédiatement déclenché une vague de réactions passionnées. La SPA n’a pas tardé à riposter avec virulence sur X : « Personne n’avait encore osé culpabiliser les amis des animaux. C’est fait ! » Cette sortie du célèbre climatologue touchait visiblement un nerf sensible dans une France qui compte parmi les plus grands amoureux d’animaux domestiques au monde.
Les récupérations politiques ont rapidement suivi. Nicolas Dupont-Aignan s’est empressé de dénoncer ce qu’il considère comme une nouvelle « folie écologiste », s’interrogeant : « Jusqu’où iront-ils dans leur folie ? » La polémique était lancée, transformant nos compagnons à quatre pattes en nouveaux protagonistes inattendus du débat climatique.
Derrière cette déclaration choc se cachent pourtant des données scientifiques que peu connaissent, révélant l’impact méconnu de nos 15 millions de félins et de leurs compagnons canins sur l’environnement français.
L’Hécatombe Silencieuse : 15 Millions De Chats Français Déciment La Faune Locale
Ces quinze millions de félins français, loin d’être de simples compagnons domestiques, orchestrent une véritable hécatombe dans nos écosystèmes. Les chiffres, issus d’études scientifiques rigoureuses, glacent le sang : selon une recherche américaine publiée en 2013 dans Nature Communications, les chats tuent chaque année entre 1 et 4 milliards d’oiseaux aux États-Unis, auxquels s’ajoutent jusqu’à 22 milliards de petits mammifères.
En France, une étude franco-belge de 2019 révèle une hausse dramatique de 50 % de la mortalité des oiseaux de jardin entre 2000 et 2015, directement corrélée à l’explosion du nombre de chats domestiques. « La mortalité liée aux chats est l’une des plus grandes causes de mort observées, elle est de la même ampleur que les morts d’oiseaux dues à des collisions avec des fenêtres », concluent les chercheurs.
Le Muséum national d’histoire naturelle confirme cet impact particulièrement dévastateur en milieu urbain et insulaire. Toutefois, l’institution tempère : « Le chat n’est pas le responsable direct du déclin des oiseaux communs. Leur raréfaction tient avant tout à la disparition des insectes et la perte d’habitat. Le chat représente toutefois une pression supplémentaire importante sur une population fragilisée. »
Cette prédation massive, souvent invisible aux yeux des propriétaires, s’ajoute donc à d’autres menaces environnementales majeures.
Un Berger Allemand Pollue Plus Qu’Un SUV : La Vérité Chiffrée Sur L’Empreinte Carbone Canine
Si les félins s’attaquent à la biodiversité, leurs compagnons canins mènent un combat bien différent : celui contre le climat. Une étude néo-zélandaise de 2009, provocatrice dès son titre Est-il temps de manger le chien ?, a établi qu’un chien de taille moyenne pollue davantage qu’un SUV roulant 10 000 kilomètres par an, uniquement par sa consommation de viande.
« Beaucoup de personnes s’inquiètent du fait d’avoir un SUV mais ils ne s’inquiètent pas d’avoir un berger allemand. Ce que nous disons, c’est que peut-être ils devraient aussi s’en inquiéter parce que l’impact environnemental est comparable », expliquent les auteurs Brenda et Robert Vale.
Les chiffres américains confirment cette réalité dérangeante. Une étude de 2017 publiée dans PlosOne révèle que chats et chiens représentent 25 à 30 % de l’impact environnemental de la consommation de viande aux États-Unis. Cela équivaut à 64 millions de tonnes de CO2 annuelles, soit l’équivalent de 13,6 millions de voitures supplémentaires sur les routes.
Cette empreinte carbone massive s’explique par la chaîne alimentaire : déforestation pour les cultures, production d’aliments carnés, transport. Une réalité que François Gemenne résume crûment : « Une bonne partie de la déforestation sert aux cultures qui vont servir aux aliments pour animaux domestiques. »
Face à ces révélations, la question n’est plus de savoir si nos compagnons impactent l’environnement, mais comment concilier amour des animaux et responsabilité écologique.
Vers Une Cohabitation Éco-Responsable : Les Solutions Pour Réduire L’Impact Sans Abandon
Cette conciliation tant recherchée passe d’abord par une approche nuancée du problème. François Gemenne l’a répété avec insistance : il ne s’agit pas de condamner chiens et chats, mais d’ouvrir un débat sur leur rôle environnemental. « Je ne plaide ni pour leur interdiction ni pour leur abandon, mais pour une prise de conscience », précise le chercheur du GIEC.
Cette position trouve d’ailleurs ses détracteurs dans la communauté scientifique. Le professeur Kelly Swanson, de l’université de l’Illinois, conteste vivement ces conclusions alarmistes : « La majorité de la nourriture pour animaux vient de sous-produits de l’industrie alimentaire humaine », rappelle-t-il, estimant que les études existantes se fondent sur de trop nombreuses hypothèses incertaines.
Malgré ces divergences, des solutions concrètes émergent pour réduire l’empreinte écologique de nos compagnons. Limiter les portions, privilégier les croquettes végétales, adopter des animaux plus petits ou moins carnivores constituent autant de leviers d’action. Côté félins, choisir une litière biodégradable et favoriser le jeu plutôt que la chasse outdoor s’avèrent particulièrement efficaces.
Ces petits gestes individuels, multipliés par les millions de foyers français possédant un animal, pourraient générer un impact collectif non négligeable. Sans pour autant renoncer à cette relation millénaire qui nous unit à nos fidèles compagnons.