📌 La fille apprend par WhatsApp que sa mère ne rentrera jamais de « vacances »

Posted 4 septembre 2025 by: Admin
Le Mensonge Des « Vacances » : Quand Une Irlandaise Organise Secrètement Sa Mort
Début juillet 2024, Maureen Slough annonce à ses proches qu’elle part se détendre en Lituanie avec une amie. L’Irlandaise de 58 ans évoque des plages baltiques et des paysages reposants. Mais derrière ce sourire de façade se cache une vérité glaçante : son billet d’avion la mène directement en Suisse, à la clinique Pegasos spécialisée dans le suicide assisté.
Cette tromperie n’est pas improvisée. Plusieurs mois auparavant, Maureen avait discrètement pris contact avec l’organisation suisse et versé la somme de 15 000 livres sterling pour organiser sa propre mort. Les documents officiels révèlent qu’elle avait fourni à Pegasos des « lettres de plainte concernant de fausses conditions médicales » pour appuyer sa demande, selon son frère Philip, avocat.
La planification méticulée de ce dernier voyage illustre la détermination de cette quinquagénaire à échapper à toute intervention de sa famille. Chaque détail avait été pensé : le prétexte des vacances en Lituanie, suffisamment crédible pour ne pas éveiller les soupçons, la complicité de deux amis tenus au secret, et surtout, l’isolation géographique qui rendrait tout retour en arrière impossible.
Cette machination révèle une femme prête à tout pour mener à terme son projet mortel, y compris à mentir à ceux qui l’aimaient le plus.
L’Annonce Brutale : Un Message WhatsApp Qui Brise Une Famille
Mais le secret de Maureen ne résiste pas longtemps. Un ami, rongé par l’inquiétude, brise finalement le serment du silence. Il contacte Megan Royal, la fille de Maureen, et lui révèle la véritable destination de sa mère. « Il estimait que j’avais le droit de savoir », confiera-t-elle plus tard.
La nouvelle frappe la famille comme un coup de tonnerre. Megan joint immédiatement son père et tous deux tentent désespérément de joindre Maureen en Suisse. Au téléphone, celle-ci leur promet de rentrer en Irlande, laissant espérer un revirement de dernière minute. Cette promesse redonne espoir aux proches qui croient encore pouvoir la dissuader.
Mais le lendemain matin, c’est un message d’une froideur administrative qui brise tous leurs espoirs. Sur WhatsApp, la clinique Pegasos annonce brutalement : sa mère est décédée. Aucune préparation, aucun accompagnement humain dans cette annonce qui réduit la mort d’une femme à quelques lignes sur une application de messagerie.
L’humiliation ne s’arrête pas là. Quelques semaines plus tard, Megan reçoit les cendres de sa mère par colis postal, sans condoléances ni précautions particulières. « Non seulement j’ai reçu le message sur WhatsApp, mais ils m’ont également informée que ses cendres me seraient envoyées par la poste dans un délai de 6 à 8 semaines », témoigne-t-elle, encore sous le choc.
Les Failles Du Système Pegasos : Documents Frauduleux Et Vérifications Défaillantes
Cette gestion déshumanisée révèle des dysfonctionnements plus profonds dans les procédures de Pegasos. L’organisation suisse affirme avoir respecté toutes les étapes réglementaires, incluant une évaluation psychiatrique indépendante qui aurait conclu que Maureen était saine d’esprit et capable de prendre une décision éclairée. Elle prétend également avoir reçu un courrier de Megan Royal confirmant qu’elle comprenait les choix de sa mère.
Problème : Megan Royal conteste formellement l’existence de cette lettre, affirmant qu’elle n’a jamais écrit ni validé un tel document. Cette contestation soulève des questions troublantes sur l’authentification des consentements familiaux. La famille soupçonne Maureen d’avoir créé une fausse adresse mail à son nom afin de fournir cette « preuve » à la clinique.
Comment une simple adresse électronique, potentiellement créée par la patiente elle-même, a-t-elle pu suffire à valider une décision aussi irréversible ? Cette négligence dans les vérifications interroge d’autant plus que le cas de Maureen n’est pas isolé. En 2024, Pegasos a dû présenter des excuses publiques après qu’un Britannique de 47 ans soit décédé dans leurs locaux sans que sa famille le sache, après avoir menti sur sa destination.
Ces précédents répétés au Royaume-Uni et au Pays de Galles avaient déjà mis en cause l’organisation pour un manque de transparence et une communication déficiente. Le profil psychologique complexe de Maureen mérite pourtant une analyse plus approfondie.
Le Portrait D’une Femme Brisée : Entre Tragédie Personnelle Et Décision Controversée
Ce profil révèle une femme marquée par des traumatismes successifs qui éclairent d’un jour nouveau sa décision finale. Maureen Slough, âgée de 58 ans, avait en effet perdu deux de ses sœurs, un deuil qui l’avait profondément ébranlée selon ses proches. Cette tragédie familiale s’ajoutait à une tentative de suicide antérieure, témoignant d’une souffrance psychologique persistante que son entourage peine encore à comprendre.
Pourtant, la vie semblait lui offrir de nouveaux motifs d’espoir. Maureen venait de connaître la joie d’être grand-mère avec la naissance récente d’une petite-fille. Ses proches la décrivaient comme une femme « fougueuse, intelligente et dévouée », mais traversant visiblement une période difficile. Cette complexité psychologique rend d’autant plus troublante l’absence d’accompagnement familial dans ses derniers instants.
Selon les informations fournies par Pegasos, Maureen a choisi de mourir en écoutant des chants gospel d’Elvis Presley, dans un cadre médicalisé mais solitaire. Pour Megan Royal, cette solitude imposée constitue une blessure supplémentaire : « Elle traversait simplement une période difficile. Elle n’était pas en phase terminale ni, à mon avis, suffisamment malade pour faire cela et abandonner notre famille comme ça ».
Cette analyse du contexte personnel ouvre des interrogations majeures sur l’éthique des pratiques suisses.