📌 La réaction inattendue de Giorgia Meloni après ce murmure d’Emmanuel Macron au G7

Posted 23 octobre 2025 by: Admin
L’Héritage D’Un Pays En Crise : Le Défi Initial De Giorgia Meloni
Le 22 octobre 2022 marquait un tournant historique pour l’Italie. Giorgia Meloni brisait un plafond de verre vieux de plusieurs décennies en devenant la première femme à accéder au poste de présidente du Conseil des ministres. À 48 ans, cette figure de proue du parti post-fasciste Fratelli d’Italia prenait les rênes d’une coalition inédite mêlant droite et extrême droite, dans un contexte politique et économique particulièrement volatil.
La succession de Mario Draghi s’annonçait redoutable. L’ancienne présidente de la Banque centrale européenne laissait derrière elle un pays fragilisé par des défis économiques majeurs : une inflation galopante qui rongeait le pouvoir d’achat, un endettement public record pesant sur les finances publiques, et une croissance économique en berne qui inquiétait les investisseurs internationaux.
Cette prise de fonction intervenait également dans un contexte géopolitique tendu, marqué par les répercussions du conflit ukrainien et les tensions commerciales internationales. Giorgia Meloni héritait ainsi d’un dossier complexe qui testait immédiatement sa capacité à concilier les promesses de campagne avec les réalités économiques contraignantes. L’ampleur des enjeux économiques allait rapidement révéler les premiers contrastes de son mandat.
Bilan Économique Mitigé : Entre Promesses Et Réalités Chiffrées
Les réalités économiques contraignantes évoquées lors de sa prise de fonction ont rapidement rattrapé Giorgia Meloni. Paradoxalement, l’année 2022 semblait pourtant lui sourire avec une croissance italienne exceptionnelle de 4,8 %, dépassant largement les performances françaises et allemandes. Cette embellie initiale nourrissait l’optimisme de la nouvelle équipe gouvernementale et laissait présager un mandat économiquement réussi.
La réalité s’est toutefois imposée avec une brutalité déconcertante. Dès 2023, la croissance s’effondrait à 1 %, avant de chuter encore davantage en 2024 avec seulement 0,7 %. Le coup de grâce est arrivé au deuxième trimestre 2025 : l’économie italienne repassait dans le rouge avec une contraction de 0,1 %, plombée par l’intensification de la guerre commerciale entre les États-Unis et l’Union européenne.
Cette dégradation continue a contraint Rome à réviser drastiquement ses ambitions. Les prévisions pour 2025, initialement optimistes, ont été rabotées à un modeste 0,6 %. Un chiffre qui témoigne de la difficulté de l’exécutif Meloni à maintenir la dynamique économique héritée, malgré ses promesses de relance. Cette inversion de tendance interroge désormais sur la capacité du gouvernement à redresser durablement la barre, alors que d’autres indicateurs révèlent des signaux plus encourageants.
Les Rares Satisfactions : Chômage Et Inflation Sous Contrôle
Cette morosité économique générale ne doit pourtant pas occulter certains acquis tangibles qui permettent au gouvernement Meloni de revendiquer quelques succès. Le taux de chômage constitue indéniablement la satisfaction la plus éclatante : tombé à 6 %, il atteint son niveau le plus bas depuis 2007, offrant un répit bienvenu à des millions d’Italiens longtemps éprouvés par la précarité professionnelle.
Cette embellie sur le front de l’emploi mérite toutefois d’être nuancée. Selon plusieurs économistes interrogés, cette amélioration ne découle pas directement des politiques menées par Giorgia Meloni. Les réformes du travail initiées par Matteo Renzi lors de son passage à la tête du gouvernement italien auraient largement contribué à cette dynamique positive, les fruits de ces transformations structurelles se récoltant aujourd’hui.
L’inflation offre également des motifs de satisfaction relatifs. Après avoir culminé à un niveau vertigineux de 12,6 % en 2022, elle s’est stabilisée sous la barre symbolique des 2 %. Cette maîtrise progressive des prix a permis une légère amélioration du pouvoir d’achat des ménages italiens, même si cette évolution reste modeste face aux défis persistants.
Ces quelques signaux encourageants contrastent néanmoins avec les turbulences que connaît l’exécutif sur d’autres fronts, notamment dans ses relations avec ses partenaires européens où les tensions révèlent une tout autre réalité.
Tensions Diplomatiques Avec Macron : Quand Les Masques Tombent
Cette réalité européenne trouve son incarnation la plus saisissante dans la relation houleuse qu’entretient Giorgia Meloni avec Emmanuel Macron. Derrière les sourires de façade et les poignées de main protocolaires se cachent des tensions profondes qui révèlent l’âpreté des rivalités au sein de l’Union européenne.
L’épisode le plus révélateur de cette mésentente remonte à la rencontre surprise d’Emmanuel Macron avec Donald Trump à Washington, organisée sans concertation européenne préalable. Selon _Le Point_, cette initiative unilatérale a profondément irrité la Première ministre italienne, qui n’a pas hésité à exprimer son agacement de manière directe : « _Qui es-tu pour représenter les institutions européennes_ ? », lui aurait-elle lancé lors d’un échange particulièrement tendu.
Si les deux dirigeants ont affiché leur entente lors de leurs retrouvailles officielles à Rome en juin 2024, les coulisses racontent une tout autre histoire. La complicité apparente lors du G7 de juin 2025 n’a d’ailleurs pas suffi à dissiper les doutes persistants. Une vidéo devenue virale montre Emmanuel Macron glissant quelques mots à l’oreille de Giorgia Meloni, qui lève ensuite ostensiblement les yeux au ciel.
Interrogée sur cette scène révélatrice, la dirigeante italienne a simplement répondu avec un sourire amusé : « _Je ne m’en souviens pas._ » Un trait d’esprit qui traduit parfaitement cette relation complexe, faite de rivalité assumée et de respect mutuel entre deux personnalités que tout oppose.










