📌 Lames livrées par drones : le détail troublant de l’évasion de Dijon que personne n’avait anticipé

Posted 28 novembre 2025 by: Admin
L’Évasion Nocturne : Méthode Et Découverte
Dans le silence de la nuit dijonnaise, deux détenus ont orchestré ce qui restera comme l’une des évasions les plus audacieuses de ces derniers mois. Entre le mercredi 26 et le jeudi 27 novembre, ils ont méthodiquement scié les barreaux de leur cellule pour retrouver la liberté, révélant une préparation minutieuse qui interroge sur les failles du système pénitentiaire.
L’évasion n’a été découverte qu’à 7 heures précises ce jeudi matin, soit plusieurs heures après que les fugitifs aient disparu dans l’obscurité. Ce délai considérable soulève immédiatement des questions sur l’efficacité de la surveillance nocturne de l’établissement pénitentiaire bourguignon.
La technique employée démontre une planification remarquable : le sciage des barreaux nécessite non seulement des outils appropriés, mais également un temps considérable et une discrétion absolue. Comment ces détenus ont-ils pu se procurer le matériel nécessaire ? Comment ont-ils pu opérer sans alerter la surveillance ?
Cette méthode « artisanale » mais redoutablement efficace rappelle les grandes évasions du passé, où l’ingéniosité supplée aux moyens technologiques. L’enquête devra déterminer les circonstances exactes de cette préparation qui a permis à deux hommes de défier un système censé être infranchissable.
Profil Des Évadés : Détenus « À Gros Profil »
Cette enquête prend une dimension particulièrement préoccupante avec la révélation du statut des fugitifs. Les deux hommes qui ont défié le système pénitentiaire dijonnais n’étaient pas des détenus ordinaires : ils purgeaient leur peine au quartier disciplinaire, secteur réservé aux prisonniers les plus problématiques de l’établissement.
Selon les informations d’Ici Bourgogne, il s’agit de détenus « avec un gros profil », une qualification qui résonne comme un signal d’alarme pour les forces de l’ordre. Cette expression, couramment utilisée dans le milieu pénitentiaire, désigne généralement des individus présentant un danger particulier : récidivistes endurcis, condamnés pour violences graves ou membres de réseaux criminels structurés.
Le placement au quartier disciplinaire confirme leur dangerosité potentielle. Cette section haute sécurité accueille exclusivement les détenus ayant commis des infractions graves au règlement intérieur ou présentant des risques d’évasion. Paradoxalement, c’est précisément depuis cette zone « ultra-sécurisée » que l’évasion a eu lieu.
L’identité exacte des fugitifs reste volontairement occultée par les autorités, alimentant les spéculations sur leur parcours criminel. Cette discrétion officielle, inhabituelle pour ce type d’affaire, suggère que leur profil pourrait compromettre la sécurité publique ou révéler des dysfonctionnements plus larges du système pénitentiaire français.
Défaillances Sécuritaires : Questions Autour De La Surveillance
Cette évasion depuis le secteur le plus sécurisé de l’établissement soulève des interrogations majeures sur l’efficacité du dispositif de surveillance pénitentiaire. Comment deux détenus « à gros profil », placés sous haute surveillance, ont-ils pu scier méthodiquement les barreaux de leur cellule sans être détectés ?
Le délai de découverte constitue le premier élément troublant. L’évasion, constatée seulement à 7h du matin, laisse supposer que les fugitifs ont bénéficié de plusieurs heures d’avance sur leurs poursuivants. Cette fenêtre temporelle considérable interroge directement sur la fréquence des rondes nocturnes et l’efficacité des systèmes de vidéosurveillance dans ce quartier disciplinaire.
La méthode artisanale employée – le sciage des barreaux – révèle une faille technique préoccupante. Ces grilles, censées constituer un rempart infranchissable, ont cédé face à des outils de fortune. Cette technique rudimentaire, qui nécessite du temps et génère inévitablement du bruit, aurait dû être détectée par les dispositifs de sécurité modernes.
L’établissement dijonnais, comme l’ensemble du parc pénitentiaire français, fait face à des défis sécuritaires croissants. Cette évasion spectaculaire met en lumière les limites d’un système sous tension, où la vétusté des infrastructures rencontre des moyens humains et techniques insuffisants face à la détermination criminelle.
Enquête En Cours : Recherches Et Suites Judiciaires
Cette découverte alarmante à 7h du matin a immédiatement déclenché un dispositif d’urgence impliquant les forces de l’ordre locales et nationales. Les autorités pénitentiaires, confrontées à cette évasion spectaculaire depuis leur secteur le plus sécurisé, restent remarquablement discrètes sur les détails de l’enquête en cours.
Le mutisme officiel qui entoure l’identité des fugitifs et les circonstances exactes de leur évasion traduit la sensibilité extrême du dossier. Aucune précision n’a été communiquée concernant les profils criminels de ces détenus qualifiés de « gros profil », ni sur les infractions qui les avaient conduits au quartier disciplinaire de l’établissement dijonnais.
Cette rétention d’informations soulève des questions stratégiques : s’agit-il de préserver l’efficacité des recherches en cours ou de limiter l’exposition médiatique d’une affaire particulièrement embarrassante pour l’administration pénitentiaire ? Les enquêteurs privilégient manifestement la discrétion opérationnelle face à la transparence publique.
L’urgence des recherches contraste avec le silence des autorités. Chaque heure qui passe élargit le périmètre possible de fuite des évadés, tandis que leurs motivations et leurs éventuels complices extérieurs demeurent dans l’ombre. Cette évasion nocturne transforme désormais Dijon en théâtre d’une traque dont l’issue reste incertaine.










