📌 L’appel déchirant de la mère de Chloé, 14 ans : « Elle est partie sans son traitement… »

Adolescents disparition enquête faits divers famille Toulouse

Posted 11 juillet 2025 by: Admin #Actualité

Une Disparition Qui Bouleverse Une Famille Toulousaine

Le 6 avril dernier, à Colomiers, en périphérie de Toulouse, une scène traumatisante se joue sous les yeux d’Aurélie Paulet et de son mari. Leur fille Chloé, 14 ans, monte dans une voiture avec deux hommes inconnus avant de disparaître sans laisser de traces. Les parents alertent immédiatement la police, mais trois mois plus tard, le cauchemar continue.

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« Ça me fait peur. Je veux qu’elle sache qu’on la recherche, qu’on l’aime très fort, que quoiqu’il se soit passé, quoiqu’il se passera, on sera là, toujours, toujours, toujours », lance Aurélie face aux caméras de TF1. Dans sa voix, l’angoisse d’une mère qui refuse d’abandonner.

L’attente devient insoutenable. Chaque jour qui passe creuse davantage le vide laissé par l’adolescente. La famille Paulet vit désormais au rythme des espoirs déçus et des nuits blanches. « Heureusement qu’on forme une équipe très soudée avec son papa, qu’on a le même objectif et qu’on sait qu’on va la retrouver », confie Aurélie, puisant dans cette certitude la force de continuer.

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Cette disparition brutale révèle pourtant les signes avant-coureurs d’un mal-être profond chez l’adolescente.

Le Profil D’Une Adolescente En Détresse

Les signaux d’alarme étaient pourtant là. Chloé avait déjà fugué par le passé, manifestant un mal-être qui inquiétait ses proches. Décrochage scolaire, séjour en hôpital pédiatrique : le parcours de l’adolescente révèle une trajectoire chaotique que sa mère résume sans détour. « Une adolescente perturbée », confie Aurélie Paulet.

Le 6 avril, Chloé quitte le domicile familial dans les conditions les plus préoccupantes. « Elle est partie sans son traitement. Elle n’a plus rien », révèle sa mère. Cette absence de médication aggrave considérablement la situation d’une jeune fille déjà fragile psychologiquement.

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« Elle est à la fois jeune et vulnérable. Elle est dehors », martèle Aurélie, résumant en quelques mots la double angoisse qui l’étreint. À 14 ans, privée de son traitement médical, Chloé navigue en territoire inconnu avec deux hommes dont l’identité reste mystérieuse.

Cette vulnérabilité particulière complique drastiquement les recherches. Les enquêteurs se heurtent à un profil complexe : une mineure qui fuit volontairement mais dont l’état psychologique soulève de légitimes inquiétudes. Le temps joue contre elle, et contre ceux qui tentent désespérément de la retrouver.

Face à cette impasse, les parents Paulet ont pris les choses en main.

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Une Enquête Au Point Mort Malgré La Mobilisation

Trois mois après la disparition, l’enquête officielle piétine. Les parents Paulet n’ont pas attendu. Ils scrutent les réseaux sociaux, arpentent les quartiers sensibles de Toulouse, collent l’affiche de leur fille sur chaque mur disponible.

« Heureusement qu’on forme une équipe très soudée avec son papa, qu’on a le même objectif et qu’on sait qu’on va la retrouver », témoigne Aurélie. Cette détermination les pousse à distribuer personnellement plus de 8000 tracts dans le quartier du Grand Mirail. Un travail titanesque mené par des parents transformés en enquêteurs.

Pour Me Julie Racoupeau, l’avocate de la famille, cette situation révèle les insuffisances du système. « Aujourd’hui, j’assiste des parents qui sont désespérés, mais aussi désemparés, très impuissants et qui se retrouvent à faire ce travail-là », dénonce-t-elle.

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Les autorités se défendent mollement. Le parquet de Toulouse assure que des investigations sont en cours, mais reconnaît leurs limites. La police a bien diffusé un avis de recherche, invitant les témoins à se signaler. Mais face à l’ampleur de la mobilisation parentale, ces mesures paraissent dérisoires.

Pendant que les parents battent le pavé, l’enquête officielle reste enlisée. Chaque jour qui passe éloigne un peu plus Chloé des siens.

L’Impuissance Des Autorités Face À Une Fugue Volontaire

Cette impasse trouve son explication dans la nature même de l’affaire. Le parquet de Toulouse reconnaît officiellement les obstacles rencontrés. « Par la volonté de la mineure en fugue de ne pas être retrouvée et de ne pas utiliser des moyens de communication classiques, tel qu’un téléphone portable à son nom », explique le communiqué officiel.

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Cette reconnaissance d’impuissance révèle les limites du système judiciaire face aux fugues volontaires. Quand un mineur décide de disparaître, les autorités se trouvent désarmées. Pas de téléphone à géolocaliser, pas de trace bancaire, pas de contact avec les proches.

Les mots du parquet résonnent comme un aveu d’échec. Les investigations se poursuivent, certes, mais dans un brouillard total. Comment retrouver quelqu’un qui ne veut pas être retrouvé ?

L’avocate Me Racoupeau pointe cette faille systémique. Les parents se retrouvent livrés à eux-mêmes, contraints de mener leur propre enquête faute de moyens suffisants déployés par les autorités. Un paradoxe troublant : plus une fugue est volontaire, moins elle mobilise efficacement les forces de l’ordre.

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Reste l’appel à témoins diffusé par la police. Maigre consolation pour des parents qui attendent depuis trois mois. Chloé demeure introuvable, protégée par sa propre volonté de disparaître.

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