📌 Laura Smet veut elle-même incarner la belle-mère manipulatrice : « Je ne veux prendre aucun risque… »

Posted 5 septembre 2025 by: Admin
Un Projet Artistique Comme Réponse Personnelle
À 40 ans, Laura Smet franchit un cap décisif dans sa carrière. L’actrice reconnue abandonne temporairement son statut de comédienne pour endosser celui de réalisatrice. Selon les révélations exclusives de Closer ce vendredi 5 septembre 2025, son premier long-métrage puise directement dans son vécu familial le plus intime.
L’intrigue ne laisse aucun doute sur ses inspirations : une icône de la chanson tombe amoureuse d’une femme presque aussi jeune que sa propre fille. Cette nouvelle compagne se transforme rapidement en belle-mère jalouse, multipliant les manœuvres pour écarter l’enfant de son compagnon de toute influence. Un scénario qui résonne avec une troublante familiarité pour quiconque connaît la saga Hallyday.
Le projet dépasse déjà le stade de l’ébauche. Laura Smet aurait convaincu un producteur et bouclé quasi intégralement le financement. Le tournage pourrait démarrer dans les prochains mois, marquant une transition artistique majeure pour celle qui a grandi sous les projecteurs.
Détail particulièrement croustillant : l’ancienne protégée de Claude Lelouch envisage d’incarner elle-même le rôle de cette belle-mère manipulatrice. Un choix audacieux qui transformerait ce premier film en règlement de comptes artistique, où elle jouerait sa propre antagoniste familiale. Quelques réécritures pourraient encore modifier cette distribution, mais l’intention révèle une démarche thérapeutique assumée.
Les Parallèles Troublants Avec La Réalité Familiale
Cette volonté d’incarner la belle-mère toxique prend tout son sens quand on examine les similitudes troublantes entre fiction et réalité. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : lorsque Læticia Hallyday rencontre Johnny en 1995, elle n’a que vingt ans. Le rockeur, lui, affiche déjà 51 printemps. Laura, née en 1983, ne compte que huit années de moins que cette nouvelle compagne de son père.
Ce décalage générationnel minimal a nourri des tensions familiales durables. Comment une enfant peut-elle accepter qu’une quasi-sœur devienne soudain sa belle-mère ? La proximité d’âge transforme la relation hiérarchique classique en rivalité fraternelle, où l’autorité parentale se heurte à une légitimité contestée.
Les confidences d’un proche du Taulier au Parisien révèlent l’ampleur de ces frictions : « Læticia a toujours été jalouse de Laura ». Cette jalousie trouve ses racines dans une évidence mathématique. En épousant Johnny, la jeune femme hérite d’une belle-fille qui pourrait être sa cadette de quelques années seulement.
Le scénario imaginé par Laura Smet transpose cette réalité familiale en intrigue cinématographique. La belle-mère manipulatrice du film reflète ces années de cohabitation difficile, où deux générations se sont affrontées pour l’attention d’un père et mari commun. Une revanche artistique qui transforme les blessures personnelles en matériau créatif.
La Guerre Des Biopics Autour De Johnny
Cette revanche artistique s’inscrit dans un contexte plus large de bataille mémorielle autour de l’héritage du rockeur. Car Laura Smet n’est pas la seule à vouloir raconter sa version de l’histoire familiale. Læticia Hallyday orchestre depuis plusieurs années son propre biopic officiel, une production ambitieuse qui avance à grands pas.
Le casting est déjà bouclé : Raphaël Quenard incarnera Johnny Hallyday, tandis que Cédric Jimenez (Bac Nord, Novembre) dirigera ce long-métrage prévu pour 2027. Le réalisateur promet un « hommage libéré des conventions », suggérant une approche moderne du mythe Hallyday sous contrôle total de la veuve.
Cette mainmise narrative contraste avec l’échec du projet concurrent. Le biopic que préparait Jalil Lespert, avec Matthias Schoenaerts dans le rôle du Taulier, a été purement et simplement annulé. Une victoire stratégique pour Læticia, qui s’assure ainsi le monopole de la narration officielle.
Dans ce paysage cinématographique, le projet de Laura Smet prend une dimension particulière. Face au biopic hagiographique materné par sa belle-mère, l’actrice propose une contre-narration plus intime. Sa fiction autobiographique révèle les coulisses familiales que le film officiel pourrait édulcorer.
Deux visions de l’héritage Hallyday s’affrontent désormais : celle, sanctuarisée, de la veuve, et celle, plus crue, de la fille. Une bataille artistique qui prolonge les querelles judiciaires par d’autres moyens.
Une Revanche Émotionnelle Par L’Art
Cette confrontation artistique révèle une stratégie plus subtile de la part de Laura Smet. Plutôt que de livrer bataille sur le terrain médiatique ou judiciaire, l’actrice choisit la riposte par la création. Son film devient l’arme de sa reconquête narrative, une manière élégante de régler ses comptes sans déclarations fracassantes.
Car derrière cette fiction se cache une véritable thérapie créative. En s’appropriant le rôle de la belle-mère manipulatrice, Laura Smet opère une forme de catharsis : elle incarne littéralement celle qu’elle accuse, s’offrant ainsi une revanche symbolique sur des années de frustrations familiales.
Cette approche détournée traduit également la persistance des blessures émotionnelles. Si l’accord judiciaire de 2020 a officiellement clos la guerre de l’héritage, les rancœurs continuent de suinter. « L’héritage émotionnel reste brûlant », confie un observateur de la saga familiale.
Le projet résonne comme un exorcisme artistique. En transposant sa propre histoire dans la fiction, Laura Smet transforme sa souffrance en matière créative. Elle ne subit plus les événements : elle les réécrit, les dirige, les contrôle. Une revanche d’autant plus savoureuse qu’elle s’exprime par le talent plutôt que par l’amertume.
Cette métamorphose de la douleur en art marque peut-être l’aboutissement d’un long processus de reconstruction personnelle pour la fille de Johnny Hallyday.