📌 Le témoignage accablant de l’homme qui a dîné avec Dahbia Benkired sans savoir ce qui l’attendait : « J’avais envie de… »

Posted 25 octobre 2025 by: Admin
Le Témoignage Accablant De Rachid N. : Quatre Heures Avec Un Cadavre Sans Le Savoir
Dans cette petite salle d’assises parisienne où se joue le destin de Dahbia Benkired, un témoignage a glacé l’assistance. Rachid N., quadragénaire discret, s’avance à la barre pour revivre les heures les plus troublantes de sa vie. Le 14 octobre 2022, vers 18 heures, son téléphone sonne. À l’autre bout du fil, une voix familière : celle de Dahbia Benkired, rencontrée trois ans plus tôt dans un café où elle travaillait.
La jeune femme, alors sous le coup d’une OQTF, lui explique s’être disputée avec sa sœur et sollicite un hébergement d’urgence à Asnières-sur-Seine. « Je n’y voyais pas d’inconvénient », déclare-t-il sobrement devant les magistrats. Mais l’homme livre ensuite un aveu qui sidère la cour : « J’avais envie de me la taper ».
Cette révélation éclaire d’un jour nouveau les motivations du témoin. Arrivé rue Manin, il aide sans broncher à charger une malle dans son coffre. Un objet pesant exactement 55 kilos, soit le poids de la petite Lola. « C’est vrai qu’elle paraissait lourde, mais je ne me suis pas posé de questions », reconnaît-il, visiblement gêné.
Comment un homme peut-il porter un tel fardeau sans la moindre suspicion ? Cette question hantera désormais les débats.
Une Soirée Ordinaire Dans L’Horreur : Nuggets Et Vodka Pendant Que Lola Gisait Morte
Une fois le macabre fardeau déposé chez lui, Rachid N. découvre une Dahbia Benkired d’un calme déconcertant. La jeune femme investit aussitôt les lieux avec une aisance troublante : elle se douche, lance une lessive, comme si de rien n’était. À quelques mètres, dans cette malle qu’ils viennent de transporter ensemble, repose le corps sans vie de la petite Lola.
L’homme témoigne de cette soirée d’octobre avec un détachement glaçant. « On a mangé des nuggets et des frites », déclare-t-il simplement devant la cour. Un repas banal dans un fast-food d’Asnières, pendant que dans le 19e arrondissement, les parents de la fillette vivent les premières heures d’une angoisse qui ne les quittera plus.
De retour à l’appartement, la soirée se poursuit dans une normalité effroyable. Télévision, vodka, soda : l’accusée et son hôte boivent et regardent des programmes comme n’importe quel couple d’amis. « Je n’ai rien senti, je n’ai pas touché à ses affaires », insiste Rachid N., décrivant ces quatre heures où il a cohabité avec la mort sans le savoir.
Ce récit méticuleux révèle une capacité de dissimulation qui interroge autant qu’elle effraie.
Versions Contradictoires : L’Accusée Contre Le Témoin, Qui Dit La Vérité ?
Mais cette capacité de dissimulation soulève aujourd’hui des questions cruciales devant la cour. Face aux magistrats, deux versions s’affrontent diamétralement sur les événements de cette nuit d’octobre.
Rachid N. maintient fermement sa position : il ignorait totalement le contenu macabre de la malle. « Je n’ai rien senti, je n’ai pas touché à ses affaires », répète-t-il avec insistance. Pour lui, Dahbia Benkired n’a jamais évoqué la présence d’un corps, transformant sa soirée en un piège dont il sort aujourd’hui meurtri.
L’accusée raconte une version radicalement opposée. À la barre, elle lâche une accusation directe qui fait frémir l’assistance : « Je lui ai dit qu’il y avait un corps dedans. Chez lui, il a ouvert la malle ». Plus troublant encore, elle affirme que Rachid N. aurait proposé son aide pour faire disparaître le cadavre de la fillette.
L’enquête tranche net ces allégations. Les investigations ont formellement démenti toute participation du quadragénaire à une tentative de dissimulation du corps. Une conclusion qui n’apaise pas pour autant la souffrance de l’homme : « C’est compliqué d’avoir son nom associé à une telle horreur », confie-t-il sobrement.
Entre déni et accusations croisées, la vérité demeure prisonnière de témoignages inconciliables.
Les Enjeux Judiciaires : Du Non-Lieu À La Réclusion Perpétuelle
Cette bataille de versions aux conséquences dramatiques illustre parfaitement les enjeux de ce procès historique. Car si la vérité reste insaisissable, la justice a déjà tranché pour Rachid N.
Initialement mis en examen pour « recel de cadavre », le quadragénaire a finalement bénéficié d’un non-lieu après une enquête approfondie. Une décision qui le libère juridiquement mais ne l’affranchit pas du poids psychologique de cette nuit d’horreur. Trois ans après les faits, l’homme porte encore les stigmates d’une accusation qui l’a marqué à vie.
À l’opposé de cette trajectoire judiciaire, Dahbia Benkired fait face à un tout autre destin. Méconnaissable aujourd’hui dans le box des accusés, la jeune femme encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Lola. Un contraste saisissant entre celui qui a échappé aux poursuites et celle qui risque de ne jamais retrouver la liberté.
Cette disparité révèle toute la complexité de l’affaire. D’un côté, un homme innocent mais psychologiquement détruit par son témoignage. De l’autre, une accusée dont l’avenir se joue sur la capacité du jury à démêler le vrai du faux dans un écheveau de contradictions.
Le verdict qui tombera dans les prochains jours scellera définitivement ces destins entrecroisés par une nuit d’octobre devenue cauchemar.










