📌 Léa Salamé dévoile l’interview « terrible » où Alain Juppé l’a complètement ignorée : « Il ne me calculait pas… »

Posted 8 juillet 2025 by: Admin
Léa Salamé Tourne La Page : De France Inter Au JT De France 2
L’aventure s’achève après huit années intenses. Léa Salamé vient de tourner définitivement la page de France Inter, quittant la matinale qui l’a propulsée au sommet de l’audiovisuel français. À 45 ans, la journaliste s’apprête à relever son plus grand défi professionnel : prendre les rênes du journal de 20 heures de France 2.
Cette transition marque un tournant décisif dans le paysage médiatique français. Salamé abandonne l’univers radiophonique qui l’a révélée pour rejoindre la télévision publique, là où se forgent les grandes carrières journalistiques. Un saut périlleux qui transforme une animatrice matinale en présentatrice du JT le plus regardé de l’Hexagone.
La compagne de Raphaël Glucksmann ne cache pas sa nostalgie. Elle confesse avoir dû « tirer un trait sur la plus belle expérience professionnelle de sa vie ». Cette formulation révèle l’ampleur du sacrifice consenti pour cette promotion prestigieuse. Quitter France Inter, c’est abandonner une liberté éditoriale rare, des échanges spontanés avec les auditeurs, une complicité unique avec Nicolas Demorand.
Pourtant, l’opportunité reste exceptionnelle. Le JT de France 2 représente le Graal du journalisme français, l’émission qui façonne l’opinion publique chaque soir. Salamé rejoint ainsi le cercle très fermé des présentateurs vedettes de l’audiovisuel public, un statut qui consacre définitivement sa carrière.
Ce dernier numéro à France Inter lui a permis de dresser un bilan sans concession. Loin des discours convenus, la journaliste s’est livrée à un exercice d’introspection rare, revenant sur les moments épiques qui ont jalonné son parcours. Une sincérité qui révèle une professionnelle assumant pleinement ses zones d’ombre.
Confessions Sans Filtre : Quand La Star Avoue Ses « Moments De Loose »
Cette sincérité assumée a trouvé son paroxysme quand Charline Vanhoenacker l’a confrontée à ses échecs professionnels. La question, directe et sans détour, a touché dans le mille : « Léa, est-ce que vous avez déjà connu des moments de loose ? »
La réponse de Salamé fuse immédiatement, sans filtre ni calcul : « Oui plein ». Deux mots qui résument des années de faux pas, de ratages et d’humiliations télévisuelles. Une franchise brutale qui tranche avec les discours policés habituels des stars de l’audiovisuel.
L’énumération qui suit dresse un inventaire impitoyable. « Il y a eu plein d’interviews où j’ai eu des moments de loose. Où j’ai raté, où mes questions étaient nulles, où l’invité ne m’a pas calculé, où j’étais à côté de la plaque », confie-t-elle sans chercher à édulcorer la réalité.
Cette avalanche d’aveux révèle les coulisses impitoyables du journalisme télévisé. Les « questions nulles » témoignent d’une préparation parfois défaillante, d’une inspiration qui se tarit face aux caméras. Les invités qui ne la « calculaient » pas soulignent une légitimité contestée, un statut fragile dans l’écosystème médiatique masculin.
Salamé évoque ensuite un souvenir particulièrement douloureux : Alain Juppé dans une émission politique sur France 2. Ce nom lâché comme une bombe illustre parfaitement ces moments où l’autorité journalistique s’effrite face à un politique chevronné. L’ancien Premier ministre devient le symbole de ces échecs qui marquent une carrière.
Cette capacité à assumer publiquement ses ratages distingue Salamé de ses confrères. Reconnaître ses « moments de loose » devant des milliers d’auditeurs exige un courage rare dans un milieu où l’ego règne en maître. Une vulnérabilité qui, paradoxalement, renforce sa crédibilité et explique peut-être sa longévité dans l’audiovisuel français.
Le Snobisme D’Alain Juppé : « Il Ne Me Calculait Pas, Il Répondait À Pujadas »
Ce nom d’Alain Juppé résonne comme un traumatisme dans la mémoire de Salamé. L’anecdote qu’elle livre à Charline Vanhoenacker révèle l’ampleur du désastre : « C’était terrible ».
L’interview en question remonte à ses débuts dans l’émission politique de France 2 aux côtés de David Pujadas. Une collaboration naissante qui aurait dû marquer un tournant dans sa carrière. Mais face à l’ancien Premier ministre, la machine se grippe. « Je venais d’arriver sur l’émission politique avec David Pujadas, je lui posais des questions, il ne me calculait pas, il répondait à Pujadas », se souvient-elle avec amertume.
Cette scène illustre parfaitement les rapports de force dans l’audiovisuel politique. Juppé, figure tutélaire de la droite française, ignore délibérément la jeune journaliste. Chaque question posée par Salamé ricoche vers son collègue masculin. Un mépris calculé qui transforme le plateau en territoire hostile.
La journaliste reconnaît sa part de responsabilité dans cet échec. Sa stratégie d’approche révèle une naïveté certaine : « J’avais l’impression que je voulais faire la maligne, trouver des phrases un peu virevoltantes et sexy, comme quelqu’un avait dit en parlant de moi ». Cette recherche d’originalité à tout prix se retourne contre elle.
Le terme « virevoltantes et sexy » trahit une approche superficielle du journalisme politique. Face à un homme d’État rompu aux joutes télévisuelles, cette posture devient contre-productive. Juppé perçoit immédiatement la faille et l’exploite sans pitié.
Le verdict final de Salamé résonne comme un constat d’échec total : « Totalement raté ». Cette formule lapidaire résume des années d’apprentissage douloureux. Un moment d’humiliation publique qui aurait pu briser une carrière moins solide.
Cette confession publique révèle paradoxalement une force : celle d’assumer ses échecs pour mieux les dépasser. Le snobisme de Juppé n’aura finalement été qu’une étape vers la consécration actuelle de Salamé. Une leçon d’humilité qui forge les vraies personnalités du journalisme français.
Adieux Émouvants : La Déclaration D’Amour À Nicolas Demorand
Cette capacité à transformer l’échec en force trouve son aboutissement dans l’hommage bouleversant que Salamé adresse à Nicolas Demorand. Un moment d’une rare intensité émotionnelle qui tranche avec les codes habituels de l’audiovisuel public.
« À toi Nicolas, et c’est la première fois que je vais te tutoyer à l’antenne et la dernière », lance-t-elle d’emblée. Cette transgression du protocole radiophonique annonce l’exceptionnalité du moment. Huit années de collaboration se cristallisent en quelques mots chargés d’émotion.
La journaliste dévoile l’authenticité de leur rencontre professionnelle : « Une rencontre comme ça dans le travail, c’est impossible. Ça n’existe pas ». Cette confession révèle la rareté des véritables complicités dans l’univers médiatique, souvent marqué par la concurrence et l’éphémère.
L’évocation de leur apprivoisement mutuel résonne comme un conte moderne. « On ne se connaissait pas, il y a huit ans, on s’est jaugé… On s’est reniflé, on s’est apprivoisé, et puis très vite, on s’est aimé ». Cette progression décrit parfaitement la construction d’une confiance professionnelle devenue affection sincère.
Le portrait qu’elle dresse de Demorand dépasse largement le cadre professionnel. « Tu es aussi un des mecs les plus profonds et les plus érudits que j’ai rencontré dans toute ma vie », affirme-t-elle avec une sincérité désarmante. Cette reconnaissance publique d’admiration mutuelle transcende les rapports hiérarchiques habituels.
La déclaration finale « Je t’aime » prononcée en direct brise tous les codes. Salamé ose l’impensable : exprimer ses sentiments authentiques sur une antenne publique. Cette spontanéité contraste avec l’échec calculé face à Juppé.
L’hommage se clôt sur une note de gratitude profonde : « Merci pour tout ce que tu as apporté à ma vie, pour le supplément d’âme et d’humanité ». Ces mots résument huit années de complicité professionnelle transformée en amitié indéfectible. Un témoignage rare dans l’audiovisuel français où l’émotion authentique devient révolutionnaire.