📌 Léa Salamé révèle pourquoi elle a dit non aux 50 000 euros mensuels de BFMTV

Posted 25 juillet 2025 by: Admin
Image d’illustration © TopTenPlay
L’Ascension Surprise Vers Le 20h De France 2
Le 25 août 2025 marquera un tournant dans l’histoire du journal télévisé de France 2. Léa Salamé prendra officiellement les commandes du 20 heures, une nomination qui surprend autant par son timing que par les révélations de la principale intéressée.
Une confession inattendue éclaire les coulisses de cette ascension fulgurante. Dans les colonnes de *Libération*, la journaliste livre un aveu saisissant : « Le JT, j’en ai jamais rêvé, dans ma tête, c’était pas pour moi, pas le style, pas le physique. Je te jure, je tortille pas du cul ». Cette franchise brutale révèle l’ampleur du changement radical qui s’opère dans sa carrière.
L’élément déclencheur de cette transformation ? L’intervention décisive de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions. C’est sous son impulsion que Salamé a finalement accepté de relever ce défi de taille, abandonnant un poste qu’elle occupait depuis près d’une décennie.
Cette nomination intervient dans un contexte particulièrement sensible pour la chaîne publique, en pleine réorganisation. Salamé devient ainsi la nouvelle voix de référence du 20 heures, incarnant symboliquement la relève d’une télévision publique aujourd’hui de plus en plus contestée.
Un choix qui ne s’est pas fait sans sacrifices personnels et professionnels considérables.
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Les Sacrifices Consentis Pour La Télévision Publique
Ces renoncements prennent une dimension particulièrement symbolique quand on mesure l’ampleur de ce que Léa Salamé a accepté de laisser derrière elle. Son choix implique l’abandon de la matinale de France Inter, ce programme matinal qu’elle coanimait depuis près d’une décennie aux côtés de Nicolas Demorand.
Cette collaboration fructueuse avait propulsé la journaliste « au sommet de sa popularité », selon ses propres termes. Quitter cette antenne prestigieuse représente bien plus qu’un simple changement de poste : c’est la fin d’une ère qui l’avait établie comme une voix incontournable de l’information française.
Pourtant, Salamé assume pleinement cette décision. Son attachement à la mission de service public justifie ces sacrifices professionnels. « Je suis convaincue que l’audiovisuel public est un trésor national », confie-t-elle dans *Libération*. Cette conviction profonde guide ses choix, même quand ils impliquent des renoncements majeurs.
La journaliste souligne d’ailleurs que le secteur public conserve des atouts uniques : « Il existe encore des moyens pour la culture et l’investigation ». Une philosophie qui prend tout son sens dans un paysage médiatique où les tentations extérieures ne manquent pas.
Car les sollicitations ont été nombreuses pour cette figure emblématique du petit écran, certaines particulièrement alléchantes sur le plan financier.
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Le Refus D’Une Offre Mirobolante De BFMTV
Parmi ces sollicitations, une proposition de BFMTV se distingue par son caractère spectaculaire. La chaîne d’information continue avait en effet approché Léa Salamé avec une offre financièrement inédite : animer un talk-show en prime time pour la somme de 50 000 euros mensuels.
Cette proposition représentait un écart salarial considérable avec les rémunérations pratiquées à France Télévisions. Pour une journaliste de son calibre, l’opportunité était alléchante sur le papier : une case prestigieuse, une liberté éditoriale accrue et des moyens financiers sans commune mesure avec le secteur public.
Pourtant, Salamé a décliné cette offre mirobolante sans hésitation apparente. Son choix révèle une hiérarchie de valeurs où l’argent ne constitue pas le critère décisionnel principal. « Je suis convaincue que l’audiovisuel public est un trésor national », justifie-t-elle dans *Libération*.
Cette fidélité au service public s’enracine dans une conviction profonde sur le rôle de l’information. Selon la journaliste, la télévision publique conserve des atouts que le privé ne peut égaler : « Il existe encore des moyens pour la culture et l’investigation ».
Un arbitrage qui illustre parfaitement la philosophie professionnelle de Salamé, où l’engagement éditorial prime sur les considérations purement mercantiles. Cette décision confirme son alignement total avec les valeurs qu’elle défendra désormais au 20 heures.
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La Conviction D’Un Choix Stratégique Gagnant
Cet alignement avec ses principes fondamentaux se traduit par une sérénité assumée. Loin des doutes qui auraient pu accompagner un tel revirement professionnel, Léa Salamé affiche une confiance totale dans sa décision.
« En ce moment, en tout cas, j’ai l’impression que les planètes s’alignent », confie-t-elle dans *Libération* avec une tranquillité qui tranche avec l’ampleur du défi qui l’attend. Cette phrase révèle bien plus qu’une simple satisfaction personnelle : elle traduit la conviction d’une journaliste qui a trouvé sa place au bon moment.
Cette assurance ne relève pas du hasard. Elle s’appuie sur une analyse lucide des enjeux actuels de l’audiovisuel français. Dans un paysage médiatique en pleine mutation, où la course à l’audience dicte souvent les choix éditoriaux, Salamé mise sur une approche différente.
Sa détermination à défendre une information de qualité sur France 2 s’inscrit dans une vision à long terme du métier. Plutôt que de céder aux sirènes financières du privé, elle parie sur la pérennité d’un modèle éditorial exigeant.
Cette philosophie professionnelle la positionne comme une figure de référence dans l’audiovisuel public. Un statut qu’elle entend assumer pleinement dès sa prise de fonction, forte d’une expérience qui lui donne toutes les clés pour réussir ce pari ambitieux.