📌 Marseille : un homme de 25 ans abattu en plein jour sur le rond-point où un policier avait péri en 1994

Posted 13 novembre 2025 by: Admin
L’Exécution En Plein Jour : Un Règlement De Comptes Calculé
À 14h30 précises, ce jeudi 13 novembre, le rond-point Claudie-Darcy bascule dans l’horreur. Deux silhouettes casquées surgissent sur leur moto trail, arme au poing. Leur cible : un homme de 25 ans qui n’aura pas le temps de fuir. Les détonations du pistolet automatique claquent dans l’air marseillais, semant la panique parmi les passants.
Le mode opératoire révèle une exécution orchestrée avec une précision glaçante. Trois balles atteignent la victime, témoignant d’une détermination sans faille des assaillants. Aucune hésitation, aucun temps mort : le commando frappe et disparaît en quelques secondes vers le 13e arrondissement.
Cette violence calculée marque une escalade inquiétante dans les méthodes employées par les réseaux criminels marseillais. L’utilisation d’un pistolet automatique et d’un binôme motorisé signe la professionnalisation des règlements de comptes. Loin des bagarres d’antan, cette exécution méthodique révèle des codes opérationnels rodés, importés des guerres de territoires qui ensanglantent régulièrement la cité phocéenne.
Le choix du lieu n’est probablement pas fortuit : en plein jour, devant les commerces d’un quartier passant, l’assassinat devient un message d’intimidation adressé à tous.
Une Tentative De Sauvetage Désespérée
Ce message sanglant résonne encore quand les premiers secours découvrent l’ampleur du carnage. Sur le trottoir, le corps inerte de la victime git dans une mare de sang, criblé de trois balles. L’arrêt cardio-respiratoire constaté par les marins-pompiers révèle immédiatement la gravité extrême des blessures.
Sans perdre une seconde, l’équipe de secours entame un massage cardiaque désespéré à même le bitume. Les gestes techniques se succèdent dans un ballet médical d’urgence, sous le regard des témoins pétrifiés. L’arrivée rapide du Samu insuffle un espoir ténu : peut-être que la science médicale parviendra à arracher cette vie aux griffes de la mort.
Pendant près d’une heure, le Smur s’acharne. Chaque minute qui s’écoule révèle pourtant l’évidence : les dégâts sont irréversibles. Les projectiles d’arme automatique ont causé des traumatismes internes massifs que même l’expertise médicale la plus pointue ne peut réparer.
À 15h30, l’équipe médicale doit se résoudre à constater l’évidence. Le jeune homme de 25 ans n’a pas survécu à l’acharnement de ses bourreaux. Cette heure d’efforts illustre paradoxalement la détermination des secours marseillais face à une violence qui ne cesse de s’intensifier.
Le rond-point Claudie-Darcy vient d’ajouter un nouveau nom à sa sinistre chronique.
Un Lieu Maudit : Quand L’Histoire Se Répète
Cette sinistre chronique ne fait en réalité que se prolonger. Car le rond-point qui porte aujourd’hui le nom de Claudie Darcy cache une tragédie antérieure, troublante de similitudes. Le 24 février 1994, ce même périmètre s’était déjà transformé en scène de crime sanglante.
Ce soir-là, un gardien de la paix de 43 ans patrouillait dans ce secteur sensible du 4e arrondissement. Claudie Darcy ne se doutait pas qu’il croiserait la route de Daniel Pruvost, surnommé « le Rouquin », braqueur notoire de retour de l’un de ses méfaits. La rencontre tourne au drame : surpris en flagrant délit, le criminel abat le policier d’une balle mortelle.
Trente et un ans plus tard, jour pour jour presque, un nouveau corps s’effondre sur le même bitume. Même lieu, même violence aveugle, même fatalité meurtrière. Le rond-point baptisé en hommage à la victime de 1994 devient le théâtre d’un nouveau règlement de comptes, comme si l’histoire marseillaise se répétait dans ses recoins les plus sombres.
Cette coïncidence géographique dépasse le simple hasard. Elle révèle la persistance de certaines zones de non-droit où la mort frappe avec une régularité glaçante. Le nom de Claudie Darcy, gravé sur la plaque commémorative, résonne désormais avec une amertume renouvelée.
Mobilisation Policière Et Recherches En Cours
Face à cette nouvelle tragédie qui ensanglante un lieu déjà marqué par l’histoire, la machine policière s’est immédiatement mise en branle. Dès les premiers coups de feu, le périmètre de sécurité s’est refermé autour du rond-point Claudie-Darcy, bouclé par les équipes de police municipale accourues en renfort.
Les premiers enquêteurs judiciaires ont rapidement investi la scène de crime, scrutant chaque indice susceptible de révéler l’identité des tireurs. Leurs investigations se concentrent sur la reconstitution de cette exécution en plein jour, tentant de décrypter les motivations de ce règlement de comptes sanglant.
La gravité de l’événement transparaît dans la mobilisation institutionnelle déployée : la préfète de police déléguée s’est personnellement rendue sur les lieux, signe de l’importance accordée à cette affaire. Sa présence sur le terrain illustre la volonté des autorités de répondre fermement à l’escalade des violences urbaines qui frappe Marseille.
Parallèlement, le dispositif d’aide aux victimes a été activé pour accompagner les témoins traumatisés par la scène. Pendant ce temps, toutes les patrouilles du secteur ratissent le 13e arrondissement, direction empruntée par les deux hommes en fuite sur leur moto trail. Cette traque méthodique révèle la détermination des forces de l’ordre à interpeller rapidement les auteurs de cette exécution.
L’enquête ne fait que commencer, mais l’arsenal déployé témoigne de la priorité absolue donnée à cette affaire.










