📌 Mère de 4 enfants, la pharmacienne de Tresques retrouvée sans vie : le mari relâché après 48h d’interrogatoire

Posted 14 septembre 2025 by: Admin
La Macabre Découverte Dans Le Jardin
C’est dans l’intimité feutrée de sa propriété gardoise que le drame s’est noué. Jeudi 11 septembre dernier, à Connaux, village paisible niché au cœur des vignobles, une découverte effroyable vient briser le quotidien rural. Le corps de la pharmacienne, âgée de 49 ans, gît dans son propre jardin, « présentant des traces de sang et de violences » selon les termes précis du parquet de Nîmes.
La scène se dévoile dans toute son horreur : la mère de quatre enfants repose sans vie « derrière des cyprès, dans le parc de leur bâtisse isolée au milieu des vignes ». Cette propriété, refuge familial à l’écart du village voisin de Tresques où elle exerçait aux côtés de son époux, devient le théâtre d’un crime particulièrement violent. Les nombreux coups de couteau portés témoignent d’une sauvagerie qui glace le sang.
C’est son mari qui fait la macabre découverte. Rentrant chez lui, il découvre celle qui partageait sa vie professionnelle et privée, étendue dans ce jardin qu’elle chérissait tant. L’isolement de cette demeure bourgeoise, habituellement gage de tranquillité champêtre, aura paradoxalement facilité le passage à l’acte de son ou ses agresseurs. Une enquête pour homicide volontaire s’ouvre immédiatement.
L’Enquête Et La Piste Du Conjoint
Les premiers réflexes de l’enquête ne tardent pas. Dans la foulée de cette découverte traumatisante, les gendarmes de la section de recherche de Nîmes prennent les rênes des investigations. Une procédure d’homicide volontaire s’engage immédiatement sous la direction du parquet de Nîmes, mobilisant des moyens considérables pour élucider ce crime d’une violence inouïe.
Le premier suspect désigné par les circonstances n’est autre que l’époux de la victime. Celui qui découvre le corps de sa femme se retrouve rapidement placé en garde à vue, mesure de précaution habituelle dans ce type d’affaire. Pourtant, un élément troublant émerge des premiers interrogatoires : le mari « n’était pas présent au moment des faits » selon les déclarations recueillies par les enquêteurs.
Cette révélation n’empêche pas les gendarmes de prolonger sa détention, le temps de vérifier minutieusement son alibi et de recouper diverses informations. Les investigations s’intensifient pendant deux jours pleins, explorant chaque piste, analysant chaque témoignage. Finalement, samedi 13 septembre, l’homme retrouve sa liberté après cette épreuve judiciaire.
Les circonstances du meurtre demeurent « très floues » aux yeux des enquêteurs. Cette libération soulève de nouvelles interrogations sur l’identité réelle du ou des auteurs de ce crime barbare qui a coûté la vie à une figure respectée de la communauté locale.
Le Profil De La Victime Et L’Impact Local
Au-delà des circonstances dramatiques, c’est le portrait d’une femme respectée qui se dessine. À 49 ans, cette pharmacienne reconnue incarnait une figure familière et rassurante pour les habitants de Tresques. Mère de quatre enfants, elle avait bâti sa vie professionnelle aux côtés de son époux, partageant avec lui la gestion de leur officine au cœur du village gardois.
Cette professionnelle de santé s’était naturellement intégrée dans le tissu social local, tissant au fil des années des liens privilégiés avec sa clientèle. Dans ces petites communes où chacun se connaît, la pharmacie représente bien plus qu’un simple commerce : elle constitue un point de rencontre, un lieu d’écoute et de conseils où se nouent des relations de confiance durables.
L’émotion qui traverse aujourd’hui la commune gardoise témoigne de l’attachement profond que lui portaient ses concitoyens. Celle qui conseillait, soignait et accompagnait le quotidien de tant de familles laisse derrière elle un vide immense. Sa disparition brutale résonne d’autant plus douloureusement qu’elle frappe une personnalité appréciée de tous, une mère de famille épanouie dont l’existence paisible contrastait avec la violence inouïe de sa fin.
Ce drame bouleverse les repères d’une communauté qui peine à comprendre comment une telle tragédie a pu s’abattre sur l’une des siennes.
Un Village En Deuil Suspend Ses Festivités
Cette onde de choc se matérialise désormais par des décisions concrètes qui illustrent l’ampleur du traumatisme collectif. Face à l’émotion considérable qui étreint Tresques, la municipalité a pris une décision sans appel : l’annulation pure et simple de la Feria des vendanges et de la fête votive prévues ce week-end.
Un sacrifice lourd de sens pour cette commune gardoise où les festivités automnales représentent traditionnellement l’un des moments les plus attendus de l’année. Ce week-end qui « s’annonçait festif » selon les termes même des autorités locales, se transforme en période de recueillement. Les stands, les attractions et les concerts cèdent la place au silence et à la méditation.
« Tresques est en deuil », a sobrement déclaré le maire Alexandre Pissas, résumant en quatre mots l’état d’esprit qui prévaut désormais dans la commune. Cette formule laconique traduit l’impossibilité morale de célébrer quand l’une des leurs vient de disparaître dans des conditions si dramatiques.
Pendant que les habitants tentent d’apprivoiser cette réalité insoutenable, les enquêteurs de la section de recherche de Nîmes poursuivent leurs investigations dans un dossier aux circonstances très floues. Les zones d’ombre qui entourent encore ce homicide maintiennent la communauté dans une attente douloureuse, entre incompréhension et soif de vérité.