📌 Meurtre de Lola : l’avocat général dévoile les 1h37 qui ont changé à jamais…

Posted 24 octobre 2025 by: Admin
Le Réquisitoire Implacable : Perpétuité Incompressible Demandée
L’avocat général n’a pas tremblé. Face à la cour d’assises de Paris, le magistrat a requis la réclusion criminelle à perpétuité « incompressible » contre Dahbia Benkired, 27 ans, accusée du meurtre et du viol de Lola, 12 ans. Une peine d’une rareté absolue dans le système judiciaire français : seulement onze condamnations ont été prononcées depuis sa création en 1994.
« Il s’agit d’une peine d’exclusion sociale destinée à protéger la société de ses membres les plus dangereux », a justifié l’avocat général, réclamant une sanction « à la hauteur de la cruauté » du crime. Cette demande place l’affaire Lola dans la catégorie des dossiers les plus exceptionnels de la justice française, aux côtés des affaires Fourniret ou des attentats du 13-Novembre.
Le magistrat a qualifié ce dossier de « singulier par sa brutalité extrême », dénonçant la « cruauté mise en œuvre sur une jeune fille de 12 ans » par l’accusée, alors âgée de 24 ans au moment des faits en octobre 2022. Pendant environ 1h30, il a martelé la nécessité d’« assurer la protection de la société » face à un crime qu’il considère comme relevant de la peine maximale du Code pénal.
Cette réquisition exceptionnelle traduirait la volonté du parquet de marquer définitivement cette affaire comme un tournant judiciaire majeur.
Reconstitution Des 1h37 De « Supplice » : La Chronologie De L’horreur
Cette qualification de tournant judiciaire trouve sa justification dans les détails glaçants révélés pendant le réquisitoire. L’avocat général a minutieusement retracé les 1h37 fatales qui ont scellé le destin de Lola Daviet : « 1h37 au total. Un temps au cours duquel trois crimes seront commis ».
La chronologie établie par l’enquête dévoile une escalade méthodique. Après avoir enlevé la fillette de 12 ans, Dahbia Benkired l’a frappée, violée, ligotée puis tuée avant de « chercher à la démembrer » et de dissimuler le cadavre dans une malle. « Une éternité de souffrance pour Lola », a martelé le magistrat, soulignant la « détermination de l’accusée » dans chacun de ses actes.
Le réquisitoire a révélé l’ampleur des violences subies : 38 coups portés sur le corps dénudé de l’enfant, deux coups de couteau ayant « perforé la cage thoracique », causant « des souffrances incommensurables ». La mort est survenue par « panique respiratoire » – ce que l’avocat général a qualifié de « définition même de la torture ».
L’aspect le plus troublant demeure la « dimension sexuelle omniprésente » décrite par l’accusation. Selon le magistrat, il s’agit d’un « épisode d’humiliation » où Lola, « attaquée dans sa féminité naissante », a été contrainte de « satisfaire les désirs sexuels d’une adulte ». Entre les mains de son bourreau, elle « n’est plus qu’une chose ».
Déconstruction Des Justifications De L’accusée : « Fermez Cette Porte »
Face à l’accumulation de preuves accablantes, l’avocat général s’est attaqué aux multiples tentatives d’explication de Dahbia Benkired. Le magistrat a méthodiquement démoli chaque justification avancée par l’accusée, dénonçant une stratégie de défense incohérente et mensongère.
« Des fantômes, des moutons », « la réminiscence d’un viol par un cousin », la prétendue prise de Lyrica : autant d’explications contradictoires que l’accusation a qualifiées de « pathétique tentative » pour « sauver sa peau ». La toxicologie s’est révélée négative concernant le médicament invoqué, réduisant à néant cette justification pharmacologique.
L’avocat général a particulièrement insisté sur la dimension manipulatrice de ces récits changeants. Chaque nouvelle version témoigne selon lui d’un calcul froid plutôt que d’une détresse authentique. « Fermez cette porte comme vous fermerez toutes les autres, ne rentrez pas dans le jeu pervers de l’accusée », a-t-il exhorté les jurés avec véhémence.
Cette approche judiciaire vise à empêcher toute stratégie d’apitoiement ou de confusion. Pour l’accusation, ces justifications multiples révèlent paradoxalement la lucidité de Dahbia Benkired : consciente de la gravité de ses actes, elle tente désespérément d’échapper à leurs conséquences en multipliant les versions alternatives.
L’objectif du réquisitoire devient alors limpide : établir que derrière ces explications fluctuantes se cache une personnalité parfaitement consciente de ses actes et de leur portée criminelle.
Profil De L’accusée : « Pas L’œuvre D’une Malade Mentale »
Au-delà de la déconstruction des mensonges, l’avocat général a dressé le portrait psycho-criminologique de Dahbia Benkired. Loin de l’image d’une femme perturbée, le magistrat a révélé une personnalité « déterminée, agissant en toute connaissance de cause ».
« Ces faits ne sont pas l’œuvre d’une malade mentale », a martelé l’accusation, balayant définitivement toute tentative d’irresponsabilité pénale. Le comportement post-crime de l’accusée témoigne selon le réquisitoire d’une rationalité implacable : nettoyage méticuleux de l’appartement, lavage des vêtements, fuite organisée vers les Hauts-de-Seine avec la malle contenant le corps.
L’analyse révèle une logique criminelle froide. Dahbia Benkired a tué Lola « pour son bon plaisir, pour qu’elle puisse jouir d’un pouvoir absolu sur un être humain ». Cette motivation pulsionnelle, bien que « frustrante » à comprendre selon le magistrat, traduit une « extrême dangerosité » qui ne souffre d’aucun traitement.
« Aucun traitement médicamenteux » ne pourra l’aider à évoluer, a insisté l’avocat général. Cette conclusion médicale renforce sa conviction : sans arrestation immédiate, la récidive était inéluctable. L’absence de pathologie psychiatrique exclut toute perspective thérapeutique, confirmant la nécessité d’un isolement définitif pour protéger la société de cette dangerosité incompressible.










