📌 Paul El Kharrat révèle le côté sombre de ses gains aux 12 coups de midi : « Des cadeaux empoisonnés… »

Posted 25 juillet 2025 by: Admin
Image d’illustration © TopTenPlay
Le Champion Aux 691 522 Euros Face À Ses Regrets
Quand Paul El Kharrat quittait le plateau des 12 coups de midi le 10 octobre 2019, les compteurs affichaient un score vertigineux : 153 participations et 691 522 euros en gains et cadeaux. Un parcours d’exception qui avait captivé la France entière, non seulement par sa culture encyclopédique mais aussi par sa sincérité touchante sur son quotidien d’étudiant en histoire diagnostiqué autiste Asperger.
Six ans plus tard, à 26 ans, l’ancien maître de midi s’est métamorphosé. Écrivain publié, chroniqueur attitré des Grosses Têtes sur RTL, visage familier des plateaux télé : sa reconversion semble exemplaire. Pourtant, derrière cette réussite médiatique se cache une vérité plus nuancée que ne l’imaginent ses admirateurs.
Car Paul El Kharrat garde des souvenirs contrastés de son aventure télévisuelle. Loin de l’image d’Épinal du champion comblé, il révèle aujourd’hui les aspects moins reluisants de sa victoire. Des révélations qui bousculent la perception habituelle des gains télévisuels et dévoilent une réalité bien différente de celle fantasmée par le grand public.
Une confession inattendue qui éclaire d’un jour nouveau l’envers du décor des jeux télévisés les plus populaires de France.
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Six Voitures, Un Cauchemar Logistique Et Financier
Cette confession inattendue, Paul El Kharrat l’a livrée au micro de Jean-Pierre Foucault sur Europe 1. Le sujet ? Les six voitures remportées durant son règne de 153 participations, devenues selon ses propres termes des « cadeaux empoisonnés ». Une révélation qui tranche avec l’euphorie habituelle des grands gagnants.
« C’est un peu ce que j’appellerais des cadeaux empoisonnés dans le sens où ce n’est pas très utile d’avoir six voitures », avoue-t-il sans détour. L’ancien champion détaille alors un quotidien loin des paillettes : la recherche de places de stationnement, les coûts cachés de gestion, l’impossibilité pratique de gérer un tel parc automobile.
« Après, débrouille-toi, cherche une place, et ça coûte des sous de les déplacer », poursuit-il, dévoilant une réalité que la production ne mentionne jamais. Face à ce casse-tête logistique et financier, Paul El Kharrat a dû se résoudre à une solution pragmatique mais décevante.
« Je les ai revendues à prix coûtant, voire moins cher que sur le papier, à des concessionnaires », confie-t-il. Une confession qui révèle l’envers du décor : derrière les cris de joie et les applaudissements, certains gains télévisuels se transforment en véritables boulets financiers pour leurs heureux propriétaires.
Un retour à la réalité qui interroge sur la nature même de ces récompenses tant convoitées.
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La Question Emilien : Entre Comparaisons Et Fair-Play
Cette lucidité sur les aspects moins glorieux de sa victoire, Paul El Kharrat la déploie également face aux comparaisons récurrentes avec Emilien, l’actuel maître de midi. Une question qui revient systématiquement lors de ses apparitions médiatiques, et à laquelle il a répondu avec une franchise désarmante le 2 juillet dernier dans l’émission.
« En sachant que grâce à l’émission, j’ai eu des opportunités, j’ai sorti des livres, j’ai fait de la radio… comment je peux être jaloux ? », lance-t-il sans détour. Une réponse qui balaye d’emblée toute spéculation sur une rivalité entre anciens et nouveaux champions. Loin des polémiques artificielles, l’écrivain de 26 ans préfère analyser les parcours avec objectivité.
Il poursuit avec une élégance rare dans le milieu télévisuel : « Il a une culture très étendue et surtout une résistance et une endurance que je n’avais pas forcément à l’époque. Évidemment qu’il y a des félicitations à lui adresser. Je n’ai absolument aucun problème avec personne. »
Cette reconnaissance mutuelle révèle une maturité peu commune chez les anciens candidats. Paul El Kharrat reconnaît les qualités supérieures d’Emilien tout en assumant ses propres limites de l’époque. Une attitude qui tranche avec les rivalités factices souvent montées en épingle par les médias, et qui démontre que certains champions savent garder la tête froide même face aux records battus.
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De Midi À Minuit : La Reconversion Réussie D’Un Champion
Cette sagesse n’est pas le fruit du hasard. Au-delà des voitures encombrantes et des comparaisons médiatiques, Paul El Kharrat a réussi là où beaucoup d’anciens candidats échouent : transformer sa notoriété télévisuelle en véritable carrière. Un pari loin d’être évident pour un étudiant en histoire de 22 ans propulsé sous les projecteurs.
Aujourd’hui, l’ancien champion affiche un parcours impressionnant. Écrivain publié, chroniqueur régulier aux Grosses Têtes sur RTL, invité récurrent dans les médias : autant d’opportunités directement nées de son passage remarqué chez Jean-Luc Reichmann. « Grâce à l’émission, j’ai eu des opportunités, j’ai sorti des livres, j’ai fait de la radio », rappelle-t-il avec reconnaissance.
Cette reconversion maîtrisée explique largement sa sérénité face aux aspects négatifs de sa victoire. Les 691 522 euros de gains ne constituent plus son unique héritage télévisuel. Paul El Kharrat a su capitaliser sur sa personnalité attachante et sa culture exceptionnelle pour se construire une identité médiatique durable, bien au-delà du simple statut d’ancien champion.
Une leçon de vie qui prouve qu’un passage télé réussi ne se mesure pas uniquement aux montants empochés, mais à la capacité de transformation qu’il génère. Entre les voitures revendues à perte et la carrière épanouie, le choix est vite fait.