📌 « Pierrot le Zygo » révèle pourquoi il a envoyé 600 préservatifs aux députés : « Le niveau de l’Assemblée… »

Posted 20 septembre 2025 by: Admin
L’Action Choc : 600 Préservatifs Livrés Au Palais Bourbon
Le 11 septembre dernier, les huissiers de l’Assemblée nationale découvrent un colis pour le moins inhabituel. À l’intérieur, 600 préservatifs soigneusement étiquetés et destinés aux 577 députés de la République. Une livraison qui n’a pas manqué de créer la surprise au sein de l’institution.
Derrière cette action coup-de-poing se cache Pierre Guiraud, un habitant de Lodève dans l’Hérault, plus connu sous le pseudonyme de Pierrot le Zygo. L’homme de 58 ans n’a pas choisi son geste au hasard. Son message aux élus de la nation est on ne peut plus explicite : « qu’ils ne reproduisent pas », comme il l’explique au média Ici Hérault.
Cette protestation inédite dépasse le simple canular. Pierre Guiraud a méticuleusement préparé son envoi, veillant à ce que chaque préservatif soit nominativement adressé aux représentants du peuple. Une démarche qui témoigne d’une préméditation certaine et d’une volonté ferme de marquer les esprits.
L’initiative de ce citoyen ordinaire révèle une forme de contestation civique nouvelle, où l’humour grinçant devient l’arme d’une colère populaire. Loin des manifestations traditionnelles, « Pierrot le Zygo » a choisi la provocation calculée pour exprimer son exaspération face à la classe politique française.
Le Ras-Le-Bol D’Un Citoyen Face Aux Discours Politiques
Cette colère populaire que traduit l’envoi de Pierre Guiraud trouve ses racines dans une exaspération profonde face aux discours politiques actuels. L’homme de Lodève ne mâche pas ses mots lorsqu’il évoque le niveau des débats à l’Assemblée nationale.
Tous les bords politiques sont dans son viseur. « Quand j’entends les uns dire que la police c’est des assassins, quand j’entends les autres dire que les Arabes sont la cause de la situation actuelle, quand j’entends les écolos dire qu’il faut manger plus de viande, je trouve que c’est ridicule et que ça n’a pas lieu d’être », déplore-t-il sans détour.
Ces prises de position contradictoires et ces déclarations à l’emporte-pièce alimentent selon lui un climat délétère qui nuit au fonctionnement même de l’institution républicaine. Pierre Guiraud pointe du doigt une dérive qui dépasse les clivages traditionnels droite-gauche.
Pour ce citoyen ordinaire devenu contestataire, ces discours démagogiques participent à la dégradation du rôle de l’Assemblée. Loin de représenter dignement la nation, les élus semblent davantage préoccupés par leurs effets d’annonce que par l’intérêt général.
Cette critique transpartisane révèle un malaise démocratique plus profond, où les citoyens ne se reconnaissent plus dans la parole de leurs représentants. Un phénomène que l’action provocatrice de « Pierrot le Zygo » illustre avec une ironie grinçante.
La Dégradation Du Niveau Parlementaire Dénoncée
Cette déconnexion entre élus et citoyens trouve sa source dans le spectacle navrant qu’offre désormais l’hémicycle. Pierre Guiraud ne se contente pas de critiquer les discours, il s’attaque directement aux comportements indignes des parlementaires.
« Quand on voit les élus crier, d’autres à moitié affalés, ceux qui ne se serrent pas la main, qui s’insultent… », énumère-t-il avec amertume. Ces attitudes désinvoltes transforment le temple de la démocratie en véritable foire d’empoigne.
Le constat est implacable : « Le niveau de l’Assemblée à chaque élection législative descend de plus en plus ». Cette dégradation progressive inquiète profondément l’habitant de l’Hérault, qui observe avec stupeur la perte de dignité institutionnelle.
La formule choc tombe comme un couperet : « Là, on n’est plus au niveau, on est au caniveau ». Cette métaphore saisissante résume parfaitement la chute des standards parlementaires selon Pierre Guiraud. Les invectives remplacent les débats, les postures supplantent les propositions.
« Je trouve ça pitoyable », conclut-il sans appel. Pour ce citoyen ordinaire, l’Assemblée nationale a perdu son âme républicaine. Les cris, les insultes et les provocations diverses ont remplacé la noblesse du débat démocratique.
Cette critique acerbe d’un observateur extérieur révèle l’ampleur du fossé qui s’est creusé entre l’institution et ceux qu’elle est censée représenter.
Un Militant De L’Humour Politique Récidiviste
Cette indignation citoyenne ne relève pas d’un coup de tête. Pierre Guiraud, alias « Pierrot le Zygo », cultive depuis des années l’art de la protestation par l’absurde. Son coup d’éclat à l’Assemblée nationale s’inscrit dans une démarche militante assumée.
En 2019 déjà, l’homme avait défrayé la chronique en expédiant un pyjama des Dalton à Patrick Balkany, alors incarcéré à la prison de la Santé. Cette provocation ciblée révélait déjà sa capacité à transformer l’actualité politique en happening satirique.
Derrière ces initiatives loufoques se dessine le portrait d’un citoyen vigilant qui refuse catégoriquement le silence. Pour « Pierrot le Zygo », l’humour devient une arme politique, un moyen de bousculer l’establishment par la dérision.
« À travers ses actions, il se positionne comme un citoyen vigilant, refusant de rester silencieux face à ce qu’il considère comme une dérive des institutions », souligne sa démarche l’observateur héraultais.
Cette stratégie récurrente de provocation humoristique dépasse le simple divertissement. Elle traduit l’inquiétude profonde d’une frange de la population qui ne se reconnaît plus dans le spectacle politique contemporain.
L’envoi de 600 préservatifs illustre parfaitement cette méthode : choquer pour faire réfléchir, provoquer pour alerter. Une forme de résistance civique qui interroge autant qu’elle dérange, révélant l’ampleur de la fracture démocratique.