📌 Procès d’Amandine : sa mère avoue enfin « Je suis un monstre » mais refuse d’expliquer pourquoi elle l’a tuée

Posted 13 juillet 2025 by: Admin
Le Drame Annoncé : Amandine Pressent Sa Mort Lors Du Confinement
Le soir du 16 mars 2020 restera gravé dans la mémoire de la surveillante du pensionnat. Quand Emmanuel Macron annonce le confinement général, Amandine s’effondre littéralement. Inconsolable, la jeune fille de 13 ans hurle à sa surveillante une phrase qui glacera le sang des jurés des assises de l’Hérault : « Je vais mourir ».
Cette prédiction tragique révèle l’ampleur de la terreur qui habite l’adolescente. Rentrer chez elle équivaut à une condamnation à mort qu’elle pressent avec une lucidité bouleversante. Le pensionnat représentait son unique refuge, sa seule protection contre l’enfer familial qui l’attendait.
Face aux jurés, la surveillante témoigne avec une émotion si intense que ses propos deviennent parfois inaudibles. Les larmes l’étouffent quand elle raconte ses tentatives désespérées pour maintenir le contact pendant le confinement. Toutes ses démarches resteront vaines.
Ces quelques semaines d’enfermement forcé vont se transformer en guerre à mort entre une mère et sa fille. Amandine avait tout compris : retourner dans cette maison de Montblanc signifiait signer son arrêt de mort. Son cri d’effroi résonne désormais comme l’ultime appel au secours d’une enfant qui savait qu’elle ne survivrait pas à ce huis clos familial.
L’Horreur Du 6 Août 2020 : Une Mort Par Dénutrition En Pleine France
La prédiction d’Amandine se réalise avec une brutalité inouïe. Le 6 août 2020, à Montblanc, la jeune fille succombe à un arrêt cardiaque. La cause ? Une dénutrition totale qui a épuisé son organisme de 13 ans.
L’autopsie révèle l’ampleur des sévices : des touffes de cheveux arrachées, des dents cassées, un corps squelettique qui évoque les « rescapés de Buchenwald ». Cette comparaison saisissante, prononcée devant la cour d’assises, illustre l’état de délabrement physique dans lequel se trouvait l’adolescente.
Qui aurait pu imaginer qu’en 2020, on pouvait encore mourir de faim en France ? Cette réalité insoutenable frappe de plein fouet une société qui se pensait à l’abri de telles atrocités. Pendant ces semaines de confinement, transformées en véritable guerre entre mère et fille, Amandine a été systématiquement affamée et torturée.
Les circonstances dépassent l’entendement. Une mère qui met tout en œuvre pour anéantir sa propre fille, un beau-père qui ferme les yeux, une enfant qui dépérit dans l’indifférence générale. L’arrêt cardiaque final n’est que l’aboutissement logique de semaines de barbarie organisée au sein même du foyer familial.
Cette mort annoncée soulève une question terrifiante : comment une telle monstruosité a-t-elle pu se dérouler sans que personne n’intervienne ?
« Je Suis Un Monstre » : Les Aveux Insuffisants De La Mère Tortionnaire
Les explications attendues ne viendront jamais. Lors du procès en janvier 2025, Sandrine Pissara livre une confession dérisoire face à l’ampleur de ses actes. « Je suis un monstre », articule-t-elle timidement le soir du second jour d’audience.
Cette révélation survient après un moment d’une violence inouïe : la diffusion de l’enregistrement des cris d’effroi d’Amandine, victime de coups. Un silence absolu s’abat alors sur la cour d’assises de l’Hérault. La salle d’audience suffoque sous la douleur ressentie.
« Jamais je n’ai voulu qu’elle meure. Jamais », tentera de se justifier la mère. « Je sais que je suis en tort. Je ne sais pas expliquer pourquoi je l’ai fait. J’aimais Amandine, mais j’ai fermé les yeux sur sa santé. »
Ces mots sonnent creux face à la réalité des faits. Sandrine Pissara préfère évoquer ses propres traumatismes : les violences subies de son père, de son premier conjoint. Une stratégie de victimisation qui évite soigneusement les vraies questions.
Pourquoi cette haine viscérale envers sa propre fille ? Qu’est-ce qui pousse une mère à transformer le confinement en guerre d’extermination ? Le mystère demeure entier. Quatre larmes, vite séchées, accompagnent ses déclarations. Pas un mot d’amour sincère pour Amandine, pas une explication cohérente pour justifier l’injustifiable.
L’énigme psychologique reste béante.
La Lâcheté Du Beau-Père : « Je N’ai Rien Remarqué D’anormal »
Si l’énigme psychologique de la mère demeure, celle du beau-père révèle une tout autre pathologie : la lâcheté pure. Cet homme qui prétendait « aimer plus que tout » Amandine avait la tête baissée lors du procès. Son silence complice avait permis l’innommable.
Sa défense ? « Je n’ai rien remarqué d’anormal ». Une déclaration qui glace le sang face aux faits établis. Était-il normal qu’une adolescente se promène entièrement nue devant toute sa famille ? Était-il normal qu’à 13 ans, cette enfant au sourire espiègle affiche un corps digne des rescapés de Buchenwald ?
« Je n’ai pas été courageux. J’ai laissé faire ! », finit-il par admettre. Pas plus. Il invoque sa soumission à sa compagne, sa consommation d’alcool qui l’aurait empêché de « prendre vraiment conscience ». Des excuses qui sonnent comme des gifles supplémentaires à la mémoire d’Amandine.
Cet homme avait tous les moyens d’agir. Il a choisi de fermer les yeux pendant que la fillette s’éteignait sous son toit. Sa passivité tue autant que les coups.
La justice tranchera : perpétuité pour Sandrine Pissara, vingt ans pour le beau-père. Deux condamnations qui marquent la fin d’un procès mais jamais celle d’un questionnement sur l’indifférence humaine.