📌 Procès Jubillar : « J’ai l’intime conviction que c’est lui… », la déclaration de l’amant de Delphine qui affole la cour

Posted 8 octobre 2025 by: Admin
La Confrontation Historique Entre Mari Et Amant
Au dixième jour du procès, un moment crucial s’est joué dans la salle d’audience du Tarn. Pour la première fois depuis le début de cette affaire retentissante, Cédric Jubillar s’est retrouvé face à l’homme qui avait bouleversé sa vie conjugale. Donat-Jean M., l’amant de Delphine rencontré sur un site de rencontres extra-conjugales, s’est présenté à la barre sous le regard intense de l’accusé.
« C’est le premier face à face entre Cédric Jubillar et l’homme avec qui Delphine voulait refaire sa vie », a expliqué Mélanie Bertrand, grand reporter police-justice à BFMTV, lors de son intervention dans C à vous. Cette confrontation tant attendue révèle toute la dimension psychologique de cette affaire qui passionne la France depuis cinq ans.
Dans son box, l’accusé de 38 ans n’a pas détourné le regard. « Cédric Jubillar, dans son box, voulait voir celui avec qui Delphine entretenait une relation depuis plusieurs mois », précise la journaliste spécialisée. Ce face-à-face silencieux mais chargé d’émotion marque un tournant dans ce procès hors norme, où chaque témoignage peut faire basculer le destin de l’ancien peintre plaquiste.
L’homme qui comparaît pour le meurtre de son épouse découvrait enfin les traits de celui qui incarnait l’avenir que Delphine avait choisi loin de lui.
Deux Personnalités Diamétralement Opposées
Ce face-à-face révèle un contraste saisissant entre deux univers masculins que tout oppose. À la barre, Donat-Jean M. s’est exprimé avec une assurance déconcertante. « L’amant est apparu comme quelqu’un de posé, de réfléchi, qui s’exprime très bien à la barre, même sa compagne avait dressé un portrait peu flatteur quelques jours avant », observe Mélanie Bertrand.
Cette prestance tranche radicalement avec le profil psychologique de l’accusé, tel qu’il ressort des témoignages et de l’enquête. La journaliste spécialisée ne mâche pas ses mots : « Cédric Jubillar est décrit comme quelqu’un de jaloux, de possessif, de violent, de grossier dans son vocabulaire, donc c’est vrai qu’on n’était pas sur la même ligne entre les deux hommes ».
D’un côté, un homme cultivé capable de séduire une infirmière en quête de renouveau. De l’autre, un mari décrit par son entourage comme impulsif et colérique. Cette opposition de caractères éclaire d’un jour nouveau les motivations qui ont pu pousser Delphine vers cette liaison extra-conjugale.
Pour Cédric Jubillar, découvrir son rival dans ces circonstances n’a fait qu’accentuer l’amertume d’une comparaison défavorable. L’homme qui avait su conquérir le cœur de son épouse incarnait tout ce qu’il n’était pas. Une réalité qui prend une dimension tragique à la lumière des derniers échanges entre les amants, quelques heures seulement avant la disparition.
Les Derniers Échanges Avant La Tragédie
Ces ultimes moments d’intimité entre Delphine et son amant prennent une résonance particulière dans le contexte du procès. Le soir du 15 décembre 2020, quelques heures seulement avant sa disparition, l’infirmière de 33 ans avait échangé ses derniers messages avec Donat-Jean M.
Peu après 22 heures, elle lui envoyait un selfie vêtue d’une nuisette blanche et rose. Un geste d’intimité qui révèle son état d’esprit serein, loin de pressentir le drame qui allait survenir. « Bien sûr, la petite nuisette blanche et rose. C’est la dernière photo que j’ai eue d’elle. Elle était prête à aller au lit », témoigne l’amant devant la cour, la voix chargée d’émotion.
L’échange se poursuit avec la tendresse habituelle du couple clandestin. « Bonne nuit ma chérie adorée », répond Donat-Jean M., sans imaginer qu’il s’agit là des derniers mots qu’ils échangeront. Delphine lui envoie alors un ultime « je t’aime fort », message qui résonne aujourd’hui comme un testament d’amour tragique.
Ces révélations, dévoilées pour la première fois devant la cour d’assises, dressent le portrait d’une femme épanouie dans sa nouvelle relation. Une reconstruction minutieuse qui contraste cruellement avec l’atmosphère conjugale délétère que décrivent les témoins concernant le couple Jubillar, éclairant d’un jour nouveau les tensions qui régnaient au domicile familial.
Un Procès Sous Haute Tension Médiatique
Cette reconstitution des dernières heures de Delphine s’inscrit dans un procès d’exception qui mobilise l’attention nationale. Le 22 septembre 2025, cinq ans après la disparition, Cédric Jubillar faisait son entrée dans le box des accusés de la cour d’assises du Tarn sous une nuée de caméras. Crâne rasé, visage impassible, vêtu d’un jogging bleu, le peintre plaquiste de 38 ans découvrait enfin l’ampleur médiatique de son affaire.
Ce procès hors norme révèle progressivement les zones d’ombre d’un drame familial aux ramifications complexes. Les témoignages se succèdent, chacun apportant sa pierre à l’édifice judiciaire, dans une atmosphère tendue où chaque révélation peut faire basculer l’issue des débats.
L’un des moments les plus saisissants reste celui où Donat-Jean M. a exprimé une surprenante compassion envers l’homme qui l’avait remplacé dans le cœur de Delphine. « Je ressens une forme de compassion pour Cédric Jubillar », avait-il déclaré, témoignage qui avait marqué l’assistance par sa sincérité inattendue.
Cette humanité contrastait avec l’acharnement médiatique entourant chaque jour d’audience. Entre révélations troublantes et témoignages poignants, le procès dessine peu à peu le portrait d’un couple brisé, où les non-dits et les tensions accumulées semblent avoir créé un engrenage tragique dont les conséquences judiciaires se dessinent aujourd’hui devant les jurés.