📌 Rachida Dati quitte le plateau de LCI puis revient corriger le chroniqueur : « J’avais signé avec Renault-Nissan et non… »

Posted 23 juillet 2025 by: Admin
Image d’illustration © TopTenPlay
Rachida Dati Face Aux Accusations : Une Défense Acharnée Sur LCI
L’affaire qui secoue le ministère de la Culture trouve un nouveau chapitre télévisuel. Renvoyée devant le tribunal correctionnel par des juges d’instruction parisiens pour corruption et trafic d’influence, Rachida Dati s’est présentée mardi 22 juillet sur le plateau de Face à Thomas Misrachi pour livrer sa version des faits.
Les accusations portent sur une période précise et des montants considérables. « Concrètement, vous êtes soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012, pour des prestations de conseils pour le groupe Renault-Nissan, des prestations que vous n’auriez pas livrées », énonce sans détour le présentateur de LCI. Une somme qui représente l’un des volets les plus lourds du dossier judiciaire de la ministre.
Face à ces révélations, la maire du 7e arrondissement de Paris oppose une négation catégorique. Sa réponse révèle une stratégie de défense qui mise sur l’émotion et la dimension personnelle : « Certains instrumentalisent de manière un peu honteuse, mais certains oublient que vous avez un entourage. J’ai une petite fille. Et, évidemment, la première réaction, quelle est-elle ? ‘Ça veut dire la prison’ ».
Cette évocation de Zohra, sa fille née en 2009, illustre une approche défensive qui humanise les enjeux juridiques tout en contestant la légitimité des poursuites.
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L’Intervention Polémique De Guillaume Roquette
Cette défense émotionnelle n’échappe pas à l’analyse des observateurs politiques. Thomas Misrachi change alors de plateau pour échanger avec ses chroniqueurs sur la stratégie déployée par la ministre de la Culture. Parmi les intervenants, Guillaume Roquette, directeur du Figaro Magazine, livre un décryptage qui va provoquer une réaction inattendue.
Le journaliste reconnaît d’emblée la force de l’argumentation : « C’est vrai que les arguments de Rachida Dati sont très forts. Elle a cette pugnacité qui vient d’être décrite ». Une reconnaissance de la combativité légendaire de l’ancienne Garde des Sceaux, devenue un trait caractéristique de ses interventions médiatiques.
Mais l’analyse bascule sur un élément juridique crucial que Guillaume Roquette juge insuffisamment évoqué. « Il y a une chose dont elle a peu parlé, c’est que Renault, à ma connaissance, est partie civile dans ce dossier », révèle-t-il, apportant une précision qui change la donne. Cette information suggère que l’entreprise elle-même se considère comme victime dans cette affaire.
Le directeur du Figaro Magazine nuance néanmoins ses propos : « Contrairement à ce qu’elle vous a indiqué à la fin de l’interview, mais elle parlait de Renault-Nissan, qui n’était peut-être pas la même structure ». Une distinction technique qui soulève des questions sur la nature exacte des contrats signés et l’entité juridique concernée.
Cette révélation sur le statut de partie civile de Renault ne passe pas inaperçue.
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Le Retour Surprise : Quand Dati Reprend Le Contrôle
Effectivement, Rachida Dati suit l’émission depuis les coulisses et entend parfaitement les propos de Guillaume Roquette. Ce qu’elle vient d’entendre la fait sortir de ses gonds. Alors que le directeur du Figaro Magazine poursuit son analyse, la ministre fait une irruption spectaculaire sur le second plateau.
« Je vous ai entendu Guillaume Roquette. Vous dites que Renault est partie civile. Avec qui j’ai signé mon contrat d’avocate ? Renault-Nissan », lance-t-elle d’une voix ferme, visiblement agacée. Cette correction publique traduit l’exaspération d’une femme politique habituée à contrôler sa communication.
La ministre de la Culture ne s’arrête pas là et développe son argumentaire technique avec une précision d’avocate : « C’est cette alliance qui a toutes les implantations d’usine à l’étranger. Renault ne gère pas les sites à l’étranger, c’est Renault-Nissan ». Une distinction juridique qu’elle juge fondamentale pour comprendre la nature de ses prestations.
Face à cette intervention surprise, Guillaume Roquette tente de se justifier : « C’est ce que j’ai bien dit ». Mais Rachida Dati n’en a pas terminé. Elle se tourne vers Thomas Misrachi avec une question qui en dit long sur sa prise de contrôle du plateau : « C’est tout, il n’y avait rien d’autre ? »
Un moment de télévision révélateur du tempérament combatif d’une politique qui refuse de laisser passer la moindre inexactitude.
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La Prise De Pouvoir Télévisuelle : « C’est Vous Qui Avez Pris Le Contrôle »
Cette question directe posée à Thomas Misrachi révèle bien plus qu’une simple curiosité. Rachida Dati vient de franchir tous les codes télévisuels et le présentateur ne s’y trompe pas. Sa réponse est aussi révélatrice que l’intervention elle-même : « Écoutez, si vous vous estimez que c’est tout, puisque c’est vous qui avez pris le contrôle de ce plateau ».
Une phrase lourde de sens qui traduit parfaitement la situation. Le journaliste constate, non sans une certaine ironie, que les rôles se sont inversés. Ce n’est plus lui qui mène l’émission, mais bien la ministre de la Culture qui dicte désormais le rythme et l’agenda de son propre passage médiatique.
Cette prise de contrôle assumée illustre parfaitement la stratégie communicationnelle de Rachida Dati. Plutôt que de subir l’analyse des chroniqueurs depuis les coulisses, elle préfère intervenir directement pour rectifier le tir en temps réel. Une approche qui brise les conventions mais qui s’avère redoutablement efficace.
Finalement, la mère de Zohra décide de rester en régie pour suivre la suite de l’émission. Un choix qui confirme sa volonté de garder un œil sur ce qui se dit à son sujet, prête à bondir à nouveau si nécessaire. Une leçon de communication politique moderne où le contrôle de l’information prime sur le respect des codes traditionnels.