📌 Reconversion à 34 ans : comment Laëtitia a divisé son salaire par deux pour « donner du sens » à sa vie

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Posted 23 septembre 2025 by: Admin #Divers

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Une Reconversion Professionnelle Qui Coûte Cher

Le déclic survient parfois au moment où on s’y attend le moins. Pour Laëtitia, 34 ans, c’est lors de son deuxième congé maternité que tout bascule. Directrice d’Ehpad puis responsable RH dans le secteur médico-social, elle touchait alors 3000 euros nets mensuels. Pourtant, une évidence s’impose : « Ce que je faisais ne me nourrissait pas. »

Cette quête de sens la pousse vers l’enseignement, inspirée par son mari, déjà professeur de mathématiques. Un choix mûrement réfléchi en couple, mais aux conséquences financières immédiates. Après avoir réussi le concours en 2022, elle devient professeure stagiaire puis titulaire en 2023 dans un établissement privé sous contrat.

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Le résultat ? Son salaire chute brutalement à 2100 euros nets par mois, soit une perte de 900 euros mensuels. « C’est un choix qu’on a fait, avec mon mari on s’est posé la question de savoir si on pouvait le faire niveau budget », confie-t-elle avec pragmatisme.

Aujourd’hui institutrice en CP, Laëtitia se dit « épanouie » malgré cette amputation budgétaire significative. Sa reconversion illustre un dilemme partagé par de nombreuses femmes : accepter une réduction drastique de revenus pour retrouver du sens au travail. Une équation délicate qui nécessite une reorganisation complète de la gestion familiale.

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La Réalité Budgétaire D’Un Couple D’Enseignants

Cette baisse de revenus impose désormais une gestion rigoureuse des finances familiales. Avec deux salaires d’enseignants et deux jeunes enfants, Laëtitia et son mari doivent composer avec des charges fixes conséquentes qui structurent leur budget mensuel.

L’immobilier représente leur principal poste de dépenses. Le couple rembourse 1450 euros mensuels pour leur appartement récemment acquis à Nanterre, auxquels s’ajoute un crédit de 400 euros pour une maison de campagne. Laëtitia assume 45% du remboursement de l’appartement, son mari 55%. « J’ai payé plus d’apport à l’achat », précise-t-elle pour justifier cette répartition.

Pour l’alimentation, ils ont instauré un budget commun oscillant entre 300 et 400 euros par mois. « Le prix de la nourriture ne fait qu’augmenter », constate l’institutrice. Chacun verse environ la moitié de cette somme sur un compte joint dédié aux courses, avec des ajustements selon les revenus respectifs.

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Cette organisation reflète leur philosophie financière : « On ne fait pas 50/50, ce ne serait pas logique pour nous », explique Laëtitia. Le couple privilégie un équilibre personnalisé plutôt qu’une égalité stricte, adaptant les contributions selon les capacités de chacun.

Cette approche pragmatique leur permet de maintenir un équilibre malgré des revenus modestes, tout en préservant l’harmonie conjugale autour des questions d’argent.

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Éducation Et Consommation Raisonnée

Cette discipline financière se révèle particulièrement cruciale pour financer l’éducation de leurs deux filles. Le couple a fait le choix de les scolariser dans une école privée, engendrant des frais fixes de 400 euros par an et par enfant. À cela s’ajoutent les frais de cantine – 1000 euros annuels pour l’aînée, 800 pour la cadette – et les activités extra-scolaires comme la danse, représentant entre 250 et 350 euros par an pour chacune.

Heureusement, leur statut d’enseignants leur offre un avantage considérable. « Avec mon mari, on est tous les deux profs, donc on arrive à récupérer nos filles à 16h30 à l’école. On n’a pas besoin de payer de garde d’enfants », explique Laëtitia. Cette organisation permet d’éviter des coûts importants de garde, le centre de loisirs n’étant utilisé que très rarement.

Pour compenser ces dépenses éducatives prioritaires, l’institutrice a radicalement transformé ses habitudes de consommation. « Aujourd’hui je ne le fais pas, je n’achète quasiment plus rien pour moi », avoue-t-elle. Fini les achats impulsifs d’avant sa reconversion.

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Pour ses enfants, elle privilégie systématiquement la seconde main, particulièrement pour les vêtements et jouets. Seules exceptions à cette règle : les cadeaux d’anniversaire pour les camarades – « la seconde main n’est pas forcément bien vue par les parents » – et les chaussures, rachetées annuellement en raison de la croissance rapide des pieds.

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Maîtrise Budgétaire Et Épargne Stratégique

Cette discipline de consommation ne relève pas de l’improvisation, mais d’une méthode rigoureusement organisée. Pour garder le contrôle absolu de leurs finances, Laëtitia et son mari s’appuient sur des outils simples mais redoutablement efficaces. « On a un tableau Excel de prévision des dépenses auquel je me fie constamment », révèle l’institutrice.

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Le couple tient en réalité deux tableaux distincts : l’un recensant toutes les charges communes (enfants, immobilier, frais annexes), l’autre détaillant leurs revenus et dépenses personnelles. Ces fichiers font l’objet d’une mise à jour méticuleuse chaque été pour intégrer les évolutions de l’année scolaire qui démarre. « Du coup, je ne me sens jamais en galère d’argent, je connais mon budget », confie-t-elle. « C’est ce suivi qui nous permet de rester à flot et de décider des ajustements nécessaires ».

Côté épargne, le couple privilégie l’investissement stratégique. Une partie importante de leur argent finance les travaux de leur résidence secondaire – « on considère que c’est de l’épargne investie dans la pierre ». Parallèlement, ils sécurisent l’avenir de leurs filles avec 30 euros mensuels versés sur une assurance vie pour chacune, complétés par 50 euros sur leur propre contrat.

Cette rigueur financière puise ses racines dans l’éducation reçue. « Mes parents m’ont toujours donné des conseils en matière d’argent », souligne Laëtitia. Une transmission qui inclut une astuce redoutable : comparer annuellement tous leurs contrats pour dénicher les meilleures offres.

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