📌 Sarah Knafo tacle LCI et France Inter : « Vous n’avez pas écouté vos confrères »

Posted 22 septembre 2025 by: Admin
L’Indignation De Sarah Knafo Face Aux Justifications Du Meurtre
L’émotion était palpable ce matin sur le plateau de BFMTV. Sarah Knafo, députée européenne Reconquête, n’a pas mâché ses mots face à ce qu’elle considère comme une dérive dangereuse du traitement médiatique de l’assassinat de Charlie Kirk. L’influenceur conservateur, devenu malgré lui symbole d’un débat sur les limites de la liberté d’expression, divise jusqu’dans les rédactions.
La compagne d’Éric Zemmour a immédiatement dégainé une comparaison saisissante avec l’attentat de Charlie Hebdo. « Quand en 2015, on a eu Charlie Hebdo, donc eux aussi des martyrs de la liberté d’expression, les gens n’ont pas pinaillé leur soutien », a-t-elle rappelé avec véhémence. Une référence qui révèle sa stratégie argumentative : établir un parallèle entre deux tragédies pour dénoncer ce qu’elle perçoit comme un deux poids, deux mesures dans la solidarité nationale.
L’élue européenne enfonce le clou : à l’époque, personne n’avait osé remettre en cause le soutien aux dessinateurs, malgré le caractère potentiellement blasphématoire de leurs caricatures. « Il n’y a que les salafistes qui ont dit ça », assène-t-elle, suggérant qu’aujourd’hui, des voix mainstream adoptent un discours qu’elle qualifie d’inacceptable.
L’Affrontement Télévisuel Avec Apolline De Malherbe
Cette accusation a immédiatement heurté Apolline de Malherbe. La journaliste de BFMTV n’a pas laissé passer la comparaison audacieuse : « Pour vous, c’est comparable ? » L’interrogation, posée avec une pointe de scepticisme, visait directement la pertinence du parallèle historique établi par la députée européenne.
Sarah Knafo n’a pas reculé d’un millimètre. « Je suis terrifiée de voir que dix ans plus tard, on arrive à justifier des meurtres aussi atroces pour un homme qui a eu le seul tort de défendre… », a-t-elle martelé, escaladant la tension sur le plateau. Son indignation transparaissait dans chaque mot, révélant une stratégie de communication agressive face aux questionnements médiatiques.
Mais l’échange a pris une tournure plus explosive lorsque la présentatrice a contesté l’existence même de ces justifications. Apolline de Malherbe affirmait qu’aucun argument n’avait été donné en faveur de l’assassinat. C’est alors que Sarah Knafo a dégainé son artillerie lourde, bousculant directement sa contradictrice : « Peut-être que vous n’avez pas écouté vos confrères de LCI qui l’ont justifié le soir même. »
La députée a alors cité les propos incriminés : « Qui sème la haine récolte la haine. » Des mots qui, selon elle, constituent une justification inadmissible et n’ont fait l’objet d’aucune sanction de l’Arcom. Un silence institutionnel qui alimente ses accusations contre le traitement médiatique de l’affaire.
Les Accusations Contre Les Médias Et L’Absence De Sanctions
Cette impunité médiatique alimente davantage la colère de Sarah Knafo, qui élargit son réquisitoire contre la presse française. Remontée, la députée européenne « tape du poing sur la table » et dénonce un second exemple édifiant : « Vous avez une journaliste du Monde qui, à l’antenne sur France Inter – pas étonnant, vous allez me dire, dit : ‘Je vais vous lire tous les propos de Charlie Kirk qui justifient qu’il ait semé la haine.’ »
Cette révélation met en lumière une stratégie médiatique contestable selon l’élue. En citant délibérément les déclarations polémiques de la victime pour « justifier » son assassinat, cette journaliste franchit une ligne rouge inacceptable. L’antenne du service public devient alors le théâtre d’une justification indirecte du meurtre, sous couvert d’analyse journalistique.
L’absence totale de réaction des instances de régulation exaspère Sarah Knafo. Ni l’Arcom, ni les directions éditoriales n’ont sanctionné ces dérapages. Cette passivité institutionnelle révèle, selon elle, une tolérance inquiétante envers des propos qui normalisent la violence politique.
Les exemples s’accumulent : LCI le soir même de l’assassinat, France Inter dans les jours suivants. Un pattern se dessine, celui d’une presse qui, sous prétexte d’analyser les « responsabilités » de la victime, verse dans une rhétorique dangereuse. Cette dérive médiatique pose une question fondamentale sur les limites de la liberté d’expression quand elle flirte avec l’apologie du crime.
Les Craintes Pour L’Avenir Et L’Appel Au Débat Démocratique
Cette dérive médiatique nourrit les inquiétudes légitimes de Sarah Knafo sur l’avenir du débat public en France. Interrogée sur les risques d’un meurtre similaire sur le territoire français, la députée européenne avoue ses craintes : « Je ne l’espère pas », répond-elle avec gravité, avant d’assurer : « Je ferai tout pour que ça n’arrive pas. »
Sa réponse révèle une stratégie claire pour prévenir cette escalade de violence. « Accepter le débat, ça doit être une garantie qu’on n’en vienne pas à la violence », martèle-t-elle. Cette conviction forge sa boussole politique : seule la confrontation d’idées démocratique peut éviter le passage à l’acte violent. Un principe fondamental que la classe politique doit embrasser « pour éviter que ça n’en vienne aux mains ».
Cette philosophie du débat se heurte pourtant aux blocages institutionnels. Sarah Knafo dénonce avec véhémence l’attitude de l’extrême-gauche au Parlement européen, qui a refusé de participer à une minute de silence demandée par « toute la droite » en hommage à Charlie Kirk. Ce refus symbolique illustre, selon elle, le rejet de tout dialogue par certaines formations politiques.
L’épisode européen cristallise les fractures actuelles. Quand les institutions démocratiques elles-mêmes deviennent le théâtre de ces divisions, l’espace du débat se rétrécit dangereusement. Cette polarisation croissante menace l’équilibre fragile d’une société où les mots doivent primer sur les actes violents.