📌 SeaWorld Orlando : ce qui lui arrive sur les montagnes russes à 120 km/h la laisse défigurée à vie

Posted 1 novembre 2025 by: Admin
L’Accident Choc Sur Le Mako Roller Coaster
Le 24 mars dernier, ce qui devait être une journée de détente professionnelle à SeaWorld Orlando a basculé dans l’horreur pour Hillary Martin. Cette habitante du comté d’Orange effectuait un déplacement professionnel lorsqu’elle a décidé de profiter du Mako Roller Coaster, l’une des attractions phares du parc. Cette montagne russe propulse les passagers à plus de 117 km/h et culmine à près de 60 mètres de hauteur.
Mais à cette vitesse vertigineuse, l’imprévisible s’est produit : un canard en plein vol l’a percutée de plein fouet au visage. L’impact a été si violent qu’Hillary Martin affirme avoir été « assommée » par l’oiseau et avoir perdu connaissance pendant le tour. Les conséquences de cette collision surréaliste se révèlent dramatiques.
La victime a subi des blessures graves, notamment une défiguration du visage et des lésions permanentes qui ont entraîné un handicap physique. Ces séquelles l’empêchent désormais de travailler, bouleversant complètement son existence. Un incident aussi improbable qu’il paraisse réel, documenté dans une plainte déposée le 28 octobre et qui soulève des questions troublantes sur la sécurité des attractions de SeaWorld.
Une Plainte De 50 000 Dollars Contre SeaWorld
Ces questions troublantes ont rapidement trouvé une réponse juridique. Hillary Martin a déposé une procédure judiciaire pour négligence contre SeaWorld Orlando le 28 octobre, réclamant 50 000 dollars de dommages et intérêts, soit environ 43 000 euros.
L’accusation portée contre le géant du divertissement est précise : le parc aurait commis une erreur fatale en installant l’attraction « à proximité immédiate d’un plan d’eau », habitat naturel des oiseaux aquatiques. Selon la plainte, cette configuration « crée un risque accru de collisions avec des oiseaux, notamment des canards, des goélands, des oies et autres oiseaux aquatiques ».
La stratégie défensive de SeaWorld révèle l’embarras du parc face à cette affaire inédite. Contacté par les médias américains, l’établissement a adopté une position de silence prudent, refusant de commenter une procédure judiciaire en cours. Seule concession : le rappel que « la sécurité des visiteurs et des employés est une priorité absolue ».
Cette déclaration consensuelle intervient alors qu’une enquête officielle a été ouverte pour déterminer si l’installation du Mako Roller Coaster violait des normes de sécurité environnementale ou structurelle. Un enjeu crucial qui pourrait redéfinir les standards de l’industrie des parcs d’attractions.
Un Problème Récurrent Selon L’Avocat
Cette enquête pourrait révéler une réalité bien plus préoccupante que prévu. L’avocat d’Hillary Martin affirme que cet incident n’est pas isolé et que SeaWorld aurait déjà recensé plusieurs collisions similaires depuis le début de l’année.
Parmi ces cas troublants figure celui d’un enfant touché au visage par un oiseau sur la même attraction. Les conséquences ont été dramatiques : l’enfant a nécessité des points de suture au front et souffre depuis d’un syndrome de stress post-traumatique. Un traumatisme psychologique qui illustre l’ampleur des dégâts causés par ces collisions apparemment « banales ».
Ces révélations transforment l’affaire Hillary Martin en symbole d’un pattern de négligence présumée. Les témoignages s’accumulent et renforcent les accusations portées contre le parc, suggérant que la direction était consciente des risques mais n’a pas pris les mesures appropriées pour protéger ses visiteurs.
L’existence de multiples incidents soulève des questions cruciales sur la responsabilité de SeaWorld. Si le parc connaissait effectivement ces dangers récurrents, pourquoi n’a-t-il pas modifié la conception de l’attraction ou mis en place des dispositifs de protection ? Cette série d’accidents révèle potentiellement des défaillances systémiques dans l’évaluation des risques environnementaux lors de la conception d’attractions en extérieur.
Les Risques De Conception Près Des Zones Aquatiques
Ces défaillances dans l’évaluation des risques pointent directement vers un problème de conception fondamental. La plainte d’Hillary Martin souligne un point essentiel : la proximité d’un plan d’eau augmente considérablement le risque de collisions avec les oiseaux. Cette configuration attire naturellement les canards, goélands, oies et autres oiseaux aquatiques vers la trajectoire du manège.
Dans la conception des attractions en extérieur, l’implantation joue un rôle crucial pour la sécurité. SeaWorld a installé le Mako Roller Coaster « à proximité immédiate d’un plan d’eau », créant selon la plaignante _ »un risque accru de collisions avec des oiseaux aquatiques »_. Une erreur de planification qui transforme chaque tour de manège en loterie dangereuse.
Pourtant, des solutions existent et sont éprouvées ailleurs. Dans les environnements sensibles comme les aéroports, où les collisions oiseaux-avions représentent un danger majeur, des méthodes efficaces limitent ces incidents. Ces techniques vont de l’aménagement spécifique du terrain à l’installation de dispositifs de dissuasion passifs.
L’industrie aéronautique a développé tout un arsenal de prévention : modification des habitats, systèmes d’effarouchement, barrières physiques. Des innovations que SeaWorld aurait pu adapter à ses installations. L’absence apparente de telles mesures préventives renforce les accusations de négligence et suggère qu’une tragédie évitable s’est produite par manque d’expertise environnementale appropriée.










