📌 Sébastien Lecornu contraint d’avouer : « Je n’ai jamais eu ce master… »

Posted 21 septembre 2025 by: Admin
La Révélation : Un Mensonge Sur Le CV Démasqué
L’affaire qui secoue Matignon depuis la nomination de Sébastien Lecornu vient de connaître son épilogue. Ce vendredi 19 septembre, le cabinet du Premier ministre a été contraint de confirmer officiellement à _Mediapart_ une vérité embarrassante : le chef du gouvernement ne détient qu’un « master 1 (maîtrise) de droit public à Assas », et non le master complet qu’il revendiquait jusqu’alors.
Cette précision, arrachée sous la pression médiatique, révèle une manipulation biographique d’une ampleur inédite. Sébastien Lecornu s’est en effet arrêté à la quatrième année d’un cursus universitaire qui en compte cinq. Or, pour pouvoir légalement se prévaloir d’un master, il faut impérativement avoir validé la cinquième année, correspondant au Master 2.
La découverte de ce mensonge par omission remonte à l’annonce de sa nomination le 9 septembre dernier. Les internautes avaient immédiatement relevé une modification suspecte dans sa biographie officielle : la mention initiale d’un « master de droit public » avait mystérieusement disparu, remplacée par une formulation évasive évoquant simplement des « études de droit à l’université Paris 2 Panthéon-Assas ».
Une correction discrète qui masquait en réalité des années de fausses déclarations publiques sur ses qualifications académiques.
Les Preuves Numériques : Quand Internet N’Oublie Rien
Ces fausses déclarations publiques n’auraient jamais été découvertes sans la vigilance des internautes et la mémoire infaillible d’Internet. Une consultation minutieuse du site des archives internet Wayback Machine révèle l’ampleur de la manipulation : au moins jusqu’au 17 août dernier, la biographie officielle de Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées, affichait encore fièrement qu’il était « diplômé d’un master de droit public de l’université ».
La chronologie est accablante. Entre cette date et l’annonce de sa nomination à Matignon le 9 septembre, quelqu’un a discrètement procédé à cette correction préventive, espérant sans doute éviter une vérification embarrassante. Une stratégie de damage control qui témoigne d’une conscience parfaite du caractère mensonger de cette affirmation.
Plus troublant encore, le profil LinkedIn du Premier ministre continue aujourd’hui d’afficher cette information erronée. Sébastien Lecornu y revendique toujours un « master » en droit public obtenu à Assas, précisant même qu’il s’agit d’un cursus de trois ans. Une durée qui correspond juridiquement à une licence ou, au mieux, à un master 1 – certainement pas à un master complet.
Cette négligence numérique constitue une preuve supplémentaire que cette falsification du CV était devenue une habitude, répétée sur tous les supports officiels jusqu’à ce que la pression médiatique contraigne enfin à la vérité.
La Confusion Entretenue : Trois Ans Pour Un Master ?
Cette falsification révèle une méconnaissance troublante – ou une manipulation délibérée – des règles universitaires françaises. Sur son profil LinkedIn, Sébastien Lecornu commet en effet une erreur juridique fondamentale en revendiquant un « master » obtenu en trois années d’études à Assas.
Or, dans le système français, un cursus de trois ans après le baccalauréat correspond strictement à une licence, ou dans l’ancien système, à une maîtrise (master 1). Pour prétendre détenir un master complet, il faut impérativement avoir validé cinq années d’études supérieures, incluant la fameuse cinquième année qui sanctionne le Master 2.
Cette confusion n’est pas anodine : elle révèle soit une ignorance des nomenclatures officielles, soit une volonté assumée d’induire en erreur. Car si Lecornu s’est effectivement arrêté en quatrième année, comme l’a confirmé son cabinet, il ne peut légalement se prévaloir que d’un « master 1 » ou d’une « maîtrise » – jamais d’un « master » tout court.
Cette subtilité terminologique cache une réalité bien plus grave : pendant des années, le désormais Premier ministre a sciemment survalorisé ses qualifications académiques. Une pratique qui interroge sur l’intégrité d’un homme appelé à diriger un gouvernement où la transparence devrait être la règle.
Les Démentis Officiels Contredits Par Les Faits
Cette manipulation biographique prend une dimension encore plus scandaleuse lorsque l’on examine les tentatives de dissimulation orchestrées par Matignon. Confrontés aux interrogations légitimes sur cette modification suspecte, les services du Premier ministre ont choisi la voie du mensonge d’État.
Le 11 septembre dernier, soit deux jours après la nomination de Lecornu, le site d’information _20 Minutes_ avait déjà flairé l’anomalie. Leurs journalistes questionnaient directement les services de Matignon sur cette mystérieuse réécriture biographique. La réponse officielle ne s’est pas fait attendre : « le site du ministère des Armées avait toujours marqué des études de droit ».
Un déni catégorique qui s’effondre face aux preuves numériques. Car les archives en ligne du site ministériel racontent une tout autre histoire : jusqu’au 17 août au moins, la biographie officielle de Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées, affichait fièrement qu’il était « diplômé d’un master de droit public de l’université ».
Cette contradiction flagrante entre les déclarations officielles et la réalité documentée révèle un système rodé de désinformation. Matignon n’a pas seulement tenté de minimiser l’affaire : il a délibérément falsifié les faits pour protéger son chef de gouvernement.
Une stratégie de communication qui soulève une question centrale : si l’entourage du Premier ministre ment si facilement sur des éléments vérifiables, que penser de leur crédibilité sur des dossiers autrement plus sensibles ?